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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.rtbf.be/info/societe/det...ter-plainte-a-la-sncb-pour-racisme?id=8383109
Deux usagers belgo-congolais ainsi que l’écrivaine flamande Saskia De Coster ont décidé de porter plainte contre la SNCB pour racisme. Cette dernière accuse le personnel de la SNCB d’avoir sanctionné les deux passagers noirs pour avoir retardé le train en y montant tardivement, alors que les passagers blancs montés au même moment n’ont, eux, pas été sanctionnés.
Et aussi
La lettre ouverte de Saskia De Coster
Les évènements se sont déroulés jeudi dernier, autour de 16 heures, sur les quais de la gare centrale à Bruxelles. La célèbre auteur flamande Saskia De Coster parvient tout juste à attraper son train pour Gand. Deux autres usagers, Kongolo Mbuyi et Chantal Bitota, un frère et une sœur, montent dans le train en même temps qu’elle. C’est en tout cas ce que l’écrivaine a raconté dans une lettre ouverte au patron de la SNCB, publiée dans De Morgen.
Selon sa version des faits, alors qu’elle-même et plusieurs autres passagers (blancs) s’assoient sans souci, le frère et la sœur d’origine congolaise, seront contraints de quitter le train par la conductrice. Celle-ci les aurait en outre insultés et accusés avec un langage injurieux de ne pas avoir de ticket, sans vérifier si c’était le cas.
Toujours dans sa lettre ouverte, Saskia De Coster affirme que c’est au moment où les deux passagers noirs lui ont signalé qu’ils ne comprenaient pas la langue de Vondel que l’accompagnatrice SNCB a menacé d’appeler la police des transports. Une fois le train arrivé à la prochaine gare (Bruxelles-Midi), la conductrice annonce un arrêt de dix minutes "pour un problème technique". En fait, ce sont deux agents de Securail (la brigade de sécurité des transports) qui viennent arrêter les deux passagers de couleur.
"Combien coûte un arrêt de dix minutes entre Bruxelles et Gand en pleine heure de pointe ?", adresse à cet égard la romancière à l’administrateur-délégué Jo Cornu dans sa missive.
"Pourquoi sommes-nous donc traités différemment ?"
Les agents de la brigade des transports auraient ensuite confié à l’auteur et aux deux passagers que cette conductrice avait déjà posé ce genre de problèmes par le passé. Pourtant, les deux passagers insultés et leur témoin se verront adresser une amende, car le train a bel et bien été retardé.
"C’est du racisme pur", dénonce Kongolo Mbuyi dans De Morgen. Ce dernier a d’ores et déjà annoncé qu’il allait porter plainte auprès de la SNCB et du Centre pour l’égalité des chances. "Cela fait quinze ans que je vis en Belgique, je connais les lois qui prévalent dans ce pays", a-t-il encore confié au Morgen.
Il ne comprend d’ailleurs toujours pas pourquoi il a été pris à partie par la conductrice. "Les portes du train étaient encore ouvertes, et trois autres personnes sont montées en même temps que nous. Pourquoi sommes-nous donc traités différemment ?". Saskia De Coster a également annoncé qu’elle allait porter plainte.
La SNCB a fait savoir qu’elle menait une enquête interne. "Si les faits sont avérés, alors c’est très grave. Nous condamnons fermement le racisme et la discrimination", a confié le porte-parole de l’entreprise publique au Morgen. Ce dernier a conseillé aux intéressés de ne pas payer l’amende mais d’introduire une plainte via le service client afin de pouvoir détailler au mieux le déroulé des événements.
Deux usagers belgo-congolais ainsi que l’écrivaine flamande Saskia De Coster ont décidé de porter plainte contre la SNCB pour racisme. Cette dernière accuse le personnel de la SNCB d’avoir sanctionné les deux passagers noirs pour avoir retardé le train en y montant tardivement, alors que les passagers blancs montés au même moment n’ont, eux, pas été sanctionnés.
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La lettre ouverte de Saskia De Coster
Les évènements se sont déroulés jeudi dernier, autour de 16 heures, sur les quais de la gare centrale à Bruxelles. La célèbre auteur flamande Saskia De Coster parvient tout juste à attraper son train pour Gand. Deux autres usagers, Kongolo Mbuyi et Chantal Bitota, un frère et une sœur, montent dans le train en même temps qu’elle. C’est en tout cas ce que l’écrivaine a raconté dans une lettre ouverte au patron de la SNCB, publiée dans De Morgen.
Selon sa version des faits, alors qu’elle-même et plusieurs autres passagers (blancs) s’assoient sans souci, le frère et la sœur d’origine congolaise, seront contraints de quitter le train par la conductrice. Celle-ci les aurait en outre insultés et accusés avec un langage injurieux de ne pas avoir de ticket, sans vérifier si c’était le cas.
Toujours dans sa lettre ouverte, Saskia De Coster affirme que c’est au moment où les deux passagers noirs lui ont signalé qu’ils ne comprenaient pas la langue de Vondel que l’accompagnatrice SNCB a menacé d’appeler la police des transports. Une fois le train arrivé à la prochaine gare (Bruxelles-Midi), la conductrice annonce un arrêt de dix minutes "pour un problème technique". En fait, ce sont deux agents de Securail (la brigade de sécurité des transports) qui viennent arrêter les deux passagers de couleur.
"Combien coûte un arrêt de dix minutes entre Bruxelles et Gand en pleine heure de pointe ?", adresse à cet égard la romancière à l’administrateur-délégué Jo Cornu dans sa missive.
"Pourquoi sommes-nous donc traités différemment ?"
Les agents de la brigade des transports auraient ensuite confié à l’auteur et aux deux passagers que cette conductrice avait déjà posé ce genre de problèmes par le passé. Pourtant, les deux passagers insultés et leur témoin se verront adresser une amende, car le train a bel et bien été retardé.
"C’est du racisme pur", dénonce Kongolo Mbuyi dans De Morgen. Ce dernier a d’ores et déjà annoncé qu’il allait porter plainte auprès de la SNCB et du Centre pour l’égalité des chances. "Cela fait quinze ans que je vis en Belgique, je connais les lois qui prévalent dans ce pays", a-t-il encore confié au Morgen.
Il ne comprend d’ailleurs toujours pas pourquoi il a été pris à partie par la conductrice. "Les portes du train étaient encore ouvertes, et trois autres personnes sont montées en même temps que nous. Pourquoi sommes-nous donc traités différemment ?". Saskia De Coster a également annoncé qu’elle allait porter plainte.
La SNCB a fait savoir qu’elle menait une enquête interne. "Si les faits sont avérés, alors c’est très grave. Nous condamnons fermement le racisme et la discrimination", a confié le porte-parole de l’entreprise publique au Morgen. Ce dernier a conseillé aux intéressés de ne pas payer l’amende mais d’introduire une plainte via le service client afin de pouvoir détailler au mieux le déroulé des événements.