La constitutionnalisation, revendication capitale du Mouvement Amazigh

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Par Moha arehal in le monde amazigh décembre 2006

Histoire de la constitution marocaine

Le processus de se doter d’un texte fondateur a été initié au Maroc avant le protectorat. La première proposition émane d’un groupe de panarabistes, elle consiste dans un projet de constitution reproduisant à l’identique les constitutions des Etats panarabistes du Moyen Orient. Ensuite, deux propositions de constitution ont été proposées en 1906. Enfin, Le projet le plus complet et le plus important selon les spécialistes de la question constitutionnelle au Maroc est celui que le journal tangérois « lissan al maghrib », la voix de l’occident, a publié en 1908. ce projet comprend 93 articles, répartis en 4 chapitres, et concernent l’organisation de certains secteurs de la vie politique et sociale.

Après l’accès du pays au statut d’un Etat national indépendant, un projet de constitution a été proposé en 1962 pour un référendum national. Après son adoption, il devint la première constitution du pays, donnant ainsi forme au Maroc de Hassan II. Ce texte a été soumis à des modifications qui ont fait objet de référendums dont le OUI l’emporte souvent en 1970, 1972, 1992 et, pour la dernière fois, en 1996. C’est ce dernier texte qui reste encore en vigueur. Les changements apportés n’ont fait que rarement objet de débat public, ils demeurent l’apanage des experts désignés par le palais.
 

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Tayri nem tuder g-ul inu
Les associations amazighes et la constitution

Tamazight : langue Nationale

La première proposition du mouvement amazigh concernant la réforme constitutionnelle a été insérée à la Charte d’Agadir des droits culturels et linguistiques, adoptée en 1991 par 6 associations de différentes régions du pays (Gheris de Goulima (qui deviendra par la suite Tilelli, ANCAP de Rabat (qui deviendra par la suite Tamaynut), AMREC de Rabat, Ilmas du Nador, l’Association de l’Université d’Eté de Agadir et l’Association Culturelle du Souss de Casablanca). Elle consiste dans la revendication de stipuler dans la constitution le « caractère national de la langue amazighe à côté de la langue arabe». Cette formulation était considérée comme révolutionnaire compte tenu des conditions socio-politiques nationales et internationales de l’époque. Elle a fait suite à une large diffusion et à la publication de plusieurs communiqués par les associations signataires. Plus, ce texte a incité plusieurs militants dans différentes contrées du pays à créer des associations dans le but de défendre la langue et la culture amazighe.

Tamazight : Langue Officielle

Ce n’est qu’avec la création du Conseil National de Coordination entre les associations culturelles amazighes (CNC), en 1994, que le débat sur la question de la constitutionnalisation de la langue amazigh comme langue officielle a été amorcé entre les différents acteurs du mouvement amazigh. Le CNC était le lieu par excellence pour ce genre de débat, malgré son caractère informel. En 1996, alors que le pouvoir central et les politiques se penchent sur une réforme constitutionnelle, le CNC a entamé une compagne de sensibilisation sur la question de l’insertion de l’amazighité dans la constitution révisée. Le comité chargé de ce travail n’a pas pu convaincre les partis politiques de ces revendications constitutionnelles. Cette attitude, pour le moins normal, du fait de la tendance arabo-islamiste qui domine au sein de ces partis, a amené les membres du CNC à envoyer une lettre directement au Roi Hassan II. La lettre a été déposée par une délégation des associations auprès du conseiller du Roi, monsieur André Azoulay.

La lettre s’écarte sensiblement du langage marqué de précaution de la Charte d’Agadir. Elle demande au Roi d’intégrer au préambule de la constitution la langue amazighe comme langue officielle à coté de l’Arabe et de modifier la phrase qui définit l’identité de l’Etat Marocain.

Cette action n’a pas donné de résultats, le texte de 1996 n’a pas fait référence aux amendements proposés par le CNC. Les discussions au sein du CNC, suite à ce nouvel échec pour faire valoir les droits des imazighens, ont porté sur le boycott des élections qui ont eu lieu pendant l’année 1997.
 

