La décision de justice est « inédite », un couple rom de Meurthe-et-Moselle vient d’obtenir l’autorisation d’héberger le bébé qu’il avait acheté.
Le couple de 26 et 27 ans ne pouvait pas avoir d’enfant et était passé par des trafiquants pour obtenir celui-ci dès sa naissance, en mai 2013, contre plusieurs milliers d’euros.
En septembre dernier, les deux intermédiaires soupçonnés de « traite d’êtres humains » avaient été arrêtés puis placés en détention provisoire, le couple avait alors été interpellé et mis sous contrôle judiciaire.
Mais un juge pour enfants a finalement accepté que les "parents" bénéficient d’un droit de visite constatant l’état dépressif de l’enfant avant de les autoriser, fin août, à le récupérer à plein temps dans le cadre d’un « hébergement long ».
« Le juge a su entendre la réelle souffrance de l’enfant. C’est un dossier totalement atypique, une première en France », a affirmé l’avocate, précisant qu’elle allait lancer des démarches pour que le couple puisse l’adopter régulièrement.
Comme l’ont souligné certains médias, et à ceci près que l’enfant était déjà conçu au moment du contrat passé sur sa tête, il y a une similitude de taille avec la GPA : cet enfant a été arraché à sa mère contre de l’argent. Et la justice a préféré le remettre entre les mains de ses "propriétaires" plutôt que de les punir, au nom de l’ « intérêt supérieur de l’enfant »…
Puisque la politique menée tend à favoriser la GPA quand elle ne la défend pas directement, difficile de condamner ceux qui la pratiquent déjà… Que les « intermédiaires » soient poursuivis pour « traite d’êtres humains » est la moindre des choses, toutes les personnes publiques qui défendent la GPA ou ferment les yeux devant la présence d’agences américaines la proposant en France devraient l’être aussi.
Oui cet enfant allait mal. Mais qui peut croire qu’un enfant arraché à sa mère pour quelques euros aille bien ? Et qui peut assurer que le petit être devenu marchandise ne sera pas à nouveau abandonné s’il venait à ne pas satisfaire ses acheteurs ?
Sans se focaliser sur ce cas particulier, il faut relever qu’une loi qui ne sanctionne plus cautionne et encourage. Ce « droit à l’hébergement » n’est en fait qu’une reconnaissance a posteriori d’un « droit à l’enfant ».
Le processus est toujours le même sur bien des sujets et depuis des années : fermer les yeux sur un problème, feindre de le découvrir une fois établi, le normaliser en prétendant servir le bien puis le légaliser.
Le seul message que livre ici la justice est sa soumission à l’illégale irresponsabilité des parents et son encouragement pour tous ceux qui s’apprêtent à les imiter.
« L’intérêt supérieur de l’enfant » réside dans l’interdiction ferme de toute publicité directe ou indirecte pour la vente d’enfant et la punition de ceux qui bravent la loi.
Mais lorsque les juges choisissent de faire l’inverse, nombreux sont ceux qui applaudissent…
Qu’ils ne viennent pas ensuite jouer les pleureuses quand des enfants sous contrat sont abandonnés parce que non conformes aux attentes comme ce fut récemment le cas en Australie et en Angleterre.
(réseau mafieux du fils d'un millionnaire japonais= pourquoi personne n'en parle ?)
S’ils légitiment que l’enfant devienne un dû plutôt qu’un don, ils doivent assumer que les acheteurs soient satisfaits ou remboursés.
tiré de bd volt
mam
Le couple de 26 et 27 ans ne pouvait pas avoir d’enfant et était passé par des trafiquants pour obtenir celui-ci dès sa naissance, en mai 2013, contre plusieurs milliers d’euros.
En septembre dernier, les deux intermédiaires soupçonnés de « traite d’êtres humains » avaient été arrêtés puis placés en détention provisoire, le couple avait alors été interpellé et mis sous contrôle judiciaire.
Mais un juge pour enfants a finalement accepté que les "parents" bénéficient d’un droit de visite constatant l’état dépressif de l’enfant avant de les autoriser, fin août, à le récupérer à plein temps dans le cadre d’un « hébergement long ».
« Le juge a su entendre la réelle souffrance de l’enfant. C’est un dossier totalement atypique, une première en France », a affirmé l’avocate, précisant qu’elle allait lancer des démarches pour que le couple puisse l’adopter régulièrement.
Comme l’ont souligné certains médias, et à ceci près que l’enfant était déjà conçu au moment du contrat passé sur sa tête, il y a une similitude de taille avec la GPA : cet enfant a été arraché à sa mère contre de l’argent. Et la justice a préféré le remettre entre les mains de ses "propriétaires" plutôt que de les punir, au nom de l’ « intérêt supérieur de l’enfant »…
Puisque la politique menée tend à favoriser la GPA quand elle ne la défend pas directement, difficile de condamner ceux qui la pratiquent déjà… Que les « intermédiaires » soient poursuivis pour « traite d’êtres humains » est la moindre des choses, toutes les personnes publiques qui défendent la GPA ou ferment les yeux devant la présence d’agences américaines la proposant en France devraient l’être aussi.
Oui cet enfant allait mal. Mais qui peut croire qu’un enfant arraché à sa mère pour quelques euros aille bien ? Et qui peut assurer que le petit être devenu marchandise ne sera pas à nouveau abandonné s’il venait à ne pas satisfaire ses acheteurs ?
Sans se focaliser sur ce cas particulier, il faut relever qu’une loi qui ne sanctionne plus cautionne et encourage. Ce « droit à l’hébergement » n’est en fait qu’une reconnaissance a posteriori d’un « droit à l’enfant ».
Le processus est toujours le même sur bien des sujets et depuis des années : fermer les yeux sur un problème, feindre de le découvrir une fois établi, le normaliser en prétendant servir le bien puis le légaliser.
Le seul message que livre ici la justice est sa soumission à l’illégale irresponsabilité des parents et son encouragement pour tous ceux qui s’apprêtent à les imiter.
« L’intérêt supérieur de l’enfant » réside dans l’interdiction ferme de toute publicité directe ou indirecte pour la vente d’enfant et la punition de ceux qui bravent la loi.
Mais lorsque les juges choisissent de faire l’inverse, nombreux sont ceux qui applaudissent…
Qu’ils ne viennent pas ensuite jouer les pleureuses quand des enfants sous contrat sont abandonnés parce que non conformes aux attentes comme ce fut récemment le cas en Australie et en Angleterre.
(réseau mafieux du fils d'un millionnaire japonais= pourquoi personne n'en parle ?)
S’ils légitiment que l’enfant devienne un dû plutôt qu’un don, ils doivent assumer que les acheteurs soient satisfaits ou remboursés.
tiré de bd volt
mam