Pas à vendre
La participante du programme Carrière plus Liliya Dudnik fait un stage à Task Force on Human Trafficking, une organisation dédiée à lélimination du trafic humain en Israël. On estime entre 600 000 et 800 000 le nombre de femmes et denfants vendus au-delà des frontières internationales chaque année. Lis sur lexpérience de Liliya et sur la réalité du trafic sexuel ici en Israël,
par Erin Kopelow
Souhaitant une expérience plus profonde du pays, Liliya décida de revenir en Israël avec le programme Carrière plus, une option attrayante pour les post-universitaires étant donné le niveau dindépendance garanti aux participants.
« En plus, le cadre indépendant du programme te permettra dexpérimenter la vraie vie en Israël. Cest une opportunité merveilleuse pour les diplômés désirant se préparé à un doctorat ou au marché de lemploi de leur profession. »
Ayant étudié langlais et lallemand et désirant faire un MASTER en linguistiques, Liliya rechercha un stage se concentrant sur des tâches de traduction. Carrière plus la mit en contact avec The Task Force on Human Trafficking (TFHT), une organization qui travaille à lélimintation du trafic humain en Israël.
Avant dentrer dans cette organisation, Liliya sexclame ne jamais avoir su que le traffic sexuel existait en Israël. Durant son entretien avec TFHT elle fut avertie que « son travail ne serait pas facile ». Néanmoins elle décida de sen accommoder et son travail actuel ne consiste pas seulement à traduire des informations générales pour le site internet du TFHT mais également à traduire directement des témoignages de victimes. « Cest vraiment dur. Elles te racontent tout. »
On estime entre 600 000 et 800 000 le nombre de femmes et denfants vendus au-delà des frontières internationales chaque année. Le nombre estimé de femmes trafiquées en Israël est difficile à calculer, mais selon le gouverment israélien, il sélève à 3000 individus trafiqués en Israël chaque année, alors que lONG estime un nombre beaucoup plus important.
Pourtant, pour faire le travail dune organisation telle que TFHT, les faits concernant la nature du trafic humain en Israël sont connus. Des femmes, essentiellement de Moldovie, dUkraine, dUzbekistan, dAyerbaijan et de Russie sont leurrées par les promesses des trafiquants au sujet d'un travail en Occident à des femmes en quête de postes de serveuse, de danseuse ou de nourrice. Ces femmes sont envoyées en Egypte où leur passport est confisqué puis on les fait immédiatement entrer clandestinement par le désert du Sinai en Israël par des routes utilisées habituellement pour le trafic de drogues et darmes. Cet échange et effectué par les traficants de lEurope de lEst et des Bédouins utilisant les connexions habituelles des deux côtés de la frontière pour faire passer ces femmes en même temps que des armes légères et de la drogue. Sur la route, les hommes transportant ces femmes les initient souvent à lindustrie en les violant et les abusant phyisiquement. A leur arrivée en Israël, les femmes sont vendues, souvent lors denchères « un reste des ventes desclaves du 19ème siècle » (site TFHT) où elles sont mises à nu, inspectées puis mises à prix entre 5000$ et 10000$. Lâge moyen de ces femmes est de 23 ans.
Après avoir été achetées, les femmes sont emprisonnées dans des bordels ou dans des « appartements discrets » où elles sont forcées de travailler 14 à 18 heures par jour, « servant » une moyenne de 10 à 15 clients par jour « sans tenir compte de leur condition physique » (site de TFHT). Les femmes ne recoivent aucun ou très peu de « bénéfice ». Selon le site du TFHT, « on estime que les hommes en Israël vont 1 million de fois dans des bordels par mois dans le pays. »
Israël reçu une critique sévère et des menaces de sanctions des Etats-Unis étant donné « son effraction des standards minimums » pour éliminer le trafic. Comme résultat dune telle pression internationale, selon un article du 7 novembre 2007 de la BBC, Israël a commencé à faire des progrès pour sévir sur lindustrie jusqualors rampante à lintérieur de ses frontières.
Liliya mexplique que les fonctions du TFHT visent le trafic sexuel en Israël de trois façons : la première, en encourageant « des mesures plus fortes du gourvernement pour stopper les trafiquants », la deuxième, en assurant « des droits et des services meilleurs aux victimes » et la troisième, en sensibilisant le public au trafic en Israël. » Le jour avant notre entretien, Liliya assista à une conférence sur la question à Tel Aviv où se joinrent dimportantes personnalités comme des membres de la Knesset et lambassadeur des Etats-Unis en Israël. La réponse que reçu la conférence fut encourageante, commenta Liliya, et depuis les initiatives du gouvernement israélien et dONG comme TFHT, continue-t-elle, « les chiffres (de femmes vendues) ont baissé de façon significative. »
Pour plus dinformations sur le Task Force on Human Trafficking :
- www.tfht.org
- larticle de BBC (mentionné dans cet article) "Israel's fight against sex trafficking."