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Tayri nem tuder g-ul inu
Les potentialités et les groupes s’en mêlent

Le manifeste amazigh

En 2000, Mohamed Chafik, académicien, a rédigé un texte sur les revendications amazighes. Ce document était initialement adressé -semble-t-il- à l’attention du Premier ministre, qui s’était engagé, lors de la présentation de la déclaration gouvernementale, à réhabiliter les droits linguistiques et culturels des Imazighens, mais il a finalement atterri au Cabinet royal en mars 2000. le Manifeste amazigh a proposé neuf revendications concernant la réhabilitation de l’amazighité au Maroc. Le texte revendique dans sa deuxième revendication « que l’amazigh soit reconnu langue officielle de par les dispositions de la Constitution »

Cette revendication ne diffère pas de la motion proposée par le CNC en 1996, elle reprend le slogan scandé plusieurs fois par les imazighens, lors de leurs diverses manifestations dans les rues du pays. Le Manifeste n’a pas du tout explicité cette revendication. D’ailleurs, même lors des rencontres qui ont suivi la publication du manifeste et sa soumission au souverain, la question de la constitutionnalisation a été rarement traitée dans les meetings organisés dans plusieurs villes par les membres du Comité du Manifeste Amazigh.
 

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La charte

Le manifeste, depuis la divulgation de son contenu, a crée un dynamisme au sein du mouvement amazigh et a permis de renouer le débat entre les militants amazigh, en particulier entre des personnes physiques en dehors de toute considération associative. Ce débat s’est transformé en une guerre sur les pages des journaux nationaux et sur Internet entre ceux qui sont pour le manifeste et les autres qui le critiquent.

La création de l’IRCAM en 2001 et les problèmes qui ont suivi sa naissance a accentué ce débat malsain. En 2003, des militants amazigh indépendants ont décidé, devant l’état de mutisme et d’attentisme qui a caractérisé le mouvement après la création de l’IRCAM, a lancé une initiative pour la constitutionnalisation de Tamazight. Cette initiative qui se voulait différente de toutes les précédentes, a proposé d’associer à la constitutionnalisation de l’amazighe, qui reste la revendication capitale des associations, des demandes sociales et démocratiques. En fait, les revendications proposées par la charte des revendications amazighes à propos de la révision du texte constitutionnel englobe toutes les revendications du mouvement amazigh et qui concernent la construction d’une société démocratique et égalitaire. Ces revendications se présentent comme suit :

* La constitutionnalisation de l'amazighité du Maroc et de considérer le Royaume du Maroc comme une partie intégrante de l'Afrique du Nord et de mettre en relief son appartenance méditerranéenne et ses prolongements africains.
* La consécration de l'égalité linguistique de l'amazighe et de l'Arabe à travers la reconnaissance de leur caractère officiel, et de l'obligation faite à l'Etat d'assurer leur évolution et leur introduction dans les rouages officiels de l'Etat marocain.
* la constitutionnalisation du principe de laïcité.
* l’enrichissement du texte constitutionnel par une référence solennelle aux Droits de l'Homme en constitutionnalisant les droits culturels et linguistiques, et en reconnaissant les droits des peuples aux côtés des droits des individus.
* la consécration des "coutumes amazighes" comme l'une des sources de législation et de jurisprudence.
* la consécration de la suprématie du traité international par rapport à la loi nationale, suprématie qui ne doit en aucun cas être conditionnée par la ratification ou non des pouvoirs publics, ainsi que la reconnaissance de la possibilité pour le citoyen de la faire valoir auprès de la justice.
* la constitutionnalisation de la régionalisation qui encadrera la transition de l'Etat marocain d’un Etat "unitaire et centralisé" vers un "Etat des régions",

Cette charte a été soumise à la signature des militants et des associations. Elle a fait objet de débats dans plusieurs villes du pays. Elle n’a pas été adressée à aucune partie. Les initiateurs ont adopté une nouvelle méthode qui consiste en la provocation d’un débat sérieux sur la question et une appropriation des principes de la charte par tous les acteurs du mouvement amazigh, militants et organisation.
 

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Tayri nem tuder g-ul inu
Le retour des associations

Le débat sur la constitionnalisation de tamazight ayant été amorcé dans sa globalité par la charte, par l’intégration des autres revendications jugées nécessaires, par le mouvement, pour une réelle réhabilitation de Tamazight dans toutes ses dimensions, des collectifs d’associations en particulier dans le rif ont publié un communiqué comprenant les mêmes revendications de la charte initiée par le groupe de rabat. Le collectif Amyaway des associations amazigh du centre a provoqué une réunion pour la préparation d’un autre texte sur les revendications constitutionnelles selon la vision des associations qui le composent. L’association Tamaynut a, elle-aussi, préparé un texte sur la problématique de la constitution qui ne sort pas des principes et des propositions de la charte.

Le parti se met à l’action

En juin 2006, le Parti Démocratique Amazigh Marocain (PDAM) a adressé un mémorandum au souverain comprenant la vision du PDAM pour la révision de la constitution.

