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Bladinaute averti
Erdogan réélu à la tête de son parti
Turquie
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a été réélu dimanche pour trois ans chef du Parti de la Justice et du Développement, l'AKP, actuellement au pouvoir.
Devant ses partisans, M. Erdogan a mis en avant le modèle turc comme une puissance démocratique émergente.
C'était son dernier congrès en tant que Premier ministre et chef du parti. Le règlement interne de l'AKP, issu de la mouvance islamiste, interdit en effet de briguer plus de trois mandats successifs.
Dans un discours souvent interrompu par des applaudissements, le chef du gouvernement a annoncé qu'il était plus important d'être au service des gens que de porter un titre. Son intervention de plus de deux heures et demi a été interprétée comme un signe fort de sa volonté de devenir le premier président de Turquie élu au suffrage universel.
Conformément aux amendements constitutionnels de 2007, les présidents sont appelés à être élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
Exemple pour le monde musulman
Devant ses partisans, M. Erdogan a mis en avant le modèle turc comme une puissance démocratique émergente. Il a argué que sa formation d'inspiration islamiste était devenue un exemple pour le monde musulman, après une décennie d'exercice du pouvoir.
"Nous avons concentré notre gouvernance sur les droits fondamentaux et sur la liberté (...). Cette position a franchi les frontières de notre pays et est devenue un exemple pour tous les pays musulmans", a-t-il déclaré. "Nous continuerons notre lutte pour une nouvelle Constitution basée sur la liberté et qui permette la diversité", a-t-il déclaré. Et il a assuré que l'ère des coups d'État était terminée.
Plus d'une centaine d'invités étrangers, dont le président égyptien Mohammad Morsi, le chef kurde irakien Massoud Barzani et le chef du Hamas palestinien Khaled Meshaal assistaient au congrès de l'AKP.
"La Turquie a montré le visage éclatant de l'islam", a lancé à la tribune le Palestinien Khaled Mechaal, dirigeant du Hamas en exil. "Erdogan, vous n'êtes pas seulement un dirigeant en Turquie, mais un dirigeant dans le monde musulman."
Turquie
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a été réélu dimanche pour trois ans chef du Parti de la Justice et du Développement, l'AKP, actuellement au pouvoir.
Devant ses partisans, M. Erdogan a mis en avant le modèle turc comme une puissance démocratique émergente.
C'était son dernier congrès en tant que Premier ministre et chef du parti. Le règlement interne de l'AKP, issu de la mouvance islamiste, interdit en effet de briguer plus de trois mandats successifs.
Dans un discours souvent interrompu par des applaudissements, le chef du gouvernement a annoncé qu'il était plus important d'être au service des gens que de porter un titre. Son intervention de plus de deux heures et demi a été interprétée comme un signe fort de sa volonté de devenir le premier président de Turquie élu au suffrage universel.
Conformément aux amendements constitutionnels de 2007, les présidents sont appelés à être élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
Exemple pour le monde musulman
Devant ses partisans, M. Erdogan a mis en avant le modèle turc comme une puissance démocratique émergente. Il a argué que sa formation d'inspiration islamiste était devenue un exemple pour le monde musulman, après une décennie d'exercice du pouvoir.
"Nous avons concentré notre gouvernance sur les droits fondamentaux et sur la liberté (...). Cette position a franchi les frontières de notre pays et est devenue un exemple pour tous les pays musulmans", a-t-il déclaré. "Nous continuerons notre lutte pour une nouvelle Constitution basée sur la liberté et qui permette la diversité", a-t-il déclaré. Et il a assuré que l'ère des coups d'État était terminée.
Plus d'une centaine d'invités étrangers, dont le président égyptien Mohammad Morsi, le chef kurde irakien Massoud Barzani et le chef du Hamas palestinien Khaled Meshaal assistaient au congrès de l'AKP.
"La Turquie a montré le visage éclatant de l'islam", a lancé à la tribune le Palestinien Khaled Mechaal, dirigeant du Hamas en exil. "Erdogan, vous n'êtes pas seulement un dirigeant en Turquie, mais un dirigeant dans le monde musulman."