Amine
En mode pause
Moins d'une semaine après avoir été écarté des listes pour les élections régionales de mars 2010, Julien Dray, qui fait lobjet dune enquête pour abus de confiance, règle ses comptes. Dans un long billet paru hier sur son blog, le député PS de lEssonne revient sur la façon dont sa candidature a été rejetée. Vice-président du conseil régional dIle-de-France, il ne mâche pas ses mots : la direction du PS a voulu l« éliminer ». En bafouant la présomption dinnocence, estime Dray, elle sest mise en travers « des principes qui sont (ou étaient) au coeur de lidentité des socialistes ». Directement visé : François Lamy, le bras droit de la première secrétaire, Martine Aubry, qui « a réclamé ma mise à lécart au nom de lopinion ». Dray a pourtant proposé de « geler » la tête de liste en Essonne en attendant que la justice se prononce sur son sort, au plus tard le 15 décembre. En vain.
« Une maladresse tellement révélatrice »
Dray y voit la preuve dune opération destinée « à profiter de mon affaiblissement présent pour méliminer et me faire payer des faits politiques que lactuelle majorité du PS ne ma jamais pardonnés ». Convaincu dêtre pénalisé pour son engagement auprès de François Hollande ou de Ségolène Royal, le député accuse à demi-mot Aubry davoir donné son feu vert. « Si le patronage national nétait pas assez clair, il lest devenu quand notre première secrétaire sest félicitée de la décision, sexclamant même : On se demande ce que fait la justice il nest même pas mis en examen ! Commesi elle attendait justement que lacte daccusation tombe. Une maladresse dexpression, peut être, mais tellement révélatrice. » Ecarté des listes, Dray nentend pas en rester là. « Je maintiens ma candidature », assure-il. Le feuilleton nest pas terminé.
Le Parisien
« Une maladresse tellement révélatrice »
Dray y voit la preuve dune opération destinée « à profiter de mon affaiblissement présent pour méliminer et me faire payer des faits politiques que lactuelle majorité du PS ne ma jamais pardonnés ». Convaincu dêtre pénalisé pour son engagement auprès de François Hollande ou de Ségolène Royal, le député accuse à demi-mot Aubry davoir donné son feu vert. « Si le patronage national nétait pas assez clair, il lest devenu quand notre première secrétaire sest félicitée de la décision, sexclamant même : On se demande ce que fait la justice il nest même pas mis en examen ! Commesi elle attendait justement que lacte daccusation tombe. Une maladresse dexpression, peut être, mais tellement révélatrice. » Ecarté des listes, Dray nentend pas en rester là. « Je maintiens ma candidature », assure-il. Le feuilleton nest pas terminé.
Le Parisien