Les propositions du PDAM ont porté sur plusieurs points, en recommandant des formules de rédaction pour la révision de chaque point. Il s’agit en fait des points suivants :

- le préambule de la constitution
- les droits linguistiques et culturelles ;
- les accords internationaux ;
- la régionalisation ;
- les droits et les libertés ;
- l’appareil législatif ;
- l’institution de la primature ; et
- La justice.

Le mémorandum du PDAM a proposé enfin une méthode concernant les procédures de la révision du texte de la constitution par la recommandation de la tenue d’une conférence nationale à laquelle participeront toutes les forces vives du pays.

Azetta et les ONG panarabistes

La problématique de la réforme constitutionnelle au Maroc est un sujet que toute la classe politique traite depuis l’arrivée au trône du nouveau Roi. En plus de la classe politique, plusieurs tentatives ont été initiées par la société civile en particulier le Mouvement pour une Constitution Démocratique. Dernièrement l’association Alternatives a initié un projet de mémorandum concernant la réforme de la constitution qui a été ensuite signé par neuf autres ONG.

L’Association Azetta (Réseau Amazigh pour la citoyenneté) a été invitée par les instigateurs de ce projet lors des premières séances de discussion de la monture finale du mémorandum. Les représentants de l’association amazighe ont proposé plusieurs changements dans le texte initial sous forme d’ajouts ou de remaniements. Sauf que lors de l’atelier organisé par les ONG, pour la rédaction définitive du mémorandum, Azetta n’a même pas été conviée à y prendre part.

Cette attitude, pour le moins inacceptable de la part de grandes ONG marocaines connus pour la défense de la démocratie et des droits humains, n’a pas plu aux membres du bureau central de l’association Azetta. Juste après la publication du mémorandum dans la presse, le bureau a publié un communiqué virulent dénonçant le caractère sectaire et partisan de ces ONG. Azetta a renouvelé dans son communiqué les bases essentielles pour une véritable réforme constitutionnelle au Maroc en vue de la mise en place d’un vrai Etat de lois et de droits.
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Conclusion

Toutes les tentatives menées par le mouvement amazigh pour la réhabilitation de tamazight par son officialisation et par l’intégration de toutes les autres revendications sociétales apportées depuis 2003 par la publication de la charte des revendications amazighes a propos de la révision du texte constitutionnel, n’ont pas eu encore le consensus total de toutes les composantes du mouvement amazigh. Une conférence nationale regroupant tous les acteurs du mouvement (militants et associations) est désormais indispensable et nécessaire pour l’élaboration, à la lumière de tous les documents produits jusqu’à lors, une plate-forme des revendications amazighes à prendre en compte dans n’importe quelle réforme ou révision du texte constitutionnel au Maroc.
 
Comme on fait des sondages par ici sur toute chose, je propose qu'on fasse un sondage pour ceux qui sont pour et contre l'officiallisation de la langue Amazigh dans la la constitution.
 
Conclusion

Toutes les tentatives menées par le mouvement amazigh pour la réhabilitation de tamazight par son officialisation et par l’intégration de toutes les autres revendications sociétales apportées depuis 2003 par la publication de la charte des revendications amazighes a propos de la révision du texte constitutionnel, n’ont pas eu encore le consensus total de toutes les composantes du mouvement amazigh. Une conférence nationale regroupant tous les acteurs du mouvement (militants et associations) est désormais indispensable et nécessaire pour l’élaboration, à la lumière de tous les documents produits jusqu’à lors, une plate-forme des revendications amazighes à prendre en compte dans n’importe quelle réforme ou révision du texte constitutionnel au Maroc.


Azul fellak agma Amswad !

La reconnaissance de notre langue et culture Amazighes est en marche et aboutira sans aucun doute. Ils peuvent toujours nous mettre des bâtons dans les roues, mais notre cause juste et démocratique vaincra, n'en déplaise aux amazighophobes et autres panarabistes.

Amazigh je suis, Amazigh je resterai !

Amazighement votre !
 
Comme on fait des sondages par ici sur toute chose, je propose qu'on fasse un sondage pour ceux qui sont pour et contre l'officiallisation de la langue Amazigh dans la la constitution.



le français est une des langues officielles au Maroc mais pas chel7a ????

tu trouves ça normal ?

une reconnaissane officielle, ça ne coûte rien au Makhzen donc, autant qu'il le fasse !

ça permet de valoriser une culture et une langue qui ont tjrs été méprisées !
 
le français est une des langues officielles au Maroc mais pas chel7a ????

tu trouves ça normal ?

une reconnaissane officielle, ça ne coûte rien au Makhzen donc, autant qu'il le fasse !

