Contre vents et marées, Benkirane tient à sa hausse : Le coût de la vie malmené

On est pas encore dans la situation grecque, mais on suit la trajectoire malgré tout et mieux vaut etre trop prudent que pas assez. Les 9% sont loin d'etre de l'intox puisque pas plus tard qu'hier on annoncait deja avoir recours à l'emprunt sur les marchés pour boucler l'année, et avec une baisse de la frequentation touristique, une baisse du prix des matiere premiere et donc les phosphates ca risque de faire mal.

geronimmo.... tu plaisantes j'espère... le recours à l'emprunt national et international est une chose qui existe depuis les premier jours de l'état!!!! ça se fait dans le monde entier.... ça s'appel des bons du trésor!!! l'état fait appel à l'épargne publique et privé... :eek:
Nous ne suivons pas la même trajectoire de la Grèce...
La baisse éventuelle des phosphates est 1 conjoncturelle, 2 le Maroc a les moyens (même avec une baisse) de rentrer les mêmes sommes d'argent par les phosphates.. Nous sommes les leaders du monde en phosphates avec 700 ans de réserves.
 
On est pas encore dans la situation grecque, mais on suit la trajectoire malgré tout et mieux vaut etre trop prudent que pas assez. Les 9% sont loin d'etre de l'intox puisque pas plus tard qu'hier on annoncait deja avoir recours à l'emprunt sur les marchés pour boucler l'année, et avec une baisse de la frequentation touristique, une baisse du prix des matiere premiere et donc les phosphates ca risque de faire mal.

On ne suit pas la trajectoire grecque. Effectivement, il y a des ressemblances (orientation à dominante agricole méditerranéenne et plus généralement absence de véritables créneaux économiques, technologiques et industriels, spécifiques, à fortes valeurs ajoutées, porteurs).
Mis à part cela, les populations, les classes socio-professionnelles, le vieillissement, la formation des coûts de revient, des prix, du niveau de vie, les consommations et besoins générés, comme les opportunités de developpement, l'importance des secteurs informels, nous distinguent trés fortement.
De Gaulle disait "quand le bâtiment va tout va", les espagnols ont découvert que quand tout est construit il reste une bulle immobilière ...
La Grèce est construite, elle doit désormais innover car nombre de secteurs traditionnels sont saturés alors que le Maroc est toujours en construction et il y a même des carences (secteur de l'habitat, modernisation de l'agriculture, agro-industrie etc..) ...
Les investisseurs étrangers viennent chercher la croissance "traditionnelle" chez nous, celle portée par un savoir faire qu'ils ont, mais qui n'est plus rentable chez eux. Nombre de groupes s'installent, délocalisent ou cherchent des marchés ou opportunités, preuve qu'il y a encore beaucoup à faire.
Ce qui nous manque c'est les moyens (compétences humaines, scientifiques, techniques, administratives, ressources financières et surtout controle des marchés, optimisation des dépenses, rentabilisation des efforts) pour accélérer la dynamique de développement car les chantiers à développer sont encore nombreux grâce à Dieu.
Ce manque de moyen financier est aussi conséquent à la faible valeur ajoutée générée par nos exportations, qui elle résulte d'une sous-valorisation de nos productions, du fait de la "stabilité artificielle compensée" des prix dans une conjoncture internationale haussière. Donc il s'avère necessaire de revaloriser les prix, c'est ce à quoi s'attaque le gouvernement contre vents et marées.
 

thitrite

Contributeur
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En quoi un constat devient un souhait pour toi j'arrive pas a comprendre le raisonnement là?

Ben justement les causes grecques et espagnoles sont similaires a celles du Maroc, en terme de de structures de l'economie (faible industrialistation, secteur des services important, l'Etat comme principal employeur, evasion fiscale et economie parallele importante etc.....

Si mes propos sont exageré que dire des propos de Lahcen Daoudi ministre de l'enseignement sup quand il dit que le Maroc risque d'avoir recours au FMI?
tu devrais d'abord savoir pourquoi la Gréce et l'Espagne en sont arrivé là . et Daoudi n'a pas assimilé le cas préoccupant du Maroc à la Gréce ni à l'Espagne .
 
tu devrais d'abord savoir pourquoi la Gréce et l'Espagne en sont arrivé là . et Daoudi n'a pas assimilé le cas préoccupant du Maroc à la Gréce ni à l'Espagne .

Ben pour les meme raison qui font qu'a mon sens le Maroc doit revoir sa copie sur certains chantiers et dossiers et qui sont principalement du au laxisme des autorités. Commes les riches qui ne paient pas d'impots ou tres peu.
 
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