Emoi et conclusions hâtives après l’agression d’une femme en bikini dans un parc de reims

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
Trois amies sont allongées sur le dos dans un parc public de Reims. Elles portent toutes un short en jean et un haut de maillot de bain. Passent devant elles cinq jeunes filles, dont l’une est particulièrement complexée. « Allez vous rhabiller, c’est pas l’été ! »,lance-t-elle. « C’est sûr qu’avec ton physique de déménageur… », riposte l’une de celles qui bronzaient au soleil. Les deux en viennent aussitôt aux mains, se tirent les cheveux et se giflent. L’agressée a le dessus, les copines de l’agresseuse s’en mêlent, la police est alertée.

Les cinq filles, trois majeures de 18 à 24 ans, Inès Nouri, Zohra Karim, Hadoune Tadjouri et deux mineures de 16 et 17 ans, sont interpellées. L’une d’entre elles a trois jours d’incapacité temporaire de travail (ITT), sa victime, Angélique Slosse, en a quatre. Voilà l’histoire qui s’est déroulée mercredi 22 juillet à Reims et qui n’aurait sans doute jamais dû dépasser la colonne des informations en bref du journal local.

Mais si l’on juge un pays à l’aune de ses faits divers, il faudra retenir l’emballement auquel a donné lieu cette histoire samedi 25 et dimanche 26 juillet. Tout a commencé par un article publié samedi dans L’Unionet qui fait le récit suivant : « Une Rémoise de 21 ans profitait du soleil avec deux amies et bronzait en maillot de bain au parc Léo-Lagrange. C’est alors qu’un groupe de cinq jeunes filles passe à proximité. L’une d’elles se détache du groupe. Voir cette femme qui bronze au soleil, allongée dans l’herbe, semble contraire à sa morale et sa conception des bonnes mœurs car elle vient lui reprocher sa tenue légère jugée indécente en pareil endroit. Effarée par un tel discours aux relents de police religieuse, la jeune femme se rebiffe en rétorquant qu’on n’a pas à lui dicter sa façon de se vêtir. »

En quelques heures, l’affaire est relayée sur les médias nationaux et les réseaux sociaux Facebook et Twitter s’emballent, même si entre-temps, L’Unionnuance sa version de l’agression en retirant son commentaire sur « les relents de police religieuse ». Le maire de Reims et député (Les Républicains) de la Marne, Arnaud Robinet, condamne dans la soirée une agression « intolérable sur notre territoire ».Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme poste au même moment deux messages sans nuances : « Agression scandaleuse qui appelle des sanctions exemplaires #Reims », « Pour une fois silence remarquable des habituels défenseurs de la “liberté vestimentaire” », qui accréditent la rumeur d’une agression sur fond de conflit religieux.

Mais c’est surtout l’appel de SOS Racisme à organiser le lendemain dimanche un rassemblement de protestation contre cette agression en manifestant en maillot de bain au parc Léo-Lagrange qui donne une accélération brutale à la viralité de l’histoire sur les réseaux sociaux, via le hashtag (mot-clé) : #JePorteMonMaillotAuParcLeo.

Tandis que les internautes sont incités à publier des photos d’eux en maillot de bain en guise de soutien, les réactions politiques continuent de pleuvoir : Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes informe à la fois ses abonnés Twitter qu’il a « participé au pèlerinage de Notre-Dame du Très Haut au Col de la Bonette » et dénonce une « agression inacceptable par laquelle on veut nous imposer un mode de vie qui n’est pas le nôtre. ».

La députée européenne Nadine Morano (LR) invoque pour sa part les mânes de Bardot pour défendre le Bikini et le vice-président du Front national, Florian Philippot, lui aussi sur son compte Twitter, affirme que la jeune femme a été « lynchée car vivant à la française ! ». Il fait un parallèle avec l’autre polémique du moment, la « privatisation » d’une plage de Vallauris (Alpes-Maritimes) par un Saoudien : « Les agresseuses de la femme en maillot de bain n’ont qu’à se baigner sur la plage saoudienne de Vallauris. Là-bas l’Etat les chouchoutera… », écrit-il.

Dimanche matin, sous le hashtag #JePorteMonMaillotAuParcLeo, l’humour – des photos des premiers maillots de bain pour femme au début du XXe, à l’image de Dominique de Villepin sortant de l’eau sur une plage de La Baule en 2005 – est vite noyé sous la xénophobie, le machisme, la violence et la vulgarité. Le maire de Reims lance alors un premier appel au calme. « Il est intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire », déclare Arnaud Robinet. Après s’être entretenu avec la directrice départementale de la sécurité, il intervient à nouveau pour indiquer que « cette agression, confirmée, n’a pas d’aspect religieux. »

Le journal L’Union, comme effaré par l’ampleur d’un incendie qu’il a contribué à déclencher, rétropédale : « Sans connaître les motivations précises de l’agression – on ignore quels sont les propos tenus par les jeunes filles qui ont molesté la victime – les commentaires pleuvent et fournissent toutes sortes d’explications », peut-on lire dans la version actualisée de son site.

