Dieudonné : depuis "l'affaire", mon anti-racisme virulent a fait place à l'indifférence

infidel

PEACE & PORC !....
http://leplus.nouvelobs.com/contrib...e-virulent-a-fait-place-a-l-indifference.html
Se battre pour des causes justes, puis se rendre compte qu’elles servent des intérêts particuliers… Après l’affaire Dieudonné, notre contributrice, Sabine Colon, s’est rendu compte que l’anti-racisme s’éloignait souvent de son objectif. Comment est-elle passée du prosélytisme politique à l’indifférence ? C’est ce qu’elle nous raconte.

J’ai longtemps été une « indignée » de gauche, à conspuer les extrémistes en tout genre, racistes, homophobes, antisémites. J’ai souvent joué la commentatrice météo, moraliste à souhait, qui parle du climat délétère, nauséabond, des années trente, et j’en passe.

Aujourd’hui, je n’arrive plus à m’indigner. J’observe et commente les débats, je ne les vis plus. Discuter avec des militants d’extrême droite m’était impossible. J’aurais pu en regarder mourir et m’en délecter, c’était un de mes paradoxes. L’affaire Clément Méric m’avait bouleversée – et me bouleverse toujours. Mais à l’inverse, si Esteban Morillo avait subi le même sort, je me serais dit « tant mieux ». J’étais une petite dictatrice. J’étais une hystérique de la morale, une Fourest en herbe. Mais l’affaire Dieudonné a chamboulé mes schèmes moraux.

Il y-a beaucoup de membres de bladi qui se retrouve dans le témoignage de la demoiselle ?
 
Il y a beaucoup de membres de bladi qui se retrouve dans le témoignage de la demoiselle ?
Oui et non...
Je ne m'indigne plus comme à 20 ans...mais je suis écœuré quand même. Quand des vieilles idées reviennent, quand 50 ans d'évolution de la société sont remis en cause, quand tu entends des jeunes couiner à la décadence et réclamer finalement une France ancienne, les valeurs de ma grand-mère qui aurait 120 ans, il y a de quoi s'inquiéter...

Parce que ces valeurs (la famille traditionnelle, la condamnation de l'homosexualité, le déni du droit des femmes à disposer de leur corps, le retour du nationalisme, du religieux dans le politique etc.) ne sont jamais présentes sans le racisme et la xénophobie: c'est un "package" inévitable. Et que de toute façon on ne pense pas le futur avec des idées anciennes, sauf à faire de la régression un idéal.
Et c'est ce qu'on est en train de voir: une envie de "marche arrière", de retrouver l'hexagone dans ses frontières d'avant l'Europe etc. Mais avec tout ça, on aura forcément une remise en cause de l'immigration.

Lorsqu'elle dit: "J’ai définitivement rompu avec la gauche "touche pas mon pote", ces antifascistes en papier mâché, petits politiciens étriqués. J’ai rarement vu plus machiavélique qu’eux. " J'ai envie de lui répondre: "On en a rien à foutre: l'antiracisme ne s'est jamais joué au niveau d'assos qui ne faisaient que donner une visibilité au combat, voire le porter devant la justice...L'antiracisme réel, de terrain je veux dire, ne s'est joué qu'au niveau des relations amicales ou professionnelles, voire familiales. C'est là qu'il fallait changer des idées et qu'importe que Harlem Désir soit récupéré par le PS"...
 
Oui et non...
Je ne m'indigne plus comme à 20 ans...mais je suis écœuré quand même. Quand des vieilles idées reviennent, quand 50 ans d'évolution de la société sont remis en cause, quand tu entends des jeunes couiner à la décadence et réclamer finalement une France ancienne, les valeurs de ma grand-mère qui aurait 120 ans, il y a de quoi s'inquiéter...

Parce que ces valeurs (la famille traditionnelle, la condamnation de l'homosexualité, le déni du droit des femmes à disposer de leur corps, le retour du nationalisme, du religieux dans le politique etc.) ne sont jamais présentes sans le racisme et la xénophobie: c'est un "package" inévitable. Et que de toute façon on ne pense pas le futur avec des idées anciennes, sauf à faire de la régression un idéal.
Et c'est ce qu'on est en train de voir: une envie de "marche arrière", de retrouver l'hexagone dans ses frontières d'avant l'Europe etc. Mais avec tout ça, on aura forcément une remise en cause de l'immigration.