ça permet de valoriser une culture et une langue qui ont tjrs été méprisées !

il faut tout de meme avoir une idéologie de base très kadhafienne pour que le maghreb dans son ensemble se soit mis en tete de lutter non pas contre une minorité mais contre son identité fondamentale et ses racines profondes
 
il faut tout de meme avoir une idéologie de base très kadhafienne pour que le maghreb dans son ensemble se soit mis en tete de lutter non pas contre une minorité mais contre son identité fondamentale et ses racines profondes


Manzakine agma outiznite !

Tu sais, il y en a beaucoup ici aussi qui renient jusqu'à leur identité berbère et se croient arabes, donc pas la peine d'aller aussi loin ! Il en est même qui vont jusqu'à insulter leurs ancêtres en se croyant plus arabe qu'un arabe du hijaz ! Cherchez l'erreur ! La psychiatrie peut-elle encore faire quelque chose pour ces personnes ? Pour terminer, je citerais un chanteur "chleuh" que tu connais sans aucun doute puisque ton pseudo est le symbole même de la capitale "nimourigs" : désolé encore pour la transcription de la langue n'tchelhite en français "ouana rourrilli ci9r d'euoule n'tmazirtness d'laçellness, ourtirrça bla ahlass d'oualim zound l'bhimte" --> Encore désolé pour les non amazighes ! Voici la traduction sans doute approximative (corrigez-moi svp ceux qui maîtrisent mieux que moi le tachelhite) : "celui qui n'a ni fierté, ni coeur pour son pays et ses racines, ...est semblable à un mulet".
 

Iwisntmazirt

Le Maroc est amazigh
le français est une des langues officielles au Maroc mais pas chel7a ????

tu trouves ça normal ?

une reconnaissane officielle, ça ne coûte rien au Makhzen donc, autant qu'il le fasse !

ça permet de valoriser une culture et une langue qui ont tjrs été méprisées !


Jamais ce makhzan va accepter l’officialisation de notre langue maternelle dans la constitution, c’est bien ce même makhzen qui a tout fait pour arabiser notre peuple pendant 60 ans, il ne va pas détruire tous ses efforts aujourd’hui. Moi je suis pour l’autonomie et l’indépendance du makhzen
Timnsiwine ighudan, a Ultma
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Tamazight dans la Constitution : Les scénarios possibles


Le Roi Mohamed VI prononça le 09 mars 2011 son deuxième discours post 20 février. Après son discours de la mise en place du Conseil économique et social (CES), celui-ci touche dans le fond quelques revendications portées par le mouvement du 20 février. Il s’agit essentiellement d’une réforme constitutionnelle qui portera sur plusieurs aspects définis par le Roi. Parmi ces réformes souhaitées par le Souverain figure l’intégration de l’amazighité dans la nouvelle Constitution comme fondement essentielle de l’identité marocaine multiple. Comment donc ce souhait est présenté dans le discours royal ? Quelle est sa place dans le discours revendicatif amazigh ? Et quels sont les scénarios possibles de l’intégration constitutionnelle de l’amazighe à partir des mots employés par le Roi ?

Il est évident que la question amazighe a connu une évolution importante depuis l’arrivée de Mohamed VI au Trône. Quelque soit l’évaluation qu’on peut faire à cette évolution, on peut dire que la création de l’Institut royal de la Culture amazighe (IRCAM) en 2001, le début de quelques expériences d’enseignement de l’amazighe ainsi que le lancement de la chaîne amazighe (la 8) constituent les initiatives majeures marquant cette période (1999-2011). Or les blocages enregistrés au niveau de l’enseignement de l’amazighe, l’interdiction de quelques prénoms amazighs et l’absence de sérieuses mesures pour intégrer l’amazighe dans plusieurs secteurs administratifs mettaient en avant la nécessité d’une reconnaissance constitutionnelle de la langue amazighe comme langue officielle, considérée comme l’issue pour résoudre tous les autres problèmes. Cette revendication a été portée par le mouvement amazighe depuis la période de Hassan II sans qu’elle trouve son chemin à la réalisation malgré les différents mémorandums et recommandations envoyés par le mouvement au Roi Hassan II, lors de chaque réforme constitutionnelle.

