Corruption : le maroc perd encore des places

La corruption prospère au Maroc. C’est en tout cas ce qui ressort de l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2015 publié le 27 janvier par Transparency International. Le Royaume est ainsi classé 88e sur 168 pays avec un score de 36 sur 100. Par rapport à l’IPC 2014 et avec le même nombre de pays évalués, il a perdu 8 places au classement et 3 points au score. Le Maroc est précédé dans ce classement par 15 pays d’Afrique et 9 de la région Mena. Une situation qui "traduit l’image dégradée qu’ont de notre pays les agences spécialisées dans les questions de gouvernance et de lutte contre la corruption", d’après le bureau exécutif de l’ONG à Rabat.

Source : leconomiste
 
Le contraire m'aurai étonné
Je suis pas de ton avis, il y une politique de sensibilisation énorme au Maroc depuis quelques années qui porte ses fruits, puis je trouve que la corruption est déplus en plus caché, je compare le Maroc d'aujourd'hui et le Maroc s'il y a 20 ans, et c'est très encourageant pour l'avenir. Après c'est le point de vue d'un ressortissant qui passe un mois par an au Maroc,.
 
Je suis pas de ton avis, il y une politique de sensibilisation énorme au Maroc depuis quelques années qui porte ses fruits, puis je trouve que la corruption est déplus en plus caché, je compare le Maroc d'aujourd'hui et le Maroc s'il y a 20 ans, et c'est très encourageant pour l'avenir. Après c'est le point de vue d'un ressortissant qui passe un mois par an au Maroc,.
Ben oui vous ne passez qu'un mois par an au maroc ........................sinon vous changeriez vite d'avis
 
Pas étonnant...
Il faut des peines exemplaires pour ceux qui se font attraper, qu'ils soient policiers, juges, notaires, avocats médecins, fonctionnaires ou simples citoyens ! Car il faut punir les corrupteurs aussi.
 

Tancredi

Moramora
VIB
Pas étonnant...
Il faut des peines exemplaires pour ceux qui se font attraper, qu'ils soient policiers, juges, notaires, avocats médecins, fonctionnaires ou simples citoyens ! Car il faut punir les corrupteurs aussi.
Oui ! les peine ne sont pas de tout exemplaires actuellement !

Voir les cas des élus qui se sont fait chopper dernièrement pour corruption ; ils ont eu, eux qui devraient être exemplaire dans la lutte contre la corruption de par leur état d’élus, seulement 8 mois avec sursis et 10.000 dirhams d’amende. :fou:
 
A

AncienMembre

Non connecté
Oui ! les peine ne sont pas de tout exemplaires actuellement !

Voir les cas des élus qui se sont fait chopper dernièrement pour corruption ; ils ont eu, eux qui devraient être exemplaire dans la lutte contre la corruption de par leur état d’élus, seulement 8 mois avec sursis et 10.000 dirhams d’amende. :fou:
Et oui des élus corrompus jugés par des juges corrompus cela ne pouvait déboucher que sur du sursis. Pour éviter le sursis mieux vaut embrasser quelqu'un en public ou manger en public durant le ramadan ou simplement dire ce que l'on pense. Maroc, pays sous développé est un euphémisme lorsque l'on observe la manière avec laquelle le Maroc est dirigé.
 
Salut,
J'aimerais saluer l'inventeur de l'appareil de mesure de l'indice de perception de la corruption, pour peu qu'il soit connu et qu'il ait déposé un brevet de pure invention ...

Un classement bidonné, pouvant donner lieu à différentes interprétations : être perturbé par le facteur humain d'appréciation (perception), comme traduisant aussi une plus grande conscience citoyenne, plus soucieuse de la gestion des deniers publics, ce qui, au contraire, signerait un phénomène salutaire ...

Un classement au relent "politisé" en période pré-électorale qui ne trompe pas et ne doit pas nous faire perdre de vue l'intérêt national, au delà de toute considération politicienne ...

La lutte contre la corruption progresse, cela est indéniable, elle reste cependant timorée, dans la mesure où elle prétend se concilier avec la préservation des intérêts des entrepreneurs potentiels, d'éviter leur désintéressement, une fuite des capitaux ou des investisseurs.