Lorsqu'elle dit: "J’ai définitivement rompu avec la gauche "touche pas mon pote", ces antifascistes en papier mâché, petits politiciens étriqués. J’ai rarement vu plus machiavélique qu’eux. " J'ai envie de lui répondre: "On en a rien à foutre: l'antiracisme ne s'est jamais joué au niveau d'assos qui ne faisaient que donner une visibilité au combat, voire le porter devant la justice...L'antiracisme réel, de terrain je veux dire, ne s'est joué qu'au niveau des relations amicales ou professionnelles, voire familiales. C'est là qu'il fallait changer des idées et qu'importe que Harlem Désir soit récupéré par le PS"...

Un exemple qui démontre le contraire, le secteur agricole dans son ensemble, on a créé un modèle d'agriculture dont on pèse à peine les conséquences désastreuses pour l'environnement, pour la santé, sans parler de l'intégrité des animaux d'élevage.
On observe un retour en arrière, certes cela reste marginal, des méthodes agricoles ancestrales qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires, l'agriculture intenssive tue, torture et détruit, vouloir maîtriser la nature en niant sa nature propre conduit à la catastrophe, nous devons nous adapter à elle pas le contraire.

C'est valable pour les médicaments, sur les millions de médicaments commercialisé rare sont ceux qui guerrissent, la plupart ne font que soulager ou retarder une mort certaines, encore un exemple qui montrer que le retour à la médecine traditionnelle n'est pas de la régression mais du bon sens.

C'est comme permettre à des homosexuels d'avoir des enfants alors que la nature ne l'autorise pas, c'est injuste pour les enfants, c'est contraire à la nature.

En quoi sortir de l'Europe ferait monter le racisme et en quoi dire qu'il faut stopper l'immigration serait une idée raciste ?
 
Oui et non...
Je ne m'indigne plus comme à 20 ans...mais je suis écœuré quand même. Quand des vieilles idées reviennent, quand 50 ans d'évolution de la société sont remis en cause, quand tu entends des jeunes couiner à la décadence et réclamer finalement une France ancienne, les valeurs de ma grand-mère qui aurait 120 ans, il y a de quoi s'inquiéter...

Parce que ces valeurs (la famille traditionnelle, la condamnation de l'homosexualité, le déni du droit des femmes à disposer de leur corps, le retour du nationalisme, du religieux dans le politique etc.) ne sont jamais présentes sans le racisme et la xénophobie: c'est un "package" inévitable. Et que de toute façon on ne pense pas le futur avec des idées anciennes, sauf à faire de la régression un idéal.
Et c'est ce qu'on est en train de voir: une envie de "marche arrière", de retrouver l'hexagone dans ses frontières d'avant l'Europe etc. Mais avec tout ça, on aura forcément une remise en cause de l'immigration.

Lorsqu'elle dit: "J’ai définitivement rompu avec la gauche "touche pas mon pote", ces antifascistes en papier mâché, petits politiciens étriqués. J’ai rarement vu plus machiavélique qu’eux. " J'ai envie de lui répondre: "On en a rien à foutre: l'antiracisme ne s'est jamais joué au niveau d'assos qui ne faisaient que donner une visibilité au combat, voire le porter devant la justice...L'antiracisme réel, de terrain je veux dire, ne s'est joué qu'au niveau des relations amicales ou professionnelles, voire familiales. C'est là qu'il fallait changer des idées et qu'importe que Harlem Désir soit récupéré par le PS"...

"Quand des vieilles idées reviennent, quand 50 ans d'évolution de la société sont remis en cause, quand tu entends des jeunes couiner à la décadence et réclamer finalement une France ancienne, les valeurs de ma grand-mère qui aurait 120 ans, il y a de quoi s'inquiéter..."

mais d'ou sort ce prejugé que "avant c'etait moins bien" ?
 