Le mouvement du 20 février, émergé comme suite naturelle des révoltes qui secouent l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, relança cette question en la situant au cœur de ses revendications. Elle s’est transformée d’une demande d’un tissu associatif à une revendication populaire portée par des milliers de manifestants au Maroc et dans la Diaspora. C’est dans ce contexte que l’amazighité est abordée dans le discours royal. Dans la construction du discours, elle est placée au premier point signalé au sujet des réformes à mener. Sans parler de la langue amazighe, ni de la langue arabe, ni de l’arabité, l’amazighité est présentée comme fondement majeur de l’identité marocaine.
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Tenant compte que le voisin algérien a reconnu, depuis 2002, la langue amazighe comme langue nationale, plusieurs scénarios sont possibles pour intégrer l’amazighe dans la prochaine Constitution marocaine ?

1- Tenant compte des termes utilisés par le Roi, l’amazighité doit être citée dans le préambule ou dans un article définissant l’identité du Maroc. Actuellement, c’est dans le préambule que le Maroc est définie ainsi : « Le Royaume du Maroc, Etat musulman souverain dont la langue officielle est l’arabe, constitue une partie du Grand Maghreb arabe […]». Il ne définie pas le Maroc comme Etat arabe, mais en même temps, il le met dans un cadre plus large portant le nom de « Grand Maghreb arabe ». Par ce jeu de mots, le Maroc est-il arabe par ce qu’il fait parti du Grand Maghreb arabe ? Pouvons-nous ajouter l’amazighité à l’identité du Maroc sans changer l’expression « Grand Maghreb arabe » ? Si non, l’amazighité sera présentée comme une partie de l’arabité ? Le législateur aura-il le courage de définir le Maroc comme Etat musulman, arabe, amazigh et africain et fait parti du Grand Maghreb (sans arabe), ou du Grand Maghreb arabo-amazigh? Ou bien tout simplement, il ajoutera au préambule que l’amazighité constitue le fondement de l’identité du Maroc tout en gardant la définition initiale? Dans ce cas, la décision du Maroc (le plus grand pays amazighe du monde) sera inférieure à la place accordée à tamazight dans la Constitution algérienne.

2- Considérer que les termes du Roi constituent un cadre général sur lequel le Comité chargé des réformes peut s’appuyer pour élaborer tous les articles permettant la reconnaissance pleine de l’amazighité dans toutes ses dimensions. Dans ce sens, l’amazighité sera abordée dans plusieurs articles concernant les l’identité du Maroc et les langues du Maroc. A côté de la reconnaissance de l’amazighité comme fondement essentielle de l’identité du Maroc, tout en supprimant les expressions contradictoires à cette reconnaissance comme « Grand Maghreb arabe », d’autres articles doivent porter sur la langue amazighe. Ils peuvent être sous plusieurs formes :

Tamazight est une langue nationale au Maroc et l’arabe garde le statut de langue officielle. A ce niveau, le Maroc sera à titre d’égalité avec l’Algérie.
Ajouter à la langue arabe, à côté de son statut officiel, le statut de langue nationale. Ce qui n’est pas le cas aujourd’Hui. L’arabe aura donc un double statut : langue officielle et nationale, et l’amazighe garde juste le statut de langue nationale.
La langue arabe et la langue amazighe sont deux langues nationales et officielles du Maroc à titre d’égalité.
Reconnaître tamazight dans le cadre de la régionalisation avancée, l’un des sujets principaux des réformes. Dans ce cas, tamazight sera langue officielle de quelques régions considérées comme amazighes (plus que les autres). Il s’agit d’une régionalisation linguistique.

Amadal amazigh
 

chleuh pur

achilhi
Comme on fait des sondages par ici sur toute chose, je propose qu'on fasse un sondage pour ceux qui sont pour et contre l'officiallisation de la langue Amazigh dans la la constitution.
au maroc il y a nous les ichelhines nous avons notre langue tachelhit que nous aimons,nos specifites nos musiques et nos moeurs
les rifains au rif avec leur langue leurs chants et leurs spscifites propres a eux
les amazighs qui ont aussi leur langue leurs chants et leurs caracters
nous aimons tous la religion qui nous unifie;la paix et la tolerance
la poignee d athes d apostates et d evangilistes regroupes dans le soit disant mouvement amazigh jouent sur l intrument de la laicite qui n existe dans aucun pays occidental car tous les chefs occidentaux pretent le serment sur la bible et refusent la construction des minarets ou la librte des femmes musulmanes de s habiller comme elles le veulent ;cela les regarde mais nous devons nous ocupper de notre pays ,notre authencite specifique a nous et notre culture diversifiee qui est la notre et rejeter tous les pions qui veulent semer la haine;la divergence et la separation en l occurrence le mouvement AMASSIHK et non amazigh
salam
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
au maroc il y a nous les ichelhines nous avons notre langue tachelhit que nous aimons,nos specifites nos musiques et nos moeurs
les rifains au rif avec leur langue leurs chants et leurs spscifites propres a eux
les amazighs qui ont aussi leur langue leurs chants et leurs caracters
nous aimons tous la religion qui nous unifie;la paix et la tolerance
la poignee d athes d apostates et d evangilistes regroupes dans le soit disant mouvement amazigh jouent sur l intrument de la laicite qui n existe dans aucun pays occidental car tous les chefs occidentaux pretent le serment sur la bible et refusent la construction des minarets ou la librte des femmes musulmanes de s habiller comme elles le veulent ;cela les regarde mais nous devons nous ocupper de notre pays ,notre authencite specifique a nous et notre culture diversifiee qui est la notre et rejeter tous les pions qui veulent semer la haine;la divergence et la separation en l occurrence le mouvement AMASSIHK et non amazigh
salam
JE respecte ton opinion mais je le partage pas .

