Accueillir et évaluer les collégiens et lycéens, les empêcher de décrocher, conseiller la direction de l’établissement : les missions des conseillers d’orientation-psychologues (COP) sont variées. Comment devient-on COP ? Quelles sont les conditions de travail, les perspectives d’avenir ?
Les conseillers d’orientation-psychologues n’ont pas très bonne presse.
Quand on demande à un jeune s’il a rencontré un COP durant sa scolarité et si cela l’a aidé, il répond soit qu’il ne voit pas de qui on parle, soit que la personne l’a mal orienté. Comment expliquer qu’ils ne soient pas bien perçus ? Comment travaillent-ils ? Comment sont-ils recrutés ? Autant de questions qui permettent d’éclairer cette profession méconnue.
Les COP sont des fonctionnaires de l’Éducation nationale recrutés sur concours.
Celui-ci, accessible avec une licence de psychologie, se compose de deux épreuves écrites (de psychologie et d’économie) et de deux épreuves orales (un entretien de motivation et des questions sur l’éducation et la formation). Chaque année, on compte 50 admis pour plus d’un millier d’inscrits.
Les heureux élus partent deux ans en formation dans un des quatre centres existants (Paris, Lille, Rennes, Aix-en-Provence). Ils obtiennent alors l’équivalent d’un Master de psychologie – ils peuvent prétendre au titre de psychologue – et sont affectés dans une académie.
On compte environ 4 400 postes de COP en France.
Le COP a deux lieux de travail : il rencontre le public au sein des Centres d’Information et d’Orientation (CIO), des lieux d’accueil et de documentation, et intervient dans les établissements scolaires (2 à 5 établissements à la charge de chaque COP).
Dans les CIO, il reçoit en entretien individuel des collégiens, lycéens, étudiants, chômeurs ou salariés à la recherche d’informations et de conseils. Dans les établissements, il rencontre les jeunes individuellement, parfois accompagnés de leurs parents, et intervient aussi collectivement dans les classes.
la suite sur http://le-cercle-psy.scienceshumain...tation-psychologue-un-metier-meconnu_sh_31598
mam
Les conseillers d’orientation-psychologues n’ont pas très bonne presse.
Quand on demande à un jeune s’il a rencontré un COP durant sa scolarité et si cela l’a aidé, il répond soit qu’il ne voit pas de qui on parle, soit que la personne l’a mal orienté. Comment expliquer qu’ils ne soient pas bien perçus ? Comment travaillent-ils ? Comment sont-ils recrutés ? Autant de questions qui permettent d’éclairer cette profession méconnue.
Les COP sont des fonctionnaires de l’Éducation nationale recrutés sur concours.
Celui-ci, accessible avec une licence de psychologie, se compose de deux épreuves écrites (de psychologie et d’économie) et de deux épreuves orales (un entretien de motivation et des questions sur l’éducation et la formation). Chaque année, on compte 50 admis pour plus d’un millier d’inscrits.
Les heureux élus partent deux ans en formation dans un des quatre centres existants (Paris, Lille, Rennes, Aix-en-Provence). Ils obtiennent alors l’équivalent d’un Master de psychologie – ils peuvent prétendre au titre de psychologue – et sont affectés dans une académie.
On compte environ 4 400 postes de COP en France.
Le COP a deux lieux de travail : il rencontre le public au sein des Centres d’Information et d’Orientation (CIO), des lieux d’accueil et de documentation, et intervient dans les établissements scolaires (2 à 5 établissements à la charge de chaque COP).
Dans les CIO, il reçoit en entretien individuel des collégiens, lycéens, étudiants, chômeurs ou salariés à la recherche d’informations et de conseils. Dans les établissements, il rencontre les jeunes individuellement, parfois accompagnés de leurs parents, et intervient aussi collectivement dans les classes.
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