La justice s'intéresse de près à l'un de ses porte-paroles. Et les soupçons s'accumulent...
La justice a élargi son enquête sur Philippe Doucet, porte-parole de Manuel Valls pour la campagne de la primaire de gauche, soupçonné d'avoir commis des irrégularités dans la gestion d'Argenteuil, dont il fut maire de 2008 à 2014.
Ce député socialiste du Val-d'Oise, âgé de 55 ans, est visé par une enquête, confiée à un juge d'instruction depuis 2015, qui porte sur certains marchés publics et de possibles emplois fictifs.
La mairie d'Argenteuil avait déposé plainte en juillet et septembre 2014, quelques mois après l'élection du nouveau maire Les Républicains. Elle dénonçait notamment l'absence de mise en concurrence dans le cadre de marchés d'assainissement des eaux passés par l'ancienne équipe.
L'enquête porte également sur l'hebdomadaire "L'Argenteuillais", dont la publication aurait été confiée, sans appel d'offres, à la société d'un élu municipal du Val-d'Oise, proche de Philippe Doucet.
Les investigations ont aussi mis en lumière, qu'à partir de son élection aux législatives de juin 2012, trois personnes payées comme chargées de mission de la mairie auraient en réalité été employées comme assistantes parlementaires du député.
Le parquet national financier a pris le 5 septembre un réquisitoire supplétif, autorisant le juge Serge Tournaire à enquêter sur des faits nouveaux, portant sur un marché d'assainissement des eaux passé par la communauté d'agglomération d'Argenteuil-Bezons.
"Je n'ai jamais été mis en cause, ni même convoqué et n'ai donc jamais pu m'expliquer sur l'ensemble de ces faits que je conteste avec la plus grande vigueur", a réagi l'intéressé.
nouvelobs
mam
La justice a élargi son enquête sur Philippe Doucet, porte-parole de Manuel Valls pour la campagne de la primaire de gauche, soupçonné d'avoir commis des irrégularités dans la gestion d'Argenteuil, dont il fut maire de 2008 à 2014.
Ce député socialiste du Val-d'Oise, âgé de 55 ans, est visé par une enquête, confiée à un juge d'instruction depuis 2015, qui porte sur certains marchés publics et de possibles emplois fictifs.
La mairie d'Argenteuil avait déposé plainte en juillet et septembre 2014, quelques mois après l'élection du nouveau maire Les Républicains. Elle dénonçait notamment l'absence de mise en concurrence dans le cadre de marchés d'assainissement des eaux passés par l'ancienne équipe.
L'enquête porte également sur l'hebdomadaire "L'Argenteuillais", dont la publication aurait été confiée, sans appel d'offres, à la société d'un élu municipal du Val-d'Oise, proche de Philippe Doucet.
Les investigations ont aussi mis en lumière, qu'à partir de son élection aux législatives de juin 2012, trois personnes payées comme chargées de mission de la mairie auraient en réalité été employées comme assistantes parlementaires du député.
Le parquet national financier a pris le 5 septembre un réquisitoire supplétif, autorisant le juge Serge Tournaire à enquêter sur des faits nouveaux, portant sur un marché d'assainissement des eaux passé par la communauté d'agglomération d'Argenteuil-Bezons.
"Je n'ai jamais été mis en cause, ni même convoqué et n'ai donc jamais pu m'expliquer sur l'ensemble de ces faits que je conteste avec la plus grande vigueur", a réagi l'intéressé.
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