Un juge a condamné mardi un Egyptien à trois ans de prison accompagnés de travaux forcés pour avoir harcelé sexuellement une femme dans une rue du Caire, une sentence d'une rare sévérité en Egypte.
Selon une source judiciaire, Chérif Gomaa a été également condamné à verser 5.001 livres égyptiennes (894 dollars) de dommages et intérêts à la victime, Noha Rachid Saleh, une cinéaste égyptienne de 27 ans.
Il s'agit d'une condamnation très sévère pour ce type de délit en Egypte, a commenté une militante des droits de la femme.
"C'est le premier cas du genre que l'on connaît, où quelqu'un est emprisonné pour avoir tripoté" une femme, a déclaré Engy Ghozlan, membre du Centre égyptien pour les droits de la femme (ECWR). "Nous nous félicitons du jugement. Le juge voulait apparemment faire un exemple".
Gomaa était accusé d'avoir "tripoté" la victime à plusieurs reprises au volant de sa voiture, alors qu'il roulait au pas derrière elle. La victime s'est accrochée à son rétroviseur jusqu'à ce qu'il accepte de se rendre avec elle au commissariat, selon les médias locaux.
L'ECWR a publié cet été un rapport selon lequel 83% des Egyptiennes et 98% des étrangères en Egypte ont été victimes de harcèlement sexuel. Seules 12% des 2.500 femmes ayant informé l'ONG de leur cas ont accepté de déposer plainte auprès de la police.
"Il s'agit d'un manque total de confiance dans la police et dans le système judiciaire", a dit Mme Ghozlan.
Un responsable à l'ambassade de Grande-Bretagne au Caire a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que celle-ci avait reçu 14 plaintes pour harcèlement sexuel ou viol sur une période d'un mois cette année dans la station balnéaire de Charm El-Cheikh.
"Il semble qu'il y ait une augmentation de ces cas. J'ignore si c'est parce que plus de gens en font état, ou parce qu'il y a davantage d'agressions", a-t-il ajouté.
Selon lui, des policiers égyptiens se sont rendus l'année dernière en Grande-Bretagne pour y recevoir une formation sur le traitement des cas de violences sexuelles, et la police britannique doit venir en Egypte cette année pour poursuivre cette formation.
Le ministère égyptien du Tourisme a cependant estimé que le harcèlement sexuel n'était pas particulièrement courant en Egypte. "Je ne nie pas qu'il y ait un problème. Mais cela arrive n'importe où", a déclaré une porte-parole du ministère, Heba El-Khatib.
Afp via lemonde.fr
A quand la même chose au Maroc?
Selon une source judiciaire, Chérif Gomaa a été également condamné à verser 5.001 livres égyptiennes (894 dollars) de dommages et intérêts à la victime, Noha Rachid Saleh, une cinéaste égyptienne de 27 ans.
Il s'agit d'une condamnation très sévère pour ce type de délit en Egypte, a commenté une militante des droits de la femme.
"C'est le premier cas du genre que l'on connaît, où quelqu'un est emprisonné pour avoir tripoté" une femme, a déclaré Engy Ghozlan, membre du Centre égyptien pour les droits de la femme (ECWR). "Nous nous félicitons du jugement. Le juge voulait apparemment faire un exemple".
Gomaa était accusé d'avoir "tripoté" la victime à plusieurs reprises au volant de sa voiture, alors qu'il roulait au pas derrière elle. La victime s'est accrochée à son rétroviseur jusqu'à ce qu'il accepte de se rendre avec elle au commissariat, selon les médias locaux.
L'ECWR a publié cet été un rapport selon lequel 83% des Egyptiennes et 98% des étrangères en Egypte ont été victimes de harcèlement sexuel. Seules 12% des 2.500 femmes ayant informé l'ONG de leur cas ont accepté de déposer plainte auprès de la police.
"Il s'agit d'un manque total de confiance dans la police et dans le système judiciaire", a dit Mme Ghozlan.
Un responsable à l'ambassade de Grande-Bretagne au Caire a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que celle-ci avait reçu 14 plaintes pour harcèlement sexuel ou viol sur une période d'un mois cette année dans la station balnéaire de Charm El-Cheikh.
"Il semble qu'il y ait une augmentation de ces cas. J'ignore si c'est parce que plus de gens en font état, ou parce qu'il y a davantage d'agressions", a-t-il ajouté.
Selon lui, des policiers égyptiens se sont rendus l'année dernière en Grande-Bretagne pour y recevoir une formation sur le traitement des cas de violences sexuelles, et la police britannique doit venir en Egypte cette année pour poursuivre cette formation.
Le ministère égyptien du Tourisme a cependant estimé que le harcèlement sexuel n'était pas particulièrement courant en Egypte. "Je ne nie pas qu'il y ait un problème. Mais cela arrive n'importe où", a déclaré une porte-parole du ministère, Heba El-Khatib.
Afp via lemonde.fr
A quand la même chose au Maroc?