Enseignement de la Mission française : hausse vertigineuse des frais de scolarité !

De toute façon, Mc Kinsey au Maroc n'est pas aussi prestigieux que Mc Kinsey en Europe ou aux Etats-Unis. Le déroulement de carrière, à la sortie du cabinet, est peut-être intéressant au Maroc (encore que...), je vois en revanche très mal un ancien de Mac à Casa accéder à un prestigieux poste à Paris.
de toute façon lorsqu'on rentre chez Mck a casa c'est pas dans l'optique de se retrouver partner d'un PE américain :/ ..
d'ailleurs ils font quoi a la sortie au maroc.. j'avais l’impression que justement il n'en sortait que très peu.
 
lol , et tu me reprochais d'être élitiste ? la c est carrément méchant :p
J'ajouterais que ces statistiques sont faussés, car elles ne distingue pas le niveau du boursier (de 0 a 6) et par expérience, les boursiers dont il est question ici sont de niveau 0 (fils de profs parfois de certains cadres avec pas mal d'enfants etc..)

Absolument ! Même le critère "boursier" est biaisé !
Ce qu'il faut analyser, c'est la profession et le revenu des parents. Car un fils de professeur, paradoxalement, a plus de chances de baigner dans un environnement culturel stimulant qu'un fils de d'ouvrier (rien d'étonnant) ou de cadre intermédiaire (qui gagne plus, mais est moins porté sur la culture et le savoir que l'enseignant).

PS : oui, je suis devenu très élitiste malheureusement ; mais comment ne pas le devenir quand on a dévérouillé les portes soi-même à la seule force du poignée ?!
 
de toute façon lorsqu'on rentre chez Mck a casa c'est pas dans l'optique de se retrouver partner d'un PE américain :/ ..
d'ailleurs ils font quoi a la sortie au maroc.. j'avais l’impression que justement il n'en sortait que très peu.

J'en connais quelques uns... qui sont chez Mc depuis la sortie de l'Ecole ! Personne n'a encore fait le saut en entreprise ! Sans doute par manque d'opportunités intéressantes ?
A l'inverse, la plupart de ceux qui ont intégré Mc, Bain ou BCG à Paris en sont sortis, souvent à des postes bien alléchants !
 
Je suis centralien (paris) et j'ai raté l'X de peu (admissible) en étant dans une prépa de ***** (le meilleur de la promo qui m'a précédé a eu une bonne CCP) ,
je t'assure que j'aurais été a Ginette, LLG ou SL , j'aurais certainement eu beaucoup plus de chance de l'avoir a l'oral vu les planches dont ce genre de lycée dispose et de leurs connaissances très pointu sur le déroulement des épreuves, meme mieux, ils sont meme briefé sur les personnalités des examinateurs.
et c'est la ou mon ascendance aurait pu changer les choses. si mon père avait eu assez d'argent pour me mettre dans un lycée francais, j'aurais pu rejoindre l'un de ces lycées.
les francais aiment raconter que la reussite en CPGE est du entièrement a l'élève, : "c'est les élèves qui font la prepa et non l'inverse" ca n’empêche pas chaque année toute la bourgeoisie de province(et du maroc) de louer des chambres dans le quartier latin pour que leurs rejetons y obtiennent leurs bac.
aujourd'hui les grands lycées affirment sans brancher que la plus value qu'apporter un élève du système marocain ( a savoir bcp plus de technicité et de connaissances théoriques) n'as plus d'interet pour eux dès lors que le niveau en rédaction (francais) de ces derniers est jugé insuffisant. c'est ca le problème.

Déjà, bravo pour ton parcours ! Ensuite, on voit bien à quel point "l'ascendance sociale" est déterminante dans la réussite des élèves... Sauf quelques exceptions spectaculaires, comme la tienne, les enfants issus de milieux défavorisés doivent souvent se contenter de parcours scolaires de second choix !
 
lol , et tu me reprochais d'être élitiste ? la c est carrément méchant :p
J'ajouterais que ces statistiques sont faussés, car elles ne distingue pas le niveau du boursier (de 0 a 6) et par expérience, les boursiers dont il est question ici sont de niveau 0 (fils de profs parfois de certains cadres avec pas mal d'enfants etc..)

