En Libye, la ville de Derna dévastée par une tempête : « des quartiers » disparus et « plus de 2 000 morts », selon les autorités de l’est du pays

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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LIBYE - Après la catastrophe, la révolte. Les habitants de Derna dans l’est de la Libye ont protesté lundi 18 septembre pour exiger que les autorités rendent des comptes après les inondations meurtrières qui ont dévasté la ville et fait au moins 11.300 morts une semaine plus tôt.
 

Drianke

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Libye : à Derna les secouristes déplorent un manque de volontaires​


 
Une semaine après les inondations meurtrières en Libye, les rescapés de Derna se sentent abandonnés. Leurs demandes de réparations restent lettre morte, et l’ONU craint désormais un risque sanitaire. Éclairage avec la grand reporter Martine Laroche-Joubert.

Martine Laroche-Joubert, grand reporter, est la coauteure d’une enquête sur Saïf al-Islam Kadhafi, l’un des fils de Mouammar Kadhafi. Selon elle, comprendre l’histoire de cet homme permet en partie de comprendre l’histoire du pays. "La vie de Saïf Kadhafi, avec ses hauts et ses bas, incarne l’histoire de la Libye. (…) on peut presque faire le rappel entre la Libye, riche à un moment, sous dictature, maintenant dans le chaos, et la vie de Saïf al-Islam, qui était un héritier choyé, devenu survivant, qui s’est présenté aux élections présidentielles en 2021 et maintenant a disparu", éclaire-t-elle.
La Libye, pays aux six frontières, grand comme trois fois la France, ne compte que 7 millions d’habitants. C’est aussi le pays le plus riche d’Afrique grâce au gaz et au pétrole. Il est composé de centaines de tribus, la religion est l'islam sunnite. "Le pays est fracturé en deux. Il y a un gouvernement à l’ouest qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle à l’est, [avec] l’homme fort Khalifa Haftar", poursuit la journaliste, qui souligne que les habitants "détestent les élites politiques", en raison notamment de la corruption et de la vie chère.

Saïf Kadhafi, lui, a le soutien des tribus. "La communauté internationale n'a pas su, ou n'a pas voulu savoir que la Libye n'était pas un État, et où le jour où le clan Kadhafi s'effondrerait, la Libye allait imploser. Et c'est exactement ce qui est arrivé", analyse également Martine Laroche-Joubert.
 

Drianke

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A Derna, en Libye, la solitude des survivants au milieu des morts


ReportageNeuf jours après le passage de la tempête Daniel, les chances de retrouver des rescapés dans la ville libyenne, où des milliers de personnes ont péri, sont désormais presque inexistantes. L’amertume et la colère gagnent les habitants.

Amrane Al-Gababaili pleure. Accroupi sur une dalle instable maintenue par des ronds de béton qui pendent à l’air libre, il a le regard fixé sur le gouffre qui s’ouvre devant lui : des tas de gravats, des murs brisés et des briques dispersées dans la boue, plusieurs mètres plus bas.

Ni les paroles de réconfort ni les tentatives des volontaires de l’éloigner dans l’espoir de lui offrir un peu de répit ne parviennent à l’arracher à sa douleur. Depuis que la tempête a emporté quinze membres de sa famille – ses trois frères, ses belles-sœurs, ses neveux et ses nièces, ensevelis à quelques encablures –, cet agent de la police agricole ne quitte plus les lieux. Même s’il est convaincu que tout espoir est perdu : « Tu sens l’odeur ? Ils sont tous morts. Il n’y a plus rien à faire. C’est fini. »

Le beige de son uniforme se confond avec la poussière environnante. Autour de lui, ce mardi 19 septembre, tout n’est que désolation sur des dizaines de mètres.

Les sauveteurs « sont repartis… »​

A l’exception de quelques immeubles éventrés, qui attendent de s’effondrer, le quartier de Swissi, sur la rive gauche du Wadi Derna, à l’origine un petit cours d’eau, a été effacé dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 septembre. « Toute la zone est sous terre », lâche Amrane Al-Gababaili, en montrant le sol, avant d’énumérer les noms d’habitations aujourd’hui disparues par les patronymes de leurs anciens propriétaires. A-t-il vu passer des équipes de sauveteurs ? « Oui, puis ils sont repartis… », dit-il en titubant, tenant à la main une de ces nombreuses petites bouteilles d’eau distribuées par les militaires aux abords de la zone.
 

azekka

ex 3roubi
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dimanche 17 septembre, l'infrastructure médicale française a commencé à accueillir ses premiers patients
cet hôpital de campagne
doté de 1000 m² de surface, dispose de 14 lits d’hospitalisation, d’une salle d’accouchement, d’un bloc opératoire et de 15 tonnes de matériel et équipements médicaux.. Il pourra accueillir jusqu'à 100 patients quotidiennement.
La France a également mobilisé : 45 sapeurs-sauveteurs, des sapeurs-pompiers et marins-pompiers comprenant des chirurgiens, médecins, anesthésistes, infirmiers, sage-femmes, pharmaciens.

