Ma réaction sera en fonction de son âge:
- s'il est mineur, je lui dirai: ok.
- s'il est majeur, je lui dirai: ok.
Je plaisante, ma réaction sera différente dans le sens où je veux que mon enfant mineur se concentre sur sa croissance, ses études, ses loisirs et se prépare à devenir un adulte avec toutes les opportunités ouvertes devant lui. L'amour dans ce cas où les petits-copains/copines sont à éviter, je ne veux pas que mon enfant, qu'il soit hétéro ou homo, se mette avec quelqu'un car il sera élevé dans un foyer avec des valeurs, parmi lesquelles "on se met avec quelqu'un quand on est sûrs de nos sentiments , on a passé du temps à le connaître, sortir avec lui et on sait que c'est la bonne personne pour notre vie".
S'il est majeur, je lui conseillerai d'éviter de coucher à droite et à gauche car une relation entre deux personnes transcende les futilités de la vie, c'est un lien sacré, spirituel, qui te relie avec l'âme de l'autre. Il faut prendre son temps et ne pas avilir son corps en le donnant au premier venu. S'il/elle a quelqu'un en tête, je lui demanderai comment ils/elles se sont rencontré(e)s, ce qu'il/elle ressent, comment est l'autre, comment ils/voient leur vie ensemble et éventuellement, lui demander de l'inviter chez nous pour parler un peu en famille et mieux se connaître.
Pour moi, le choix d'un partenaire n'est pas lié à la tendance sexuelle, c'est un simple détail, je veux juste que mes enfants ne perdent pas leur énergie avec le premier venu, de vivre une vie droite, chaste , de réussir dans la quête de leurs rêves et quand ils tomberont sur la bonne personne, nous la présenter pour qu'on puisse l'intégrer dans notre famille et l'accueillir comme il se doit.
Edit:
Après, j'avoue que j'aurais été un peu déçue parce que j'ai râté quelque chose, je sais que l'homosexualité est normale mais ma déception sera contre moi-même, je vais me demander comment mon enfant n'a pas pu en parler avant, normalement, il/elle n'a pas besoin de me faire un "coming out", car je l'éduquerai de manière à ne pas se cacher de qu'il/elle est, pas besoin de me faire "un moment de vérité" et ce sera moi qui lui demandera "qu'est-ce qui t'a poussé à devoir prendre ton courage à deux mains, avais-tu peur de moi?".
En te lisant, j'ai eu l'impression de me lire.