L'INSA est devenu une école de seconde catégorie :)

Sans dire que tous les non-boursiers ne sont pas tous fils de banquiers...

L'essentiel est que l'accès est sur concours et qu'au concours tout le monde a les même chances - relativement - puisqu'au final tout dépend de l'étudiant lui même. J'ai eu des potes qui venaient de la prépa la plus pourrie des classement (plus de 60e) et qui ont finis à l'ESC de Grenoble par exemple...

Ja3er j'aime beaucoup ton exemple des univ étrangères, c'est effectivement le cas dans beaucoup de familles. Russie, USA (community colleges, vu que ces gars n'ont pas le niveau d'une state university), Europe de l'Est, Angleterre... ils fuient tous la France car la France repose, par rapport aux autres pays de l'Ouest, sur une relative méritocratie - et c'est des points forts de l'éducation française à mon sens.

Guevara, t'as fait quoi comme parcours, qu'on sache un peu à qui on a affaire?
Tu parles d'enfants "issus de milieux défavorisés", calmos, on parle pas du prasson là! Ou des gosses de bidonvilles! C'est clair qu'il y a inégalié! Mais quand tu me compares gosses de milliardaire et ceux issus de familles modestes je peux te dire que la réussite revient - en école d'ingénieur tout du moins - au plus méritant et au plus travailleur.
 

AbuBatata

DANIEL GALVAN FAN CLUB
Il faut croire que le système éducatif Marocain est en faillite, et que les gens qui ont les moyens n'hésitent pas à placer leurs enfants en école privée... (phénomène qui touche même les classes moyenne de plus plus si ce n'est la majorité).

Pourtant leurs programme sont de bien meilleures qualité que ceux de France. Le niveau Marocain de la section "S" au Maroc en Terminale est tout simplement phénoménal. Un niveau de prépa MPSI !
 

Flanders

Life is a beach :)
Russie, USA (community colleges, vu que ces gars n'ont pas le niveau d'une state university), Europe de l'Est, Angleterre... ils fuient tous la France car la France repose, par rapport aux autres pays de l'Ouest, sur une relative méritocratie - et c'est des points forts de l'éducation française à mon sens.

Guevara, t'as fait quoi comme parcours, qu'on sache un peu à qui on a affaire?
Tu parles d'enfants "issus de milieux défavorisés", calmos, on parle pas du prasson là! Ou des gosses de bidonvilles! C'est clair qu'il y a inégalié! Mais quand tu me compares gosses de milliardaire et ceux issus de familles modestes je peux te dire que la réussite revient - en école d'ingénieur tout du moins - au plus méritant et au plus travailleur.
Je suis d'accord avec toi pour le côté méritocratique du concours d'entrée aux Grandes Ecoles.

Néanmoins, je ne suis pas forcément d'accord avec ta distinction entre écoles de commerce et d'ingénieurs; les chiffres qui ont été cités montrent que plus généralement, pour les deux systèmes, plus l'école est côtée et prestigieuse, plus elle va être "socialement fermée". Pour les raisons évidentes que l'on connait.

Entre HEC et l'X, ou les mines et l'ESSEC, y a pas une si grosse différence, je trouve. Elle doit être explicable surtout par l'auto-censure provoquée par le coût des études plus élevés en Business School. Mais aussi par la sélection plus concentrée sur des matières ou des facultés socialement discriminantes (comme les sciences humaines ou la nécessité de bien maitriser et manier l'écriture (dissertations, synthèses de textes, etc.. à gros coeffs) et l'expression orale). Et encore, plus l'école est prestigieuse, plus elle sélectionne sur les maths pourtant réputés plus "fair": le maximum atteint 11/30 avec HEC et l'ESSEC pour les épreuves de maths I et maths II.

Au-delà de ça, même combat dans les deux systèmes, on retrouve cette tendance générale que j'ai décrite. Et que l'on retrouve également au niveau des troisièmes cycles de fac par ailleurs... ou à Dauphine. Plus on est pauvre moins on a de chances d'intégrer de "grosses écoles", ça concerne les milieux ouvriers -au sens large- gwer, marocains et zmagis.