Parmi le matériel transporté, on retrouve des tentes, des structures de tente, des caisses à oxygène, des groupes électrogènes, des réchauffeurs d’air, des vivres, des lits, des couvertures, du matériel biomédical, des médicaments, ou encore des équipements de cuisine et salle de bain.
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Pauvre co nnard rien ne se prédit quand c'est la nature
Concernant les secousses sismiques bien qu'on ne puisse connaître la date, il y a une certitude, c'est qu'elle se produiront tôt ou tard.
Elle sont donc prévues
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il existe des normes antisismiques pour les constructions.
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Les barrages n'étaient pas entretenus MAIS A CAUSE DE QUI ? Les dégâts auraient moins important .
bhl sarko et sa bande malfrats avec l'otan sont responsables .
Un barrage ça se contrôle et entretien durant toute sa vie.
Des failles ont été décelées bien avant l'intervention de Sarkozy mais aucune réparation n'a été effectué.
Sous Kadafi une entreprise avait été mandatée, mais elle a plié bagages car jamais payée.

Vivement que la Libye retrouve un nouveau dictateur pour pacifier les irréductibles factions.
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
La communauté internationale n'a pas su, ou n'a pas voulu savoir que la Libye n'était pas un État, et où le jour où le clan Kadhafi s'effondrerait, la Libye allait imploser.
Kadafi (et son clan) c'est emparé du pouvoir lors d'un putsch. Sa préoccupation majeure a été de conserver le pouvoir. En tous cas pas de créer un état moderne où les citoyens auraient leur mot à dire.
 
Un barrage ça se contrôle et entretien durant toute sa vie.
Des failles ont été décelées bien avant l'intervention de Sarkozy mais aucune réparation n'a été effectué.
Sous Kadafi une entreprise avait été mandatée, mais elle a plié bagages car jamais payée.

Vivement que la Libye retrouve un nouveau dictateur pour pacifier les irréductibles factions.
sources ?
 

Drianke

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Une montée des eaux souterraines sème l’angoisse dans une ville libyenne​

Situés à 160 kilomètres à l’est de Tripoli, la ville de Zliten et ses environs voient depuis deux mois le sol dégorger et les nappes phréatiques ne cessent de monter.

Une spectaculaire montée des eaux souterraines dans la ville de Zliten, dans l’ouest de la Libye, a poussé des dizaines de familles à fuir leurs habitations endommagées par la crue, qui fait craindre une crise environnementale. Alors que les inondations meurtrières qui ont ravagé en septembre la ville de Derna, dans l’Est libyen, sont encore dans tous les esprits, Zliten, située à 160 kilomètres de la capitale Tripoli, et sa campagne voient depuis deux mois le sol dégorger et l’eau des nappes phréatiques ne cesse de monter.


Selon des habitants de la ville de 350 000 âmes, le phénomène n’est pas nouveau dans cette région, mais son ampleur actuelle est sans précédent. Des dizaines de maisons, des rues et des fermes ont été inondées, mais le centre urbain a été largement épargné.

« L’eau a commencé à apparaître il y a deux mois et continue de monter jusqu’à submerger notre puits. Tous mes arbres fruitiers – pommiers, abricotiers, grenadiers – sont morts », déplore auprès de l’AFP Mohamad Ali Dioub, propriétaire d’une ferme à environ 4 kilomètres du centre de Zliten. « J’ai pu sauver ces quelques dattiers parce qu’on a acheté du sable pour couvrir une partie du terrain (…) et loué des camions-citernes pour pomper la fosse septique qui déborde », indique le sexagénaire, impuissant face à l’ampleur du problème dans cette zone qui n’est pas reliée aux réseaux d’eau ou d’égouts.


« La terre sent mauvais ».......​

https://www.lemonde.fr/afrique/arti...sse-dans-une-ville-libyenne_6216675_3212.html
 
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