Amine
En mode pause
Erreur médicale Les infirmières nient toute faute dans la mort de Louis:
Moins dun mois apres le décès dun nourrisson à lhôpital pédiatrique de Bullion (Yvelines) à la suite dun surdosage dun complément alimentaire, lenquête vient de prendre un tour inattendu. Peu après la mort de lenfant, le directeur de létablissement avait reconnu la responsabilité de lhôpital. Mais, coup de théâtre, linfirmière et laide-puéricultrice, entendues durant quatre heures par les gendarmes de la section de recherches de Versailles, ont plaidé en faveur de leur innocence.
« Les deux femmes affirment avoir correctement programmé la pompe qui servait à lalimentation de lenfant et réfutent toute responsabilité directe, révèle une source proche de lenquête.Mais cest un contexte difficile. A 23 et 25 ans, elles commencent leur carrière. Elles sont peut-être sincères. Cest un poids très lourd à porter. » Les appareils doivent être expertisés Le petit Louis, âgé de 6 mois, atteint dune maladie congénitale grave et dans lattente dune greffe, avait été admis en septembre à lhôpital pédiatrique et de rééducation de Bullion. Le 1er janvier, létat de santé de lenfant se dégrade. Il est transféré à Necker. Mais malgré les efforts des Mais malgré les efforts des médecins, il décédera le lendemain à 18 h 15. Quelques heures plus tard, les gendarmes saisissent le materiel de perfusion et apprennent que la pompe qui permet de nourrir le bébé na pas été correctement programmée. Cest léquipe de laprès-midi qui découvre la terrible réalité à loccasion du changement de perfusion.
« Le débit conforme à la perfusion devait être de 41,6 ml/h. Mais il aurait été programmé à 441,6 ml/h, soit un débit dix fois supérieur à la norme », souligne la même source. Lautopsie confirme que le décès est dû à une déshydratation consécutive à ladministration massive de produit de perfusion. Les huit membres du personnel soignant, le directeur et son adjointe, sont entendus par les gendarmes qui saisissent aussi le dossier médical de la victime.« Lappareil de transfusion a été présenté aux enquêteurs et à un magistrat afin de restituer son mode de fonctionnement et les procédures de validations, précise une autre source proche de lenquête. Cette étape était importante afin de mieux comprendre les circonstances qui ont entraîné cette erreur de dosage. »
A lissue de laudition des deux jeunes femmes, le parquet de Versailles a ouvert une information judiciaire. Elles devront certainement subir une confrontation et les appareils seront expertisés
Source: Le parisien
Moins dun mois apres le décès dun nourrisson à lhôpital pédiatrique de Bullion (Yvelines) à la suite dun surdosage dun complément alimentaire, lenquête vient de prendre un tour inattendu. Peu après la mort de lenfant, le directeur de létablissement avait reconnu la responsabilité de lhôpital. Mais, coup de théâtre, linfirmière et laide-puéricultrice, entendues durant quatre heures par les gendarmes de la section de recherches de Versailles, ont plaidé en faveur de leur innocence.
« Les deux femmes affirment avoir correctement programmé la pompe qui servait à lalimentation de lenfant et réfutent toute responsabilité directe, révèle une source proche de lenquête.Mais cest un contexte difficile. A 23 et 25 ans, elles commencent leur carrière. Elles sont peut-être sincères. Cest un poids très lourd à porter. » Les appareils doivent être expertisés Le petit Louis, âgé de 6 mois, atteint dune maladie congénitale grave et dans lattente dune greffe, avait été admis en septembre à lhôpital pédiatrique et de rééducation de Bullion. Le 1er janvier, létat de santé de lenfant se dégrade. Il est transféré à Necker. Mais malgré les efforts des Mais malgré les efforts des médecins, il décédera le lendemain à 18 h 15. Quelques heures plus tard, les gendarmes saisissent le materiel de perfusion et apprennent que la pompe qui permet de nourrir le bébé na pas été correctement programmée. Cest léquipe de laprès-midi qui découvre la terrible réalité à loccasion du changement de perfusion.
« Le débit conforme à la perfusion devait être de 41,6 ml/h. Mais il aurait été programmé à 441,6 ml/h, soit un débit dix fois supérieur à la norme », souligne la même source. Lautopsie confirme que le décès est dû à une déshydratation consécutive à ladministration massive de produit de perfusion. Les huit membres du personnel soignant, le directeur et son adjointe, sont entendus par les gendarmes qui saisissent aussi le dossier médical de la victime.« Lappareil de transfusion a été présenté aux enquêteurs et à un magistrat afin de restituer son mode de fonctionnement et les procédures de validations, précise une autre source proche de lenquête. Cette étape était importante afin de mieux comprendre les circonstances qui ont entraîné cette erreur de dosage. »
A lissue de laudition des deux jeunes femmes, le parquet de Versailles a ouvert une information judiciaire. Elles devront certainement subir une confrontation et les appareils seront expertisés
Source: Le parisien