mais d'ou sort ce prejugé que "avant c'etait moins bien" ?
Le préjugé c'est de croire qu'"avant c'était mieux" et que nous sommes en période de décadence. Ces discours sont récurrents depuis des millénaires.
Je n'ai rien contre le passé en particulier, c'est juste que je ne lui accorde aucun avantage décisif. Si on me poussait à bout, je voudrais bien reconnaître que je suis dubitatif sur l'urbanisation et tout prêt à croire qu'un retour de la ruralité aurait quelques avantages...et encore...
Un exemple qui démontre le contraire, le secteur agricole dans son ensemble, on a créé un modèle d'agriculture dont on pèse à peine les conséquences désastreuses pour l'environnement, pour la santé, sans parler de l'intégrité des animaux d'élevage.
Je fais allusion à des idées qui concernent la société, le vivre-ensemble et pas les techniques ou l'industrie et l’agriculture dans tel ou tel domaine. On peut rêver du bio dans l'agriculture ou l'élevage, encore faut-il le faire pour les masses et non pour quelques initiés qui ont souvent un niveau de vie plus élevé que la moyenne.
 
Le préjugé c'est de croire qu'"avant c'était mieux" et que nous sommes en période de décadence. Ces discours sont récurrents depuis des millénaires.
Je n'ai rien contre le passé en particulier, c'est juste que je ne lui accorde aucun avantage décisif. Si on me poussait à bout, je voudrais bien reconnaître que je suis dubitatif sur l'urbanisation et tout prêt à croire qu'un retour de la ruralité aurait quelques avantages...et encore...

Je fais allusion à des idées qui concernent la société, le vivre-ensemble et pas les techniques ou l'industrie et l’agriculture dans tel ou tel domaine. On peut rêver du bio dans l'agriculture ou l'élevage, encore faut-il le faire pour les masses et non pour quelques initiés qui ont souvent un niveau de vie plus élevé que la moyenne.

"On peut rêver du bio dans l'agriculture ou l'élevage, encore faut-il le faire pour les masses et non pour quelques initiés qui ont souvent un niveau de vie plus élevé que la moyenne."

au moyen age tout etait bio


"Le préjugé c'est de croire qu'"avant c'était mieux" et que nous sommes en période de décadence. Ces discours sont récurrents depuis des millénaires."

pourquoi ca serait plus un prejugé que de parler des bienfaits de la modernité?
 
au moyen age tout etait bio

pourquoi ca serait plus un prejugé que de parler des bienfaits de la modernité?
Vive le bio au Moyen-Age!!
Tu connais l'espérance de vie en France en 1740? 25 ans...Bon on était pas vieux à 40 ans comme le croyait un bladinaute, c'est juste qu'il y avait une telle mortalité infantile que la moyenne est plombée.

"Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole. La hausse se poursuit à un rythme lent pendant le XIXe siècle, pour atteindre 45 ans en 1900. Pendant les guerres napoléoniennes et la guerre de 1870, l'espérance de vie décline brutalement et repasse sous les 30 ans.

Au cours du XXe siècle, les progrès sont plus rapides, à l'exception des deux guerres mondiales. Les décès d'enfants deviennent de plus en plus rares : 15% des enfants nés en 1900 meurent avant un an, 5 % de ceux nés en 1950 et 0,3 % (3,3 pour mille exactement) de ceux nés en 2012. La hausse de l'espérance de vie se poursuit grâce aux progrès dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers. En 2012, l'espérance de vie en France atteint 81,7 ans (78,5 ans pour les hommes et 84,9 ans pour les femmes)."
http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/graphiques_mois/esperance_vie_france/
 
Étonnant que la population française est augmentée depuis le 15 ime siècle . Statistiques tronquées .
Les maladies du 20 ième et 21 ieme siècle sont pires et il y en a de nouvelles .
 
Le préjugé c'est de croire qu'"avant c'était mieux" et que nous sommes en période de décadence. Ces discours sont récurrents depuis des millénaires.
Je n'ai rien contre le passé en particulier, c'est juste que je ne lui accorde aucun avantage décisif. Si on me poussait à bout, je voudrais bien reconnaître que je suis dubitatif sur l'urbanisation et tout prêt à croire qu'un retour de la ruralité aurait quelques avantages...et encore...

Je fais allusion à des idées qui concernent la société, le vivre-ensemble et pas les techniques ou l'industrie et l’agriculture dans tel ou tel domaine. On peut rêver du bio dans l'agriculture ou l'élevage, encore faut-il le faire pour les masses et non pour quelques initiés qui ont souvent un niveau de vie plus élevé que la moyenne.