Ayant étudié dans une des trois Parisiennes (3Pas pour les intimes), je ne peux que constater le manque de diversité sociale. Y a qu'à voir les voitures dans le parking de l'école.. o_O
 
B

blagheurt

Non connecté
LA VRAI REVOLUTION

Mais svp, ne pas niveler par le bas comme le suggère blagheurt qui a raconté pas mal de connerie avec son la dine la mella :/

a partir de la il est clair que ce n'est pas l'arabisation qu'il faut encourager mais l'inverse.
@blagheurt, tu te trompe sur leurs niveau, oui leurs programmes sont allégé, ca ne les empêche pas de devenir par la suite une fois en CPGE meilleurs que nous car ils ont accès a de bien meilleurs classes , le gap a la sortie du bac est rapidement comblé pour la majorité d'entre nous (différence TS / Bac science math)
j'éspère que tu me concèdera qu'il est tout de meme inapproprié de parler de dine et de mella pcq c'est ridicule, le problème n'est pas la. de plus

Salam,
Je suis un ancien de Descartes, de formation "scientifique" et parmi mes enfants, seule une fille est actuellement en Terminale S à Descartes (mimétisme), deux autres en CPGE, deux autres élèves ingénieurs dont une en France et un au Maroc.
J'ai eu le loisir d'étudier et apprécier le niveau du programme, comme de suivre la formation des enfants au jour le jour et je confirme la baisse de niveau du système français (particulièrement Académie de Bordeaux que j'ai pu comparer avec celui de l'Académie de Paris, lycée Condorcet) ce qui diffère de l'allégement des programmes. Par ailleurs l'handicap, pour les marocains candidats aux Grandes écoles, est l'oral et la maitrise du Français (éliminatoire)
Il ne s'agit pas d'un nivellement par le bas, et s'il en est un c'est bien celui prôné par l'académie de Bordeaux.
Eddine et al mella, c'est ce qui te permets de qualifier de connerie les propos des autres.
Sans Eddine et Al Mella, tu en serais toujours à cirer les bottes des colons. Sans identité, ni racines point d'excellence, prends exemple sur l'Allemagne, la France, le Japon ou la Chine : ils développent la langue maternelle nationale au lieu d'américaniser leurs système éducatif en respect à leur identité ...
 
Salam,
Je suis un ancien de Descartes, de formation "scientifique" et parmi mes enfants, seule une fille est actuellement en Terminale S à Descartes (mimétisme), deux autres en CPGE, deux autres élèves ingénieurs dont une en France et un au Maroc.
J'ai eu le loisir d'étudier et apprécier le niveau du programme, comme de suivre la formation des enfants au jour le jour et je confirme la baisse de niveau du système français (particulièrement Académie de Bordeaux que j'ai pu comparer avec celui de l'Académie de Paris, lycée Condorcet) ce qui diffère de l'allégement des programmes. Par ailleurs l'handicap, pour les marocains candidats aux Grandes écoles, est l'oral et la maitrise du Français (éliminatoire)
Il ne s'agit pas d'un nivellement par le bas, et s'il en est un c'est bien celui prôné par l'académie de Bordeaux.
Eddine et al mella, c'est ce qui te permets de qualifier de connerie les propos des autres.
Sans Eddine et Al Mella, tu en serais toujours à cirer les bottes des colons. Sans identité, ni racines point d'excellence, prends exemple sur l'Allemagne, la France, le Japon ou la Chine : ils développent la langue maternelle nationale au lieu d'américaniser leurs système éducatif en respect à leur identité ...