Un article recent du Jerusalem Post :"State still falters on Human Trafficking."
http://www.masaisrael.org/Masa/French/pas+à+vendre
La participante du programme Carrière plus Liliya Dudnik fait un stage à Task Force on Human Trafficking, une organisation dédiée à lélimination du trafic humain en Israël. On estime entre 600 000 et 800 000 le nombre de femmes et denfants vendus au-delà des frontières internationales chaque année. Lis sur lexpérience de Liliya et sur la réalité du trafic sexuel ici en Israël,
par Erin Kopelow
Souhaitant une expérience plus profonde du pays, Liliya décida de revenir en Israël avec le programme Carrière plus, une option attrayante pour les post-universitaires étant donné le niveau dindépendance garanti aux participants.
« En plus, le cadre indépendant du programme te permettra dexpérimenter la vraie vie en Israël. Cest une opportunité merveilleuse pour les diplômés désirant se préparé à un doctorat ou au marché de lemploi de leur profession. »
Ayant étudié langlais et lallemand et désirant faire un MASTER en linguistiques, Liliya rechercha un stage se concentrant sur des tâches de traduction. Carrière plus la mit en contact avec The Task Force on Human Trafficking (TFHT), une organization qui travaille à lélimintation du trafic humain en Israël.
Avant dentrer dans cette organisation, Liliya sexclame ne jamais avoir su que le traffic sexuel existait en Israël. Durant son entretien avec TFHT elle fut avertie que « son travail ne serait pas facile ». Néanmoins elle décida de sen accommoder et son travail actuel ne consiste pas seulement à traduire des informations générales pour le site internet du TFHT mais également à traduire directement des témoignages de victimes. « Cest vraiment dur. Elles te racontent tout. »
On estime entre 600 000 et 800 000 le nombre de femmes et denfants vendus au-delà des frontières internationales chaque année. Le nombre estimé de femmes trafiquées en Israël est difficile à calculer, mais selon le gouverment israélien, il sélève à 3000 individus trafiqués en Israël chaque année, alors que lONG estime un nombre beaucoup plus important.
Pourtant, pour faire le travail dune organisation telle que TFHT, les faits concernant la nature du trafic humain en Israël sont connus. Des femmes, essentiellement de Moldovie, dUkraine, dUzbekistan, dAyerbaijan et de Russie sont leurrées par les promesses des trafiquants au sujet d'un travail en Occident à des femmes en quête de postes de serveuse, de danseuse ou de nourrice. Ces femmes sont envoyées en Egypte où leur passport est confisqué puis on les fait immédiatement entrer clandestinement par le désert du Sinai en Israël par des routes utilisées habituellement pour le trafic de drogues et darmes. Cet échange et effectué par les traficants de lEurope de lEst et des Bédouins utilisant les connexions habituelles des deux côtés de la frontière pour faire passer ces femmes en même temps que des armes légères et de la drogue. Sur la route, les hommes transportant ces femmes les initient souvent à lindustrie en les violant et les abusant phyisiquement. A leur arrivée en Israël, les femmes sont vendues, souvent lors denchères « un reste des ventes desclaves du 19ème siècle » (site TFHT) où elles sont mises à nu, inspectées puis mises à prix entre 5000$ et 10000$. Lâge moyen de ces femmes est de 23 ans.
Après avoir été achetées, les femmes sont emprisonnées dans des bordels ou dans des « appartements discrets » où elles sont forcées de travailler 14 à 18 heures par jour, « servant » une moyenne de 10 à 15 clients par jour « sans tenir compte de leur condition physique » (site de TFHT). Les femmes ne recoivent aucun ou très peu de « bénéfice ». Selon le site du TFHT, « on estime que les hommes en Israël vont 1 million de fois dans des bordels par mois dans le pays. »
Israël reçu une critique sévère et des menaces de sanctions des Etats-Unis étant donné « son effraction des standards minimums » pour éliminer le trafic. Comme résultat dune telle pression internationale, selon un article du 7 novembre 2007 de la BBC, Israël a commencé à faire des progrès pour sévir sur lindustrie jusqualors rampante à lintérieur de ses frontières.
Liliya mexplique que les fonctions du TFHT visent le trafic sexuel en Israël de trois façons : la première, en encourageant « des mesures plus fortes du gourvernement pour stopper les trafiquants », la deuxième, en assurant « des droits et des services meilleurs aux victimes » et la troisième, en sensibilisant le public au trafic en Israël. » Le jour avant notre entretien, Liliya assista à une conférence sur la question à Tel Aviv où se joinrent dimportantes personnalités comme des membres de la Knesset et lambassadeur des Etats-Unis en Israël. La réponse que reçu la conférence fut encourageante, commenta Liliya, et depuis les initiatives du gouvernement israélien et dONG comme TFHT, continue-t-elle, « les chiffres (de femmes vendues) ont baissé de façon significative. »
Pour plus dinformations sur le Task Force on Human Trafficking :
- www.tfht.org
- larticle de BBC (mentionné dans cet article) "Israel's fight against sex trafficking."
Un article recent du Jerusalem Post :"State still falters on Human Trafficking."
http://www.masaisrael.org/Masa/French/pas+à+vendre