Bien sur qu'on peut le faire pour les masses, ce qui posera des difficultés c'est au niveau des exportations, la France ne peut pas être le premier producteur de blé sans recourrir aux méthodes agricoles industrielles. Pourtant l'Allemagne et les pays scandinaves se dirrigent vers le tout bio.
Quant à la masse, on doit l'éduquer dans le respect des saisonnalités, on peut pas avoir des tomates toute l'année et du poulet dans tous les aliments transformés qu'il faut d'ailleurs éradiquer de notre alimentation.
 

Louisiane

Libre comme l'Art
VIB
"Quand des vieilles idées reviennent, quand 50 ans d'évolution de la société sont remis en cause, quand tu entends des jeunes couiner à la décadence et réclamer finalement une France ancienne, les valeurs de ma grand-mère qui aurait 120 ans, il y a de quoi s'inquiéter..."

mais d'ou sort ce prejugé que "avant c'etait moins bien" ?

C'est ce que j'allais dire, trop de gens confondent "évolution "avec "bonne évolution".
On peut évoluer dans le mauvais sens aussi ...
 
Pourtant l'Allemagne et les pays scandinaves se dirigent vers le tout bio.
Je m'en félicite mais le tout bio est quand même encore très loin en Allemagne:

"Selon le ministère de l’Agriculture, la surface consacrée à l’agriculture biologique a presque doublé entre 2001 et 2011. Elle est passée de 546 000 à plus d’un million d’hectares. Cela représente 6,1 % des surfaces cultivées en Allemagne."
http://www.connexion-francaise.com/...tendance-que-jamais-en-allemagne#.UvoZv_l5OSo
 
Vive le bio au Moyen-Age!!
Tu connais l'espérance de vie en France en 1740? 25 ans...Bon on était pas vieux à 40 ans comme le croyait un bladinaute, c'est juste qu'il y avait une telle mortalité infantile que la moyenne est plombée.

"Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole. La hausse se poursuit à un rythme lent pendant le XIXe siècle, pour atteindre 45 ans en 1900. Pendant les guerres napoléoniennes et la guerre de 1870, l'espérance de vie décline brutalement et repasse sous les 30 ans.

Au cours du XXe siècle, les progrès sont plus rapides, à l'exception des deux guerres mondiales. Les décès d'enfants deviennent de plus en plus rares : 15% des enfants nés en 1900 meurent avant un an, 5 % de ceux nés en 1950 et 0,3 % (3,3 pour mille exactement) de ceux nés en 2012. La hausse de l'espérance de vie se poursuit grâce aux progrès dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers. En 2012, l'espérance de vie en France atteint 81,7 ans (78,5 ans pour les hommes et 84,9 ans pour les femmes)."
http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/graphiques_mois/esperance_vie_france/


inversement ils vivaient surement mieux au Tachad ou au Soudan au moyen age que mainetnant

tu sais quand on parle de l'humanité c'est tout le monde pas la france seulement
 
inversement ils vivaient surement mieux au Tchad ou au Soudan au moyen age que mainetnant
Tu devrais te renseigner un peu sur le sujet...Après évidemment, il s'agit de savoir ce qu'on appelle vivre mieux. Les survivants, ceux qui dépassaient les 18 ans, vivaient peut-être mieux ;)
tu sais quand on parle de l'humanité c'est tout le monde pas la france seulement
En 1740 il est connu que les seuls chiffres fiables pour l'espérance de vie sont en France. Désolé...Si ça avait été ailleurs, j'en aurais peut-être parlé...
 
Vive le bio au Moyen-Age!!
Tu connais l'espérance de vie en France en 1740? 25 ans...Bon on était pas vieux à 40 ans comme le croyait un bladinaute, c'est juste qu'il y avait une telle mortalité infantile que la moyenne est plombée.

"Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole. La hausse se poursuit à un rythme lent pendant le XIXe siècle, pour atteindre 45 ans en 1900. Pendant les guerres napoléoniennes et la guerre de 1870, l'espérance de vie décline brutalement et repasse sous les 30 ans.