Encore faudrait t'il ce dont tu parle exactement avec cette expression.
et je suis désolé mais ca ressemble tout de meme a du : faite ce que je dis pas ce que je fais. en conclusion vous n'avez vous meme jamais eu affaire a l'enseignement marocain supérieur (nos prepas en particulier) et le problème n'est pas simplement l'oral mais c'est bel et bien une question de niveau , il y a une énorme différence entre etre a Condorcet, puisque vous le citer et dans une prepa de seconde ou voir 3 ème zone, c'est vraiment tous ce qu'on arrive a décrocher ces 3 dernières années, et ce n'etait pas faute d'avoir de mauvaises références.
la différence de programme entre un SM et un TS est rapidement baclé lorsque vous etes dans un bon établissement en 2 , 3 mois on en parle meme plus.
pourtant ayant été a M5 moi meme mes profs se permettait de faire des transgression sur le programme déjà bien plus étofé que celui de la mission a la sortie j'était un bon BAC C d'antant ou presque. ca n'as pas empéché des types a lyauté de me rattraper en 2 mois parcequ'ils étaient dans de très "grands" lycées.

alors ne venez pas nous parler d'identité ou d'arabisation, la langue n'en est qu'une composante sujette a des modifications et le marocain post indépendance se doit de pratiquer les sciences en français pour faciliter son entrée dans les institutions supérieurs qu'elles soient marocaines ou françaises.
et nous comparer aujourd'hui au Japon ou a la chine ou l'allemagne ou meme la france n'est pertinent sur aucun plan.
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Hou là , vous êtes allé loin là , les gars !

Le topic parle de frais de scolarité des écoles de la Mission, déjà exorbitants et qui risquent de devenir ..insupportables pour certains parents marocains qui ont mis leurs progénitures dans ce systéme d'enseignement !

La problématique pour ces parents c'est qu'ils ...risquent de se retrouver ...dans une impasse et peut être compromettre l'avenir de leurs enfants qui pourraient difficilement "basculer" vers l'enseignement "local" (public ou au privé)....au cas où..

Bien évidemment, certains diront : ces parents ont fait leur choix de la Mission pour éduquer leurs enfants ...qu'ils assument donc !
 
De quoi ils se plaignent? Moi je trouve que l'enseignement à la mission est de qualité, faut payer le prix c'est normal :langue:
J'ai lu de ces âneries franchement sur ce post...
 
B

blagheurt

Non connecté
en conclusion vous n'avez vous meme jamais eu affaire a l'enseignement marocain supérieur (nos prepas en particulier)
pourtant ayant été a M5 moi meme mes profs se permettait de faire des transgression sur le programme déjà bien plus étofé que celui de la mission a la sortie j'était un bon BAC C d'antant ou presque. ca n'as pas empéché des types a lyauté de me rattraper en 2 mois parcequ'ils étaient dans de très "grands" lycées.

alors ne venez pas nous parler d'identité ou d'arabisation, la langue n'en est qu'une composante sujette a des modifications et le marocain post indépendance se doit de pratiquer les sciences en français pour faciliter son entrée dans les institutions supérieurs qu'elles soient marocaines ou françaises.
et nous comparer aujourd'hui au Japon ou a la chine ou l'allemagne ou meme la france n'est pertinent sur aucun plan.

Salam,
A part les affirmations péremptoires et les conclusions hâtives ...
Contrairement à ce que tu penses, je connais le système public marocain, bien plus, certains de mes enfants ont passé le bac S type français, en candidats libres, puis passé les concours CPGE, seule une a intégré Descartes en troisième.
Le programme du MEN est pire que le programme de Bordeaux, en fait les ouvrages sont des patchworks de copié-collés d'extraits de livres de maths édités en France : une honte dans un Pays comptant nombre de docteurs d'Etat. Aucune logique dans la chronologie de la présentation des concepts : absence de construction des cours, des chapitres.
La question qui se pose est de ne pas de déléguer la formation de nos générations futures à une nation étrangère mais d'optimiser nos propres structures, en misant sur l'excellence et en coupant le cordon ombilical avec la France.
Maintenir des formations doctorantes, de très haut niveau avec les USA, la France, le Japon dans un cadre spécifique, limité et diversifié et non de "masse" comme actuellement avec la seule France ...
La Médecine à été marocanisée, bien des profs et chefs de service à Avicenne sont de ma promo.
Quant à la pertinence, il faut en avoir pour la reconnaitre ...
Essaies de te remémorer la RDM ou la méca MMC, les concepts de milieux continus, de lois de comportement ou de contrainte-déformation, (Navier-stokes).
Peut-être que tu pourras modéliser ou prévoir (thème TIPE 2012 ;) ) de manière pertinente, les évolutions probables d'un milieu composé d'individus autochtones soumis à des lois de comportements exogènes, témoignant de l'existence d'un gradient dérivant d'un potentiel celui d'une langue en cheval de Troie culturel ...
 