UNE POIGNÉE DE PERSONNES EN MAILLOT
Mais l’attention se focalise alors sur la « manifestation » attendue au parc Léo-Lagrange en milieu de journée. À l’heure dite, sous le ciel gris mouillé de Reims, on découvre les images plutôt comiques d’une poignée de personnes en maillot de bain (moins d’une dizaine), grelottant devant les caméras de télévision et les reporters venus plus nombreux que les manifestants.

Ce n’est qu’en début d’après-midi que le parquet donne enfin le contenu de l’échange entre les jeunes femmes. Il précise surtout que « ni la victime ni les auteures des coups n’ont fait état, lors des auditions, d’un mobile religieux ou d’un mobile moral qui aurait déclenché l’altercation ». Lundi matin, la procureure, Hélène Morton, a confirmé que le parquet a fait appel du placement sous le statut de témoin assisté de l’une des deux mineures, pour obtenir sa mise en examen, eu égard à ses antécédents judiciaires, et que les majeures seront jugées devant le tribunal correctionnel le 24 septembre sous le seul motif de « violences en réunion ».

Le monde
 
Trois amies sont allongées sur le dos dans un parc public de Reims. Elles portent toutes un short en jean et un haut de maillot de bain. Passent devant elles cinq jeunes filles, dont l’une est particulièrement complexée. « Allez vous rhabiller, c’est pas l’été ! »,lance-t-elle. « C’est sûr qu’avec ton physique de déménageur… », riposte l’une de celles qui bronzaient au soleil. Les deux en viennent aussitôt aux mains, se tirent les cheveux et se giflent. L’agressée a le dessus, les copines de l’agresseuse s’en mêlent, la police est alertée.

Les cinq filles, trois majeures de 18 à 24 ans, Inès Nouri, Zohra Karim, Hadoune Tadjouri et deux mineures de 16 et 17 ans, sont interpellées. L’une d’entre elles a trois jours d’incapacité temporaire de travail (ITT), sa victime, Angélique Slosse, en a quatre. Voilà l’histoire qui s’est déroulée mercredi 22 juillet à Reims et qui n’aurait sans doute jamais dû dépasser la colonne des informations en bref du journal local.

Mais si l’on juge un pays à l’aune de ses faits divers, il faudra retenir l’emballement auquel a donné lieu cette histoire samedi 25 et dimanche 26 juillet. Tout a commencé par un article publié samedi dans L’Unionet qui fait le récit suivant : « Une Rémoise de 21 ans profitait du soleil avec deux amies et bronzait en maillot de bain au parc Léo-Lagrange. C’est alors qu’un groupe de cinq jeunes filles passe à proximité. L’une d’elles se détache du groupe. Voir cette femme qui bronze au soleil, allongée dans l’herbe, semble contraire à sa morale et sa conception des bonnes mœurs car elle vient lui reprocher sa tenue légère jugée indécente en pareil endroit. Effarée par un tel discours aux relents de police religieuse, la jeune femme se rebiffe en rétorquant qu’on n’a pas à lui dicter sa façon de se vêtir. »

En quelques heures, l’affaire est relayée sur les médias nationaux et les réseaux sociaux Facebook et Twitter s’emballent, même si entre-temps, L’Unionnuance sa version de l’agression en retirant son commentaire sur « les relents de police religieuse ». Le maire de Reims et député (Les Républicains) de la Marne, Arnaud Robinet, condamne dans la soirée une agression « intolérable sur notre territoire ».Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme poste au même moment deux messages sans nuances : « Agression scandaleuse qui appelle des sanctions exemplaires #Reims », « Pour une fois silence remarquable des habituels défenseurs de la “liberté vestimentaire” », qui accréditent la rumeur d’une agression sur fond de conflit religieux.

Mais c’est surtout l’appel de SOS Racisme à organiser le lendemain dimanche un rassemblement de protestation contre cette agression en manifestant en maillot de bain au parc Léo-Lagrange qui donne une accélération brutale à la viralité de l’histoire sur les réseaux sociaux, via le hashtag (mot-clé) : #JePorteMonMaillotAuParcLeo.

Tandis que les internautes sont incités à publier des photos d’eux en maillot de bain en guise de soutien, les réactions politiques continuent de pleuvoir : Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes informe à la fois ses abonnés Twitter qu’il a « participé au pèlerinage de Notre-Dame du Très Haut au Col de la Bonette » et dénonce une « agression inacceptable par laquelle on veut nous imposer un mode de vie qui n’est pas le nôtre. ».

La députée européenne Nadine Morano (LR) invoque pour sa part les mânes de Bardot pour défendre le Bikini et le vice-président du Front national, Florian Philippot, lui aussi sur son compte Twitter, affirme que la jeune femme a été « lynchée car vivant à la française ! ». Il fait un parallèle avec l’autre polémique du moment, la « privatisation » d’une plage de Vallauris (Alpes-Maritimes) par un Saoudien : « Les agresseuses de la femme en maillot de bain n’ont qu’à se baigner sur la plage saoudienne de Vallauris. Là-bas l’Etat les chouchoutera… », écrit-il.