Au cours du XXe siècle, les progrès sont plus rapides, à l'exception des deux guerres mondiales. Les décès d'enfants deviennent de plus en plus rares : 15% des enfants nés en 1900 meurent avant un an, 5 % de ceux nés en 1950 et 0,3 % (3,3 pour mille exactement) de ceux nés en 2012. La hausse de l'espérance de vie se poursuit grâce aux progrès dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers. En 2012, l'espérance de vie en France atteint 81,7 ans (78,5 ans pour les hommes et 84,9 ans pour les femmes)."
http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/graphiques_mois/esperance_vie_france/


Le moyen âge s'étend du Ve au XVe siècle, tes exemples sont hors contexte historique.

De plus, depuis le XIXe siècle on a gagné en espérence de vie sauf que l'espérance de vie en bonne santé, et c'est la nuance qui faut apporter, recule, c'est bien de gagner des années de vie mais si c'est pour les vivre malade, dans les hopitaux, handicapé je ne voit pas trop ou se trouve le progrès.
Le fort taux de mortalité touchait surtout les gens qui vivaient dans les villes, où l'hygiène était inexitante.
 
Le moyen âge s'étend du Ve au XVe siècle, tes exemples sont hors contexte historique.
Merci mais j'ai une formation d'historien et j'étais au courant...Sam parle du Moyen Age et je lui répond avec la période la plus ancienne qui est étayée par des chiffres sûrs: 1740...
De plus, depuis le XIXe siècle on a gagné en espérance de vie sauf que l'espérance de vie en bonne santé, et c'est la nuance qui faut apporter, recule, c'est bien de gagner des années de vie mais si c'est pour les vivre malade, dans les hopitaux, handicapé je ne voit pas trop ou se trouve le progrès.
N'exagère pas quand même...l'espérance de vie en bonne santé en France actuellement est supérieure à l'espérance de vie en bonne santé du début du 20ème...
 
Le préjugé c'est de croire qu'"avant c'était mieux" et que nous sommes en période de décadence. Ces discours sont récurrents depuis des millénaires.
Je n'ai rien contre le passé en particulier, c'est juste que je ne lui accorde aucun avantage décisif. Si on me poussait à bout, je voudrais bien reconnaître que je suis dubitatif sur l'urbanisation et tout prêt à croire qu'un retour de la ruralité aurait quelques avantages...et encore...

Le retout à la ruralité est une réalité, on l'observe particulièrement dans les société occidentale, bien entendu cela reste encore marginal, bien qu'en Grèce à cause du climat économique catastrophique on voit des urbains retourner dans les zones rurales et se reconvertissent pas le secteur agricole.
De plus en plus d'hyper-urbains d'europe et d'amérique du nord font ce choix, quand dans les pays en voie de develloppement et du tiers monde on fuit vers les villes.

Tu ne trouves aucun intérêt à la ruralité car tes besoins actuels sont satisfait par notre modèle de société de consommation, au XIXe siècle deux courants de pensées économiques s'opposaient, le mercantilisme et la physiocratie, le premier s'appuiyait sur le fait que la richesse provient de l'or et de l'organisation d'une ficalité alors que le second expliquait que la seule richesse de l'homme est la Terre, je partage le second courant de pensé car nos besoins vitaux sont comblés par la Terre et non par l'or.

En tant qu'individus, tu peux acheter l'immeuble de plus chic de Paris, posséder des richesses comme des pierres précieuses, des tableaux de maître, des la haute technologie, tout ce qui découle du mercantilisme, si demain la modèle capitaliste s'éffondre tu n'auras plus rien, car ses biens ne répondrons pas à tes besoins vitaux.

Alors que la Terre te nourrit, te loge, te chauffe, par son travail tu deviens indépendant et libre.
 
Je m'en félicite mais le tout bio est quand même encore très loin en Allemagne:

"Selon le ministère de l’Agriculture, la surface consacrée à l’agriculture biologique a presque doublé entre 2001 et 2011. Elle est passée de 546 000 à plus d’un million d’hectares. Cela représente 6,1 % des surfaces cultivées en Allemagne."
http://www.connexion-francaise.com/...tendance-que-jamais-en-allemagne#.UvoZv_l5OSo


Bien entendu on observe un retour un arrière, si minime soit-il, l'important est de progresser dans ce sens, c'est pas en 10 ans qu'on va changer toute un secteur économique
on sait pertinament que le modèle actuel tue, et les consommateus, et les paysans du tiers monde, et les animaux qu'on torture à cause de l'élevage intenssif sans oublier la Terre qui est morte dont on est obligé de bourrer de phosphates et de planter des OGM pour qu'elle produise quelque chose.
 