Je suis d'accord avec toi pour le côté méritocratique du concours d'entrée aux Grandes Ecoles.

Néanmoins, je ne suis pas forcément d'accord avec ta distinction entre écoles de commerce et d'ingénieurs; les chiffres qui ont été cités montrent que plus généralement, pour les deux systèmes, plus l'école est côtée et prestigieuse, plus elle va être "socialement fermée". Pour les raisons évidentes que l'on connait.

Entre HEC et l'X, ou les mines et l'ESSEC, y a pas une si grosse différence, je trouve. Elle doit être explicable surtout par l'auto-censure provoquée par le coût des études plus élevés en Business School. Mais aussi par la sélection plus concentrée sur des matières ou des facultés socialement discriminantes (comme les sciences humaines ou la nécessité de bien maitriser et manier l'écriture (dissertations, synthèses de textes, etc.. à gros coeffs) et l'expression orale). Et encore, plus l'école est prestigieuse, plus elle sélectionne sur les maths pourtant réputés plus "fair": le maximum atteint 11/30 avec HEC et l'ESSEC pour les épreuves de maths I et maths II.

Au-delà de ça, même combat dans les deux systèmes, on retrouve cette tendance générale que j'ai décrite. Et que l'on retrouve également au niveau des troisièmes cycles de fac par ailleurs... ou à Dauphine. Plus on est pauvre moins on a de chances d'intégrer de "grosses écoles", ça concerne les milieux ouvriers -au sens large- gwer, marocains et zmagis.

Ayant étudié dans une des trois Parisiennes (3Pas pour les intimes), je ne peux que constater le manque de diversité sociale. Y a qu'à voir les voitures dans le parking de l'école.. o_O

Tu as tout dit !

Les familles aisées fournissent de meilleures armes à leur progéniture, mieux préparée à affronter l'impitoyable sélection à l'entrée des Grandes Ecoles.

Si le concours est le même pour tous, les moyens alloués à la préparation - eux - diffèrent complètement d'un élève à un autre.
Et c'est précisément là que se trouve l'injustice !
Si bien que ce n'est pas le concours lui-même qui doit être adapté (n'en déplaise au regretté Richard Descoings) mais bien la préparation qui gagnerait à identifier les élèves des milieux populaires à "haut potentiel" dès le collège pour les amener progressivement, à force de cours particuliers et de mise à niveau culturel, à se battre à armes égales avec les élèves issus de classes plus aisées.

MohTaha a raison de dire que le concours est le même pour tous, et qu'il faut donc faire la preuve de ses capacités intellectuelles pour être admis dans une Grande Ecole. C'est vrai !
Seulement, le potentiel intellectuel de nombre d'enfants des classes ouvrières n'est pas exploité, faute de moyens, et n'est pas révélé à sa juste mesure. Au point de ne se retrouver qu'avec 5 % d'élèves boursiers à HEC... Je n'ose même pas imaginer le taux d'élèves réellement fils d'ouvriers, de chômeurs, d'illétrés... Dans ma promo, il n'y en avait que 2 sur 400 !!!
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Le vrai problème est que la scolarisation de type "mission" est très particulière et ne permet pas d'aller vers le "privé", ni vers les missions autres (espagnoles par exemple, la mission américaine, n'en parlons pas vu que les frais sont sacrément plus elevés) et encore mois le "public" qui est totatement en faillite....

L'éducation au Maroc est un chantier en péril ....
 
La problématique pour ces parents c'est qu'ils ...risquent de se retrouver ...dans une impasse et peut être compromettre l'avenir de leurs enfants qui pourraient difficilement "basculer" vers l'enseignement "local" (public ou au privé)....au cas où..