Le terme amazigh ne designe pas seulement les habitants de moyen atlas .

Les "Amazigh" est le diminutif des "Aït Mazigh", c'est à dire les enfants de "Mazigh" ou les descendants de "Mazigh".

"Mazigh" avait deux enfants qui sont les ancêtres des Berbères :

Le premier ancêtre des Berbères est "Bernès, Bernous ou Brunus en latin". Ses descendants sont appelés les Branès.

Le deuxième ancêtre des Berbères est "Madghis El-Abter" (Imadghassen). Ses descendants sont appelés l'El-Botr .

Je te conseille de lire le livre L'Histoire des Berbères, d'Ibn Khaldoun
 

chleuh pur

achilhi
JE respecte ton opinion mais je le partage pas .

Le terme amazigh ne designe pas seulement les habitants de moyen atlas .

Les "Amazigh" est le diminutif des "Aït Mazigh", c'est à dire les enfants de "Mazigh" ou les descendants de "Mazigh".

"Mazigh" avait deux enfants qui sont les ancêtres des Berbères :

Le premier ancêtre des Berbères est "Bernès, Bernous ou Brunus en latin". Ses descendants sont appelés les Branès.

Le deuxième ancêtre des Berbères est "Madghis El-Abter" (Imadghassen). Ses descendants sont appelés l'El-Botr .

Je te conseille de lire le livre L'Histoire des Berbères, d'Ibn Khaldoun
merci pour l information mais je vois que tu n en as copier que ce qu ilte plait mais tu n as pas evoque le pere de mazigh
en tout cas moi en tant qaue berber musulman de la branche ichelhines que ibnou khaldoun n a evoque qu en montrant du doigt les montagnes de l atlas et a dit derriere ces montagnes il y a des emirs et des akials bien repectables ce sont nous les chleuhs et on ne cherche ni le pouvoir ni autre sauf la reconnaissance de notre la&ngue tachelhit et son ecriture avec les lettres dont est ecrit le saint coran car nous sommes des musulmans endurcis et nous aimons notre langue que les ignorants appellent tamazight soit a la tele soit a la radio bafouant et excluant notre editentite et nos racines avec l aide du makhzen et des racistes amassikhs
salam
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
merci pour l information mais je vois que tu n en as copier que ce qu ilte plait mais tu n as pas evoque le pere de mazigh
en tout cas moi en tant qaue berber musulman de la branche ichelhines que ibnou khaldoun n a evoque qu en montrant du doigt les montagnes de l atlas et a dit derriere ces montagnes il y a des emirs et des akials bien repectables ce sont nous les chleuhs et on ne cherche ni le pouvoir ni autre sauf la reconnaissance de notre la&ngue tachelhit et son ecriture avec les lettres dont est ecrit le saint coran car nous sommes des musulmans endurcis et nous aimons notre langue que les ignorants appellent tamazight soit a la tele soit a la radio bafouant et excluant notre editentite et nos racines avec l aide du makhzen et des racistes amassikhs
salam
Ne parle pas au nom des chleuhs , l'IRKAM est composer de 80% de chleuhs , ils ont opté pour la graphie tifinagh .

Je te met au défi de citer un seul linguiste amazigh qui appelle a transcrire tamazight en caractères araméen (dit arabe).
 

chleuh pur

achilhi
Ne parle pas au nom des chleuhs , l'IRKAM est composer de 80% de chleuhs , ils ont opté pour la graphie tifinagh .