Le retour à la ruralité est une réalité, on l'observe particulièrement dans les société occidentale, bien entendu cela reste encore marginal, bien qu'en Grèce à cause du climat économique catastrophique on voit des urbains retourner dans les zones rurales et se reconvertissent pas le secteur agricole.

Tu ne trouves aucun intérêt à la ruralité
On ne s'est pas compris je crois...je pense que l'urbanisation est la cause de bien de méfaits.
Le retour en milieu rural est d'abord pour des raisons économiques: je vais construire dans l'Aveyron pour ça (même si j'aime la campagne, l'idée du potager patin couffin).
Après un faible pourcentage de bobos vont s'établir dans des coins perdus alors qu'ils ont les moyens d'aller dans de grandes villes, mais ça reste une minorité par rapport à ceux qui subissent d'abord la pression économique pour décider de quitter la ville...
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Je ne me reconnais pas dans le témoignage de cette fille, car je n'ai jamais fait preuve d' antiracisme "virulent", je ne sais même pas ce que c'est (faut dire que touche pas à mon pote ça m'a jamais parlée pour les raisons historiques qu'on sait, je les trouvais "gentils" quand j'avais 8 ans lol). Mais je comprends complétement ce qu'elle veut dire.

Le simple fait de dire "Je suis antiraciste" est une arnaque, c'est comme si on disait : "Je n'ai aucune haine et je n'ai pas non plus de préjugés". Comment le savoir ? L'antiracisme, le "vrai", c'est d'abord un combat intellectuel, qui consiste à étudier l'histoire, la culture des gens racisés, ethnicisés ...
C'est clair que quand on croit cru que l'antiracisme était l'antiracisme festif "touche pas à mon pote", on devient haineux et orgeuilleux ("je ne peux pas discuter avec Le Pen, pas possible, je suis trop moral pour ça").

Et je vois qu'elle cite Chrsitiane Taubira et Esther Benbassa comme les références qu'elle a conservées : elle a tout compris. Je suis ravie de lire ça. Taubira et Benbassa ont travaillé dans le domaine de la lutte contre le racisme, politiquement pour l'une, intellectuellement pour l'autre ... C'est ça l'antiracisme, ce n'est pas une pétition de principe, c'est un travail, tout simplement.

Témoignage très intéressant donc et qui vise juste, même si moi-même je ne me reconnais pas là-dedans, j'ai la même opinion qu'elle sur la question.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
En quoi sortir de l'Europe ferait monter le racisme et en quoi dire qu'il faut stopper l'immigration serait une idée raciste ?

Je suis d'accord avec tout sauf ça. Dire "il faut stopper l'immigration" n'est pas forcément raciste, mais le dire tout seul est une idée complétement simpliste (je n'aime pas dire "populiste").
 
On ne s'est pas compris je crois...je pense que l'urbanisation est la cause de bien de méfaits.
Le retour en milieu rural est d'abord pour des raisons économiques: je vais construire dans l'Aveyron pour ça (même si j'aime la campagne, l'idée du potager patin couffin).
Après un faible pourcentage de bobos vont s'établir dans des coins perdus alors qu'ils ont les moyens d'aller dans de grandes villes, mais ça reste une minorité par rapport à ceux qui subissent d'abord la pression économique pour décider de quitter la ville...

Oui, c'est pour des raisons économiques mais lorsque les gens s'y établissent ils ouvrent les yeux et voient leur qualité de vie meilleure que si ils vivaient toujours en ville même en ayant un emploi.
Quand on ne connait que l'urbain il est difficile de comprarer, c'est lorsqu'on est issu du monde paysan ou qu'on s'y installe qu'on se rend compte.
Nous sommes issus de la Terre et c'est d'elle que nous tenons notre liberté.
Enfin tout ça pour dire que la régression est dans ceratins cas une nécessité.
 
Je suis d'accord avec tout sauf ça. Dire "il faut stopper l'immigration" n'est pas forcément raciste, mais le dire tout seul est une idée complétement simpliste (je n'aime pas dire "populiste").

Absolument d'accord, l'immigration n'explique pas à elle seule les problèmes economiques, c'est une raison parmis d'autres.
 
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