!

de la mission basculer vers le public ????? :confused:
c de la science fiction

basuculer vers le privé, peutetre , mais ce n'est pas dutout une problematique car les gamins auront deja une trés bonne base

l'unique probleme c'est l'acces aux ecoles superieures apres le bac !
la mission est un pass, une green card, tu accedes aux meilleures ecoles surtout etrangeres les doigts dans le nez (meme avec un 13/20 de moyenne)

pour un privé, walah ouma 3andak 17 voire 18/20 tu peux tjr rever
 

Flanders

Life is a beach :)
Tu as tout dit !

Les familles aisées fournissent de meilleures armes à leur progéniture, mieux préparée à affronter l'impitoyable sélection à l'entrée des Grandes Ecoles.

Si le concours est le même pour tous, les moyens alloués à la préparation - eux - diffèrent complètement d'un élève à un autre.
Et c'est précisément là que se trouve l'injustice !

[...] mais bien la préparation qui gagnerait à identifier les élèves des milieux populaires à "haut potentiel" dès le collège pour les amener progressivement, à force de cours particuliers et de mise à niveau culturel, à se battre à armes égales avec les élèves issus de classes plus aisées.

[...]Seulement, le potentiel intellectuel de nombre d'enfants des classes ouvrières n'est pas exploité, faute de moyens, et n'est pas révélé à sa juste mesure. Au point de ne se retrouver qu'avec 5 % d'élèves boursiers à HEC... Je n'ose même pas imaginer le taux d'élèves réellement fils d'ouvriers, de chômeurs, d'illétrés... Dans ma promo, il n'y en avait que 2 sur 400 !!!
C'est pas si simple..
J'ai été en ZEP une bonne partie de ma scolarité, et c'est vrai que j'en ai connu beaucoup des gars que je qualifierais de "vifs d'esprit" et "qui percutent vite" mais qui ont mal fini, probablement à cause de l'environnement défavorable qui te tire vers le bas (en gros l'apologie du foutage de mrd alors que t'es ado et influençable)

L'idée de repérer les hauts potentiels est pas mal, mais c'est pas si simple à mettre en place. Quelqu'un peut commencer en échec scolaire et se reprendre vigoureusement en cours de route! J'en connais au moins deux.

Après, c'est ce qui se fait déjà au niveau de certaines associations (à l'X ou à l'ESSEC par exemple), ou avec carrément une classe de préparation (à Henri IV) ou un concours réservé (Sciences-Po); mais tout cela concerne des élèves déjà très bons en ZEP.

Les cours de soutien sont difficiles à mettre en place au niveau de l'état pour des gens qui sont déjà très bons surtout que ça coûte très cher. En plus, la notion de haut potentiel reste très floue et subjective.
Mais là tu semblais plus décrire un idéal qu'une proposition électorale.:rolleyes:

Sinon, je suis pleinement d'accord avec le fait que dans toutes nos sociétés, partout dans le monde, le gâchis de talents et de compétences est le plus grand qui soit! Les pauvres doivent à la fois travailler dur et être "doués", mais peut-être aussi avoir une "bonne étoile" ou un mektoub pour y parvenir..
 
C'est pas si simple..
J'ai été en ZEP une bonne partie de ma scolarité, et c'est vrai que j'en ai connu beaucoup des gars que je qualifierais de "vifs d'esprit" et "qui percutent vite" mais qui ont mal fini, probablement à cause de l'environnement défavorable qui te tire vers le bas (en gros l'apologie du foutage de mrd alors que t'es ado et influençable)

L'idée de repérer les hauts potentiels est pas mal, mais c'est pas si simple à mettre en place. Quelqu'un peut commencer en échec scolaire et se reprendre vigoureusement en cours de route! J'en connais au moins deux.

Après, c'est ce qui se fait déjà au niveau de certaines associations (à l'X ou à l'ESSEC par exemple), ou avec carrément une classe de préparation (à Henri IV) ou un concours réservé (Sciences-Po); mais tout cela concerne des élèves déjà très bons en ZEP.

