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[QUOTE="Docours, post: 13156974, member: 369717"] Peut-être parce que certains parents laissent leur morale personnelle, leurs convictions religieuses et leurs préjugés dicter ce qui doit, ou non, être transmis à leurs enfants. Alors que l'école se pose dans une démarche neutre de toute morale exceptées certaines valeurs universelles qui s'expriment via les lois du pays (concernant l'homicide, la discrimination, la propriété privée, etc...). C'est aussi pour cela que l'école engage des personnes qui sont formées à comprendre profondément ce qu'est l'esprit d'un enfant et non votre voisin de pallier qui est boucher. Elle engage donc des professionnel dont le métier est l'enfance. Et qui, en ce qui concerne la transmission de savoir et la compréhension des différents stades de développement de l'enfance. Ce qui explique la nécessité, appuyée par les neurosciences entre autre, de commencer l'éducation sexuelle assez tôt. J'ai bien dit "commencer" et non "passer un film porno à la télé devant des mômes de 7 ans". Si vous ne comprenez pas le pourquoi de cette nécessité, on peut l'approcher par des exemples plus concret : - Dans certaines écoles, on a du réprimander (et faire suivre par un psy, dans certains cas) des élèves parce qu'ils pratiquaient des ********** dans les toilettes. A 11-12 ans. Dans certains cas, c'était des relations sexuelles que l'on nomme "complètes" d'ailleurs. Entre garçons ou avec des jeunes filles du même age. Élèves dont les parents refusaient strictement qu'ils aient accès à quoique ce soit qui s'approche d'une éducation sexuelle. - Dans une école, certains élèves furent renvoyés parce qu'ils pratiquaient une tournante sur une jeune fille dont l'état psychologique était qualifié de "fragile". Comprendre : des événements dans sa vie, que je ne détaillerais pas ici, ont abouti au fait que la jeune fille avait perdu tout sens de l'inhibition, de l'estime de soi et de la perception du bien et du mal. Un abus de faiblesse donc. Élèves dont les parents occupaient des positions de pouvoir, étaient fortement "conservateurs" et qui, selon ce qu'ils ont exprimés eux-mêmes "ce qui s'est déroulé ce jour là est tout à fait normal, c'est la jeune fille qui les y avait incités en portant des habits provocants et en ayant une attitude suggestive". - Dans plusieurs écoles, des parents en sont venus à attaquer directement les enseignants par le biais de fausses rumeurs liées à la sexualité. Pédophilie, mime d'actes sexuels par des enfants très très jeunes, stimulation des organes sexuels par les enfants entre eux ou par les profs (éducateurs, intervenants, au choix) etc... Toutes ces accusations se sont retrouvées, après enquête de la police, comme étant non fondée. Et si vous ne connaissez pas les brigades de l'enfance, croyez-moi, ils sont loin, très loin, d'adopter comme premier réflexe la défense de l'accusé. Entre temps, des carrières ont été brisées (parce qu'il n'y a rien de pire dans l'enseignement qu'une rumeur de ce type), des foyers brisés (bizarrement, ça plombe un couple), des enfants perturbés (les enfants de ces parents, leurs camarades de classe et les enfants des enseignants qui se sont retrouvés avec une horde de journalistes devant la maison). Oui, d'un point de vue scientifique, il est normal de débuter l'apprentissage de l'éducation sexuelle lorsque l'enfant est jeune. Ces programmes sont mis en place par une pléthore de spécialistes (médecins, psychologues, psychiatres, enseignants spécialisés, etc...) dont l'enfance, ses troubles, ses spécificités et son déroulement sont la spécialité. Encore une fois, il ne s'agit pas du voisin de pallier qui est boucher, mécano ou même grand cadre dans une banque dont l'avis serait évidemment non pertinent. Et du point de vue de la société, il est normal d'apprendre tôt aux enfants ce qui est permis ou non, du point de vue légal, au sein du pays qui les a vu naître ou dans lequel leurs parents ont choisis d'immigrer et d'y vivre. Et il se trouve que dans ce pays, comme dans le mien, il y a une volonté politique d'égaliser les hommes et les femmes sur différents status. Qu'il est permis aux homosexuels de se marier et que la ******* n'est pas une pratique punie par la peine de mort ou punie tout court d'ailleurs. Et il est du droit de chacun de choisir de vivre autrement, d'enseigner d'autres choses à ses enfants. Mais lorsqu'on se met en marge de la société dans laquelle on vit parce qu'on refuse certaines valeurs qu'elle considère comme étant importante voir indiscutable du point de vue de ses fondations légales, il serait dès lors hypocrite de crier à la discrimination de la part de celle-ci par la suite. Je ne prétend spas que la France, tout comme d'autre pays, est juste en tout temps et en tout point. Mais lorsqu'on choisit la marginalisation, on ne peut pas jouer la carte de "la France n'aime pas notre groupe, elle nous discrimine et nous rabaisse sans cesse". Ce pays, comme d'autres, a fait des choix politiques clairs et voulus par une majorité de la population, ce qui est la base de la démocratie. Nous vivons sous la loi du plus grand nombre, à tort ou à raison selon les avis de chacun, mais c'est un fait. On l'accepte et on fait partie de cette société ou on le refuse et on en fait pas partie. C'est le contrat que passe un pays avec chacun de ses citoyens. [/QUOTE]
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