31.10.2011 | 13:17Par
Marc Meillassoux (Berlin) La France a décidé de limiter le nombre d'étudiants étrangers et leur interdire de rester en France quand ils sont diplômés. Une aubaine pour lAllemagne qui doit faire face à sa pénurie de main duvre qualifiée. Résultat immédiat: diplômes français en poche, ces étudiants sont particulièrement bienvenus outre-Rhin.
Malgré un demi siècle dunion, le couple franco-allemand nest décidément plus sur la même longueur donde. Même s'il faut bien admettre que les situations sont diamétralement opposées, la question de limmigration de travail est un nouvel exemple de politiques économiques divergentes.
La polémique née en France après les nouvelles orientations de politique migratoire en avril dernier a rapidement été vue comme une opportunité en Allemagne pour attirer une main duvre qualifiée qui se fait de plus en plus rare. Le 29 septembre a été voté au Bundestag une "loi de reconnaissance des diplômes et des qualifications" obtenus à létranger. Tout étudiant extra-communautaire peut désormais faire valoir ses acquis et compétences sous un délai de 3 mois à travers une procédure simplifiée.
Cette loi montre limpulsion majeure en faveur de lintégration, un puissant renforcement de la cohésion sociale et un signe de bienvenue sans ambiguïté à destination des migrants,
sest félicitée Maria Böhmer, ministre déléguée à la Migration, aux Réfugiés et à lIntégration. La ministre ne cache pas satisfaction : "Même des pays très ouverts à limmigration comme les États-Unis et le Canada ne disposent pas dune législation sur la reconnaissance des diplômes étrangers".
Marc Meillassoux (Berlin) La France a décidé de limiter le nombre d'étudiants étrangers et leur interdire de rester en France quand ils sont diplômés. Une aubaine pour lAllemagne qui doit faire face à sa pénurie de main duvre qualifiée. Résultat immédiat: diplômes français en poche, ces étudiants sont particulièrement bienvenus outre-Rhin.
Malgré un demi siècle dunion, le couple franco-allemand nest décidément plus sur la même longueur donde. Même s'il faut bien admettre que les situations sont diamétralement opposées, la question de limmigration de travail est un nouvel exemple de politiques économiques divergentes.
La polémique née en France après les nouvelles orientations de politique migratoire en avril dernier a rapidement été vue comme une opportunité en Allemagne pour attirer une main duvre qualifiée qui se fait de plus en plus rare. Le 29 septembre a été voté au Bundestag une "loi de reconnaissance des diplômes et des qualifications" obtenus à létranger. Tout étudiant extra-communautaire peut désormais faire valoir ses acquis et compétences sous un délai de 3 mois à travers une procédure simplifiée.
Cette loi montre limpulsion majeure en faveur de lintégration, un puissant renforcement de la cohésion sociale et un signe de bienvenue sans ambiguïté à destination des migrants,
sest félicitée Maria Böhmer, ministre déléguée à la Migration, aux Réfugiés et à lIntégration. La ministre ne cache pas satisfaction : "Même des pays très ouverts à limmigration comme les États-Unis et le Canada ne disposent pas dune législation sur la reconnaissance des diplômes étrangers".