A une semaine du second tour de l'élection présidentielle, le site Mediapart a publié samedi un document attribué à un ex-dignitaire libyen affirmant que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Ce document en arabe, signé par Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, aujourd'hui en exil, fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, M. Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". La note ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu.
Le 12 mars, M. Sarkozy avait qualifié de "grotesque" un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi.
Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du candidat-président, a dénoncé "une diversion grossière", imputée à "l'équipe de François Hollande" après l'irruption de DSK dans la campagne. Elle a relevé que les comptes de la campagne de 2007, plafonnés à 22 millions d'euros, avaient été validés par le Conseil constitutionnel, sans "aucune contestation".
Dans le camp adverse, Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de François Hollande, a demandé à M. Sarkozy de "s'expliquer devant les Français" face "à des éléments aussi graves". Un autre membre de l'équipe Hollande, Delphine Batho, a jugé que "l'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un juge indépendant s'impos(ai)ent".
Mediapart dit avoir obtenu cette note "ces tout derniers jours" de la part "d'anciens hauts responsables" libyens "aujourd'hui dans la clandestinité".
Homme de confiance du colonel Kadhafi, Moussa Koussa, devenu ministre des Affaires étrangères, a fait défection au régime de Tripoli avant de se rendre à Londres, puis au Qatar.
Dans la note, traduite par Mediapart, il précise que cet accord est consécutif à une "réunion tenue le 6/10/2006", à laquelle ont participé côté libyen "le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine".
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Ce document en arabe, signé par Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, aujourd'hui en exil, fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, M. Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". La note ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu.
Le 12 mars, M. Sarkozy avait qualifié de "grotesque" un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi.
Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du candidat-président, a dénoncé "une diversion grossière", imputée à "l'équipe de François Hollande" après l'irruption de DSK dans la campagne. Elle a relevé que les comptes de la campagne de 2007, plafonnés à 22 millions d'euros, avaient été validés par le Conseil constitutionnel, sans "aucune contestation".
Dans le camp adverse, Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de François Hollande, a demandé à M. Sarkozy de "s'expliquer devant les Français" face "à des éléments aussi graves". Un autre membre de l'équipe Hollande, Delphine Batho, a jugé que "l'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un juge indépendant s'impos(ai)ent".
Mediapart dit avoir obtenu cette note "ces tout derniers jours" de la part "d'anciens hauts responsables" libyens "aujourd'hui dans la clandestinité".
Homme de confiance du colonel Kadhafi, Moussa Koussa, devenu ministre des Affaires étrangères, a fait défection au régime de Tripoli avant de se rendre à Londres, puis au Qatar.
Dans la note, traduite par Mediapart, il précise que cet accord est consécutif à une "réunion tenue le 6/10/2006", à laquelle ont participé côté libyen "le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine".
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