Couvrir le conflit à Gaza sous blocus informationnel, «une frustration absolue» pour les rédactions françaises

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Le 15 janvier, des journalistes manifestent leur droit à la liberté d'information à Gaza.


«C’est fou qu’on ne puisse pas couvrir ce désastre.» A Radio France, Etienne Monin, ancien correspondant à Jérusalem, est aujourd’hui affecté à temps plein à la coordination des sujets sur le conflit israélo-palestinien pour les différentes antennes. Il produit surtout un podcast hebdomadaire, Guerre au Proche-Orient, diffusé tous les vendredis à 18 heures.

Et se débat quotidiennement avec cette question : comment couvrir journalistiquement un conflit inaccessible, à cause du blocus informationnel imposé par Israël dans l’enclave palestinienne ?

Etienne Monin compte, lui, sur un réseau de contacts gazaouis pour lui fournir des éléments (sonores pour sa part). «Ce sont des gens qui ne sont pas journalistes, dit-il. Au début, c’étaient des contacts que j’avais gardés de mon temps comme correspondant. Ensuite, à chaque fois que je contactais une personne, je demandais le contact d’une autre personne.» Des anglophones exclusivement.

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