Dimanche matin, sous le hashtag #JePorteMonMaillotAuParcLeo, l’humour – des photos des premiers maillots de bain pour femme au début du XXe, à l’image de Dominique de Villepin sortant de l’eau sur une plage de La Baule en 2005 – est vite noyé sous la xénophobie, le machisme, la violence et la vulgarité. Le maire de Reims lance alors un premier appel au calme. « Il est intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire », déclare Arnaud Robinet. Après s’être entretenu avec la directrice départementale de la sécurité, il intervient à nouveau pour indiquer que « cette agression, confirmée, n’a pas d’aspect religieux. »

Le journal L’Union, comme effaré par l’ampleur d’un incendie qu’il a contribué à déclencher, rétropédale : « Sans connaître les motivations précises de l’agression – on ignore quels sont les propos tenus par les jeunes filles qui ont molesté la victime – les commentaires pleuvent et fournissent toutes sortes d’explications », peut-on lire dans la version actualisée de son site.

UNE POIGNÉE DE PERSONNES EN MAILLOT
Mais l’attention se focalise alors sur la « manifestation » attendue au parc Léo-Lagrange en milieu de journée. À l’heure dite, sous le ciel gris mouillé de Reims, on découvre les images plutôt comiques d’une poignée de personnes en maillot de bain (moins d’une dizaine), grelottant devant les caméras de télévision et les reporters venus plus nombreux que les manifestants.

Ce n’est qu’en début d’après-midi que le parquet donne enfin le contenu de l’échange entre les jeunes femmes. Il précise surtout que « ni la victime ni les auteures des coups n’ont fait état, lors des auditions, d’un mobile religieux ou d’un mobile moral qui aurait déclenché l’altercation ». Lundi matin, la procureure, Hélène Morton, a confirmé que le parquet a fait appel du placement sous le statut de témoin assisté de l’une des deux mineures, pour obtenir sa mise en examen, eu égard à ses antécédents judiciaires, et que les majeures seront jugées devant le tribunal correctionnel le 24 septembre sous le seul motif de « violences en réunion ».

Le monde


Salam,

Pourquoi avoir donné le nom des protagonistes. Ces femmes seront liées a cette histoire sordido-banale toutes leur vie.
google n oublie rien.

les medias font des desastres dans la vie des gens.
 
Le traitement médiatique de cette bagarre de filles n'est pas un hasard. C'est aussi révélateur d'une pratique très utilisée sous Sarko :
il y a des personnes très haut placées qui sont à l'affut du moindre fait divers impliquant des maghrébins.
Ils doivent avoir des relais dans les commissariats. Ils cherchent tout ce qu'ils pourront utiliser pour peindre l’épouvantail
du musulman envahisseur. Quand ils ont repéré une histoire intéressante, ils appellent des contacts dans les médias pour qu'ils publient le fait divers à leur sauce.
Là, c'était tellement grossier qu'on a pu apercevoir les ficelles du marionnettiste.
Juste pour ceux qui ont l'impression que j’exagère, un conseiller de Sarko a raconté à la tv que c'est lui qui avait balancé aux médias le nom du mari polygame dont les épouses portent la burqa (lies hebbadj)
Je soupçonne le clan des républicains, relayé par leurs maires, d'avoir lancé la chasse aux infos anti-musulmans pour faire monter l'hostilité avant 2017.
 
Le traitement médiatique de cette bagarre de filles n'est pas un hasard. C'est aussi révélateur d'une pratique très utilisée sous Sarko :
il y a des personnes très haut placées qui sont à l'affut du moindre fait divers impliquant des maghrébins.
Ils doivent avoir des relais dans les commissariats. Ils cherchent tout ce qu'ils pourront utiliser pour peindre l’épouvantail
du musulman envahisseur. Quand ils ont repéré une histoire intéressante, ils appellent des contacts dans les médias pour qu'ils publient le fait divers à leur sauce.
Là, c'était tellement grossier qu'on a pu apercevoir les ficelles du marionnettiste.
Juste pour ceux qui ont l'impression que j’exagère, un conseiller de Sarko a raconté à la tv que c'est lui qui avait balancé aux médias le nom du mari polygame dont les épouses portent la burqa (lies hebbadj)
Je soupçonne le clan des républicains, relayé par leurs maires, d'avoir lancé la chasse aux infos anti-musulmans pour faire monter l'hostilité avant 2017.

Je pense que malheureusement , tu as tout à fait raison !

C est scandaleux de jeter des innocents à la vindicte populaire, tout ca pour jeter le discrédit sur une communauté et gagner des voix.
 
Innocents, le mot est un peu exagéré. L'agression est bien réelle même si elle n'était pas due au motif qui a été évoqué initialement.

Je crois que tout le monde avait bien compris , sauf toi.

Quand je parle d innocent, je parle de gens qui sont utilisés par le systeme, dont on a sali la reputation à tout jamais ( merci les journalistes et google) et qui sont ensuite jetés comme des kleenex usagers.

Tout ca pour jeter l opprobre sur une communauté.

Pour moi, oui ce sont des innocents.

Traiter une fille de gros *** ne merite pas tout ce tapage mediatique.
 
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