Je te met au défi de citer un seul linguiste amazigh qui appelle a transcrire tamazight en caractères araméen (dit arabe).
je te defie de me citer un seul amassikh dans l IRCAN digne de parler au nom des amazihgs
je te defie et je defie l ircan de lancer un referendum pour voir ce que veulent
les ichelhins
les amazihgs
les rifains
tu seras bien ebahi quand tu verras les chleuhs;les amazighs et les rifains vouloir ecrire leurs langues ethniques avec les lettres arabes du coran a l instar de leurs ancetres
les 80 pour cent dont tu parles ne sont que des rejets de la societe chleuh rejetes par a meme leurs parents et leurs tribus tu n as qu a verifier l obscurete ou vivent ces individus pro sionistes et evangilistes
l ircan qui veut dire la salete est un made in makhzen end occident et sion
et tu evites de repondre a ma question que je te reposes encore une fois MAZIGH est le fils de qui ,
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
je te defie de me citer un seul amassikh dans l IRCAN digne de parler au nom des amazihgs
je te defie et je defie l ircan de lancer un referendum pour voir ce que veulent
les ichelhins
les amazihgs
les rifains
tu seras bien ebahi quand tu verras les chleuhs;les amazighs et les rifains vouloir ecrire leurs langues ethniques avec les lettres arabes du coran a l instar de leurs ancetres
les 80 pour cent dont tu parles ne sont que des rejets de la societe chleuh rejetes par a meme leurs parents et leurs tribus tu n as qu a verifier l obscurete ou vivent ces individus pro sionistes et evangilistes
l ircan qui veut dire la salete est un made in makhzen end occident et sion
et tu evites de repondre a ma question que je te reposes encore une fois MAZIGH est le fils de qui ,
Nous sommes tous des descendants de "Mazigh" , rifain , chleuh ...T'es là juste pour séparer les amazighs, c'est tout simplement dommage...!!!!


Quand à l'ircam , il est vrais que ses memberes sont des makhzaniens mais ils sont des chercheurs et des linguiste aussi , ils sont les mieux placés pour parler de choix des caractères de transcription de tamazight ...
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Résume nous donc où on est à présent???
45 associations du mouvement amazigh se sont réunies à Agadir le 12 et le 13 mars ,ces associations sont mis d'accord pour boycotter le prochain référendum sur la Constitution s'il ne reconnait pas la langue amazighe et arabe comme deux langues nationales et officielles du Maroc à titre d’égalité.
 

Tharbat

💙💚💛
Contributeur
Nul ne le sait ;)
iwa nous devons nous rassurer d'abord!!

j'ai maintes fois demander comment ça va être cette officialisation....comment ça va être ..et dans quels secteurs pour commencer...personne ne peut répondre ou quoi??

j'ai l'impression l' idée n'est pas encore nait::

même si les slogans sont là!
le meilleur que j'ai entendu jusqu'à présent c'est:
amazighia wataniya ,nouridouha rasmiya
:cool:
 

chleuh pur

achilhi
Par Moha arehal in le monde amazigh décembre 2006

Histoire de la constitution marocaine

Le processus de se doter d’un texte fondateur a été initié au Maroc avant le protectorat. La première proposition émane d’un groupe de panarabistes, elle consiste dans un projet de constitution reproduisant à l’identique les constitutions des Etats panarabistes du Moyen Orient. Ensuite, deux propositions de constitution ont été proposées en 1906. Enfin, Le projet le plus complet et le plus important selon les spécialistes de la question constitutionnelle au Maroc est celui que le journal tangérois « lissan al maghrib », la voix de l’occident, a publié en 1908. ce projet comprend 93 articles, répartis en 4 chapitres, et concernent l’organisation de certains secteurs de la vie politique et sociale.

Après l’accès du pays au statut d’un Etat national indépendant, un projet de constitution a été proposé en 1962 pour un référendum national. Après son adoption, il devint la première constitution du pays, donnant ainsi forme au Maroc de Hassan II. Ce texte a été soumis à des modifications qui ont fait objet de référendums dont le OUI l’emporte souvent en 1970, 1972, 1992 et, pour la dernière fois, en 1996. C’est ce dernier texte qui reste encore en vigueur. Les changements apportés n’ont fait que rarement objet de débat public, ils demeurent l’apanage des experts désignés par le palais.
tu confonds les choses ?LISSAN AL MAGHRIB , ce n est pas LA voix de l occident tu fais la meme ereur que celle faite par ceux qui ont traduit la bible ou le coran
 