Par ailleurs la corruption change de forme et de nature, devenant de plus en plus sophistiquée, s'adaptant et trouvant de nouvelles voies en exploitant les failles réglementaires ou procédurières.

Ce que l'on peut reprocher, c'est que cette lutte progresse lentement et butte à la fois au niveau de la prévention, de l'anticipation, comme de l'absence de développement de référentiels, d'index permettant de la confiner progressivement.

La corruption est multiforme, même l'informel l'alimente, couvrant plusieurs champs de transactions, pouvant parfois devenir coercition implicite ou "bâton dans les roues" paralysant des projets sains, impliquant un nécessaire traitement sectoriel adapté, faisant de la lutte contre la corruption une lourde tâche du fait de la multiplicité des acteurs, de la complexité technique parfois sous-jacente.

Mettre au point des bases de données, des procédures de contrôle pour limiter le jeu, comme une responsabilisation juridique et pénale de tous les intervenants dans les transactions ou marchés publics pourraient contribuer à réduire les éventuelles collusions d’intérêts au détriment de celui public ...
 
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Yoel1

VIB
Je sais que la corruption existe bien au Maroc, et que la corruption est peut être encore forte, mais je peux aussi d'assurer que en Europe de l'est c'est pire. Pourtant certains sont dans l'UE.

Est elle comparable? la corruption du Maroc est entre chaque individu un jeu de corrompeur /corrompu du pompiste au col blanc
 
Salut,
Des thermoscopes fiorentins aux corrupto-percepto-scopes
Repérage de 0° température de la fortune fondante printanière, 100° température d'évaporation

Protocole : avec des sources et des écart-types pour donner une forme mathématique, peu probable, ni probante :joueur:

Extrait du site de Transparency
Indice de perception de la corruption 2015
Note synthétique sur la méthodologie
L’indice de perception de la corruption rassemble des données provenant d’un certain nombre de différentes sources qui donnent des indications sur la perception qu’ont les milieux d’affaires et les experts nationaux du niveau de corruption dans le secteur public.
Le calcul de l’IPC suit les étapes ci-dessous :
1. Sélection des sources de données : chaque source de données doit remplir les critères suivants afin d’être considérée comme une source valable pour construire l’indice de perception de la corruption
Mesurer la perception de la corruption du secteur public
Se baser sur une méthodologie fiable et valide, qui classe et note plusieurs pays selon la même échelle
Provenir d’une institution crédible et être répétée régulièrement
Permettre une variation suffisante entre les notes pour pouvoir différencier les pays.
L’IPC 2015 est calculé en utilisant 12 différentes sources de données provenant de 11 institutions qui enregistrent les perceptions de la corruption sur un an. Ces sources sont exposées en détail dans le document de description des sources accompagnant l’IPC.
2. Standardisation des sources de données sur une échelle allant de 0 à 100 ; 0 correspondant au plus haut niveau de corruption perçue et 100 correspondant au plus bas niveau de corruption perçue. On soustrait pour cela aux différentes notes d’un ensemble de données la moyenne de l’ensemble puis on divise par l’écart-type. Les notes z obtenues sont ensuite ajustées pour avoir une moyenne d’environ 45 et un écart-type d’environ 20, afin que l’ensemble de données corresponde à l’échelle de 0 à 100 de l’IPC. La moyenne et les écarts-types utilisés sont calculés sur la base de l’indice 2012, afin que les résultats ainsi remis à l’échelle soient comparables d’une année à l’autre, avec 2012 comme année de référence.
3. Calcul de la note moyenne : pour qu’un pays ou un territoire figure dans l’IPC, trois sources au minimum doivent l’avoir évalué. La note du pays dans l’IPC est alors calculée en faisant la moyenne des notes standardisées disponibles pour ce pays ou territoire. Les notes sont arrondies à des nombres entiers.
4. Indiquer la marge d’erreur : l’IPC est accompagné d’une erreur type et d’un intervalle de confiance associés à la note, qui indiquent la variation dans les notes des sources de données disponibles pour ce pays ou territoire.

Problème : couleur des sources ?
Les sources feraient mieux de transmettre les dossiers à la Justice.
 
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