Le journaliste Nadir Dendoune vient de sortir un documentaire touchant, juste, où il filme sa mère, Messaouda Dendoune, 82 ans, dans son quotidien en banlieue parisienne sur fond d'exil et de solitude. Un film qui trouve son public, mais qui peine à décider des diffuseurs.
Des figues en avril est d'abord une magnifique déclaration d’amour d’un fils pudique à sa mère, héroïne du quotidien. Messaouda Dendoune est arrivée en France à l’âge de 25 ans, pour rejoindre son mari, Mohand, qui y travaillait déjà. Elle vient de sa Kabylie natale, elle qui a « grandi avec les chèvres », comme elle le raconte dans le film, sans savoir parler, lire ou écrire le français. Elle élève ses neufs enfants, puis, plus tard, prend soin de ses petits enfants, et de son époux, malade. Atteint d'Alzheimer, il est finalement placé en maison médicalisée depuis un an. Son mari absent, ses enfants installés, Messaouda se retrouve seule dans son petit appartement de Seine Saint-Denis, dans la banlieu nord de Paris. Que ressent une mère de famille immigrée et exilée, découvrant la solitude ?
https://information.tv5monde.com/te...age-de-nadir-dendoune-sa-mere-immigree-231283
Des figues en avril est d'abord une magnifique déclaration d’amour d’un fils pudique à sa mère, héroïne du quotidien. Messaouda Dendoune est arrivée en France à l’âge de 25 ans, pour rejoindre son mari, Mohand, qui y travaillait déjà. Elle vient de sa Kabylie natale, elle qui a « grandi avec les chèvres », comme elle le raconte dans le film, sans savoir parler, lire ou écrire le français. Elle élève ses neufs enfants, puis, plus tard, prend soin de ses petits enfants, et de son époux, malade. Atteint d'Alzheimer, il est finalement placé en maison médicalisée depuis un an. Son mari absent, ses enfants installés, Messaouda se retrouve seule dans son petit appartement de Seine Saint-Denis, dans la banlieu nord de Paris. Que ressent une mère de famille immigrée et exilée, découvrant la solitude ?