Les cours de soutien sont difficiles à mettre en place au niveau de l'état pour des gens qui sont déjà très bons surtout que ça coûte très cher. En plus, la notion de haut potentiel reste très floue et subjective.
Mais là tu semblais plus décrire un idéal qu'une proposition électorale.:rolleyes:

Sinon, je suis pleinement d'accord avec le fait que dans toutes nos sociétés, partout dans le monde, le gâchis de talents et de compétences est le plus grand qui soit! Les pauvres doivent à la fois travailler dur et être "doués", mais peut-être aussi avoir une "bonne étoile" ou un mektoub pour y parvenir..

Ah non, je ne parle pas d'idéal mais bien de propositions concrètes à déployer sur le terrain. Car l'idée n'est pas d'amener tous les élèves de ZEP en prépa, mais bien de déceler et d'accompagner tous ceux qui sont très bons (mais qui ne se seraient pas inscrits en prépa par eux-mêmes : autocensure, coût de la scolarité, absence d'équivalence de la prépa avec l'université...) ainsi que ceux (comme moi !) qui étaient "moyens" par manque d'implication personnelle mais disposant des capacités pour intégrer une GE.

Inutile de se faire peur sans raison : il n'y a rien de si compliqué dans le processus d'identification des "hauts potentiels". Le périmètre de cette notion peut être défini sans grande difficultés, d'autant que tous les professeurs de collège connaissent le potentiel de leurs élèves et savent distinguer celui qui éprouve des difficultés de compréhension de celui qui manque d'investissement et d'implication.

L'Essec a montré la voie. De nombreuses écoles lui ont emboîté le pas. Il faut à présent que ce dispositif associatif devienne une véritable politique de l'Education nationale.

Les cours de soutien, je n'y crois pas un instant ! J'en ai béqueté toute mon enfance sans résultat aucun... Lorsque j'évoque ces suppléments, ce n'est pas pour refaire l'exercice de math déjà vu en cours, c'est uniquement pour "éveiller" l'élève à la culture, à la lecture, à la langue, à l'apprentissage de codes sociaux qui lui sont étrangers... Bref, tout ce qui lui permettra d'acquérir le bagage culturel que ne peut lui fournir sa cité ou son professeur de ZEP, mais qui est si cruellement discriminant lors des épreuves de sélection des grandes ecoles.
 
il n' ya pas de compétition de bonne qualité au Maroc. Il suffit de demander aux finlandais ou japonais d'ouvrir des missions au Maroc que les français vont baisser leur tuitions. Les prix sont un peu exagérer pour le niveau de vie du Maroc je pense.
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
il n' ya pas de compétition de bonne qualité au Maroc. Il suffit de demander aux finlandais ou japonais d'ouvrir des missions au Maroc que les français vont baisser leur tuitions. Les prix sont un peu exagérer pour le niveau de vie du Maroc je pense.

Salam Washington,

Les prix pratiqués par les écoles américaines au Maroc sont encore plus chéres que ceux des missions françaises et espagnoles !
 

Flanders

Life is a beach :)
Ah non, je ne parle pas d'idéal mais bien de propositions concrètes à déployer sur le terrain. Car l'idée n'est pas d'amener tous les élèves de ZEP en prépa, mais bien de déceler et d'accompagner tous ceux qui sont très bons (mais qui ne se seraient pas inscrits en prépa par eux-mêmes : autocensure, coût de la scolarité, absence d'équivalence de la prépa avec l'université...) ainsi que ceux (comme moi !) qui étaient "moyens" par manque d'implication personnelle mais disposant des capacités pour intégrer une GE.

Inutile de se faire peur sans raison : il n'y a rien de si compliqué dans le processus d'identification des "hauts potentiels". Le périmètre de cette notion peut être défini sans grande difficultés, d'autant que tous les professeurs de collège connaissent le potentiel de leurs élèves et savent distinguer celui qui éprouve des difficultés de compréhension de celui qui manque d'investissement et d'implication.

L'Essec a montré la voie. De nombreuses écoles lui ont emboîté le pas. Il faut à présent que ce dispositif associatif devienne une véritable politique de l'Education nationale.