La vocation de l'IRCAM n'a jamais été d'officialisé le tamazight, mais de la standardisée et d'en faire la promotion dans toutes ses formes d'expression (cinema, musique, théatre), faire en sorte que les enfants puissent y être confrontée pour que ca fasse vibrer leur fibre "berbere". Et cette nouvelle langue ne sera jamais officialisée car elle ne correspond pas a la réalité linguistique du Maroc. L'alphabet tifinagh est étranger au Maroc, c'est un fait. Seules quelques ethnies berberes maitrisait l'écriture (les Touaregs et quelques peuples en Libye, d'ou le nom d'alphabet lybico-berbere). Les autres berberes, a l'instar du reste de l'Afrique, est de tradition orale et non écrite, l'écriture venant du Croissant Fertiles (le premier alphabet est l'alphabet phénicien). La maitrise de l'écriture est venu avec les Arabes et c'est de cette periode la que date les premiers manuscripts berberes (en dialecte berbere mais écris avec un alphabet arabe). Le choix du tifinagh est juste un moyen de dire "le berbere prédate l'arabe" ce qui est vrai, mais toujours est-il qu'il n'est pas légitime et que ca sera pas demain la veille que tu aura cette écriture affichée sur toutes nos institutions. Les riffains qui l'avais adoptées en 2003 (puis ca a été interdit) cela n'avais que pour affirmer des buts séparatistes.

Le tamazight standard ne sera jamais standardisé, le Roi n'est pas fou, il sait trés bien que ces revendications représente une minorité, la majorité des berberes sont au contraire fier de maitriser l'arabe standard et sont parfaitement polyglottes.
 
Et bien sur par berberes je dis "berberophones". Car même cette denomination "berbere" et "arabe" ca date de la colonisation. Avant tu avais des Rbattis, des Fassis, des Riyafas, des Chleuhs, des Jballas, des Sahrawis... on se fichais de savoir qui parlais quoi, la langue officielle des institution, de la couronne, ca a toujours été l'arabe, des dynasties arabes comme les Saadiens, les Idrissides ou les Alaouites aux dynasties berberes comme les Almohades ou les Almovarides, meme Al Khattabi voulais l'arabe pour sa republique du Rif (regardez juste les billets de banques). Tu avais des Soussi arabes et des Soussis chleuhs, tu avais des tribus arabes qui parlait berberes et des tribus berberes qui parlait arabes. Le Maroc c'est un grand melting pot, unit sous une langue qui est l'arabe. Si tu officialise une deuxieme langue, effectivement tu sépare car tu dis il y'a un peuple arabe et un peuple berbere. Ce qui est faux. Tu as un peuple marocain.. et quand tu es UN peuple, tu as UNE langue officielle. Pas comme le Canada ou tu as le peuple anglais et le peuple francais.
 

amssrem

nec dh'mazigh
Et bien sur par berberes je dis "berberophones". Car même cette denomination "berbere" et "arabe" ca date de la colonisation. Avant tu avais des Rbattis, des Fassis, des Riyafas, des Chleuhs, des Jballas, des Sahrawis... on se fichais de savoir qui parlais quoi, la langue officielle des institution, de la couronne, ca a toujours été l'arabe, des dynasties arabes comme les Saadiens, les Idrissides ou les Alaouites aux dynasties berberes comme les Almohades ou les Almovarides, meme Al Khattabi voulais l'arabe pour sa republique du Rif (regardez juste les billets de banques). Tu avais des Soussi arabes et des Soussis chleuhs, tu avais des tribus arabes qui parlait berberes et des tribus berberes qui parlait arabes. Le Maroc c'est un grand melting pot, unit sous une langue qui est l'arabe. Si tu officialise une deuxieme langue, effectivement tu sépare car tu dis il y'a un peuple arabe et un peuple berbere. Ce qui est faux. Tu as un peuple marocain.. et quand tu es UN peuple, tu as UNE langue officielle. Pas comme le Canada ou tu as le peuple anglais et le peuple francais.
pourquoi tu mens abdelkrim el kahtabi etait berbere parlais le berbere il avait appris larabe tous comme il avait appris lespagnole , il ecrivait dans les langue que on lui a imposer cest pas difficile , toi meme tu le dis que le tifinagh avait etait interdit donc pas le chois pour personne , l'arabe cetait pour etre sous la baniere de lislam et non pas pour que le maroc devienne un pays arabe , pour la simple raison que lon est pas des arabes , cest la la diference.

tu nous prend pour des abrutis un pays arabe cest unpays ou vit des arabes
un pays anglais cest un pays ou vive des anglais etc...

ce qui veut dire que les berberes avaient accepter lislam pas de devenir des arabes
ce qui veut dire que le marocain pour quil nyest pas de direfence entre arabophone et berberophone il faut rayer le mot pays (des) arabes sa ne conrespond pas au maroc dont la culture et racine de tous marocain est berbere.
 
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