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«Et ce n’est pas fini !» : Meyer Habib échappe à la levée d’immunité parlementaire pour «apologie de crimes de guerre» à Gaza
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a rejeté une demande de levée de l’immunité parlementaire du député formulée par 39 députés de gauche qui l’accusaient d’«apologie de crimes de guerre» israéliens. Le député s’était exclamé «Et ce n’est pas fini !» en référence à un agent du ministère des Affaires étrangères tué dans un bombardement à Gaza.
Des députés socialistes, écologistes et insoumis avaient mis en cause une phrase prononcée par Meyer Habib, élu de la 8e circonscription des Français établis hors de France, lors de la séance des questions au gouvernement mardi dernier.
«Alors que la ministre (des Affaires étrangères Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d’un agent du Quai d’Orsay suite à des bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils, le député Meyer Habib a prononcé distinctement, et par deux fois, les mots : Et ce n’est pas fini !», des propos pouvant «s’apparenter à l’apologie de crimes de guerre», avaient estimé ces députés.
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