Attention : Le mot Babouche est un mot français. Le mot marocain correspondant est belgha ( belra).
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Garantir la qualité et protéger le consommateur. 23 unités de production certifiées C’EST officiel.
La labellisation de la babouche a bien démarré à Fès.
Ce dispositif entre dans le cadre de la protection de la babouche marocaine. Les artisans en sont conscients et demandent plus.
«Il faut fermer les frontières face à la babouche chinoise, importée massivement et écoulée sur le marché local à des prix dérisoires», indique l’un d’entre eux. Même son de cloche auprès des commerçants de la médina. Pour eux, les clients sont tentés par le prix de la babouche importée quoique celle-ci est généralement fabriquée à partir de matériaux synthétiques et se caractérise par une durée de vie très limitée. «La babouche reste un accessoire dont l’achat est occasionnel (fêtes, aïd…).
Il faut qu’elle séduit soit par le prix, soit par la qualité, soit les deux à la fois», estiment les commerçants. En effet, le Maroc compte quelques 17.000 babouchiers. La réponse des autorités marocaines face à leurs doléances est d’améliorer la qualité afin de produire notamment pour l’export. Pour cela, dans un premier temps, le département en charge de l’Artisanat a lancé le processus de certification de la babouche Ziouania de Fès et la babouche marocaine.
Cette certification, explique, Anis Birou, Secrétaire d’Etat, est obtenue après un processus d’analyses en laboratoire qui s’attache à déterminer le niveau d’hygiène et de résistance du produit. A Fès, les premières certifications ont été délivrées jeudi dernier. Au total, 23 unités de production de babouches ont réussi les tests de laboratoire relatifs aux normes de qualité.
Pour Birou, ces certifications visent à garantir la qualité, protéger le consommateur et l’environnement, préserver l’authenticité et promouvoir la babouche marocaine.
Notons que pour jouir de ce label, les babouches doivent répondre à un ensemble de critères. Lesquelles portent sur la détermination de la composition des tiges et des semelles, le mode d’assemblage, l’analyse chimique (colorants azoïques, chrome VI, formaldéhyde, PH) et l’analyse physico-chimique. Celle-ci concerne la résistance à l’abrasion de la semelle à l’usure, la liaison tige-semelle, la résistance à la flexion à sec, la résistance à la déchirure, la solidité des teintures au frottement et la rigidité de la semelle. Au terme de tout ce parcours, deux marques collectives de certification “babouche Ziouania de Fès et la babouche marocaine”, sont déposées par le département de Birou auprès de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (Ompic).
Ces marques pourront ainsi être attribuées à tout demandeur passant les tests avec succès.
SOURCE : http://www.leconomiste.com/article/fes-labelise-ses-babouches
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Garantir la qualité et protéger le consommateur. 23 unités de production certifiées C’EST officiel.
La labellisation de la babouche a bien démarré à Fès.
Ce dispositif entre dans le cadre de la protection de la babouche marocaine. Les artisans en sont conscients et demandent plus.
«Il faut fermer les frontières face à la babouche chinoise, importée massivement et écoulée sur le marché local à des prix dérisoires», indique l’un d’entre eux. Même son de cloche auprès des commerçants de la médina. Pour eux, les clients sont tentés par le prix de la babouche importée quoique celle-ci est généralement fabriquée à partir de matériaux synthétiques et se caractérise par une durée de vie très limitée. «La babouche reste un accessoire dont l’achat est occasionnel (fêtes, aïd…).
Il faut qu’elle séduit soit par le prix, soit par la qualité, soit les deux à la fois», estiment les commerçants. En effet, le Maroc compte quelques 17.000 babouchiers. La réponse des autorités marocaines face à leurs doléances est d’améliorer la qualité afin de produire notamment pour l’export. Pour cela, dans un premier temps, le département en charge de l’Artisanat a lancé le processus de certification de la babouche Ziouania de Fès et la babouche marocaine.
Cette certification, explique, Anis Birou, Secrétaire d’Etat, est obtenue après un processus d’analyses en laboratoire qui s’attache à déterminer le niveau d’hygiène et de résistance du produit. A Fès, les premières certifications ont été délivrées jeudi dernier. Au total, 23 unités de production de babouches ont réussi les tests de laboratoire relatifs aux normes de qualité.
Pour Birou, ces certifications visent à garantir la qualité, protéger le consommateur et l’environnement, préserver l’authenticité et promouvoir la babouche marocaine.
Notons que pour jouir de ce label, les babouches doivent répondre à un ensemble de critères. Lesquelles portent sur la détermination de la composition des tiges et des semelles, le mode d’assemblage, l’analyse chimique (colorants azoïques, chrome VI, formaldéhyde, PH) et l’analyse physico-chimique. Celle-ci concerne la résistance à l’abrasion de la semelle à l’usure, la liaison tige-semelle, la résistance à la flexion à sec, la résistance à la déchirure, la solidité des teintures au frottement et la rigidité de la semelle. Au terme de tout ce parcours, deux marques collectives de certification “babouche Ziouania de Fès et la babouche marocaine”, sont déposées par le département de Birou auprès de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (Ompic).
Ces marques pourront ainsi être attribuées à tout demandeur passant les tests avec succès.
SOURCE : http://www.leconomiste.com/article/fes-labelise-ses-babouches