Les cours de soutien, je n'y crois pas un instant ! J'en ai béqueté toute mon enfance sans résultat aucun... Lorsque j'évoque ces suppléments, ce n'est pas pour refaire l'exercice de math déjà vu en cours, c'est uniquement pour "éveiller" l'élève à la culture, à la lecture, à la langue, à l'apprentissage de codes sociaux qui lui sont étrangers... Bref, tout ce qui lui permettra d'acquérir le bagage culturel que ne peut lui fournir sa cité ou son professeur de ZEP, mais qui est si cruellement discriminant lors des épreuves de sélection des grandes ecoles.
Je pense que c'est trop risqué comme stratégie sachant l'investissement qu'elle requiert. D'une part, tu ne tireras pas avec toi les gens (dont je fais partie) qui ont commencé par un échec scolaire. D'autre part, beaucoup de ceux que tu tenteras de tirer avec toi s'effondreront par la suite, avec la hausse des exigences. Un collège de ZEP n'a rien à voir avec un bon lycée en termes de niveau, donc beaucoup de très bons élèves de ZEP s'effondrent en arrivant dans un bon lycée, et perdent confiance en se retrouvant noyés dans la masse voire à la traine, ce à quoi ils n'étaient pas forcément habitués. J'en ai également connus.

Ensuite, les professeurs ne sont pas forcément en mesure de te dire qui s'investit véritablement, ou qui a un haut potentiel, etc.. Ils peuvent en tout cas lourdement se tromper dans leur jugement (je repense à des choses que m'ont dites certains profs de collège lol)

Après, le travail de la culture, c'est vraiment du "long shot". Ca se bosse sur le long terme, mais vaut mieux commencer tard que jamais!

Tu reconnaitras enfin qu'on a beau dire, mais nous-même nous tenterons de faire marcher la "reproduction sociale" avec nos enfants. On veillera à leur donner l'environnement le plus favorable possible, et d'y mettre les moyens. Il existera toujours une inégalité entre les différentes classes sociales. Mais peut-être que l'on peut atteindre un "point d'équilibre" plus satisfaisant et équitable.

Les choses semblent être dans la bonne voie concernant la France en tout cas. Faut juste pas céder à la tentation de la discimination positive et de la pratique des quotas auquelles je suis tout à fait opposé!
 

Flanders

Life is a beach :)
Sinon, pour revenir un peu au sujet, je dirais que le positionnement des missions françaises à l'étranger n'est pas du tout le même que celui de l'enseignement français en France.

En France, l'éducation se veut universelle et accessible à tous. A l'étranger, clairement, la mission française a une réputation d'études pour élites bourgeoises. C'est le cas à Londres, à New York comme à Casa ou Rabat.
Au Maroc, ça a en plus la caractéristique d'être un système de reproduction sociale, notamment à cause de l'échec relatif du système marocain.

Pour avoir connu beaucoup de personnes venant de la mission française au maroc au cours de mes études, je peux dire d'une part que il n'y a pas de manque de mella, comme ça a pu être dit précédemment. Pas plus que dans les classes populaires marocaines.
Beaucoup de ces gars ou filles de la mission refusent de fumer et de boire et respectent le ramadan. Peu pratiquent la prière, certes.

En revanche, beaucoup d'entre eux venaient de l'élite économico-politique marocaine. Ayant les moyens, ils profitent de ce système, donc je pense que je ne suis pas tout à fait opposé à ce qu'on augmente leurs frais de scolarité. Après, c'est le système marocain qui est mal fouttu et qui fait qu'on réussit mieux en ayant étudié à la mission.
La France pratique un politique relativement homogène dans ses différentes missions dans le monde. Je ne vois pas pourquoi elle ferait une exception pour le Maroc..
 
Salam Washington,

Les prix pratiqués par les écoles américaines au Maroc sont encore plus chéres que ceux des missions françaises et espagnoles !

Salam Ouled Hajja Khadija:


C’est vrais vous pouvez envoyer vos enfants chez moi a DC et leur éducation te coutera moins chère !! Mais ce que je n’arrive pas à comprendre c’est leur « indépendant status », il ya certainement une confusion juridique par ce qu’elles ne sont pas des écoles américaines (appartenant a l’état fédéral ou autres différents états de l’union) mais elles respectent les standards américains.

http://www.state.gov/m/a/os/1330.htm
 
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