Le radon (de symbole chimique Rn) est un gaz rare naturellement radioactif, incolore et inodore, si bien qu'il passe totalement inaperçu. Il est toutefois possible de déterminer sa présence en mesurant l'activité radioactive en becquerels par mètre cube. Retrouvé dans l'air à des concentrations généralement très faibles, le radon peut cependant contaminer plus fortement certains logements du fait de sa tendance à s'accumuler dans des espaces clos.
Désintégration de l'uranium et du radium
Le radon est issu de la chaîne de désintégration de l'uranium 238 présent dans certaines roches comme le granit ou les roches volcaniques (ou certains matériaux de construction), et s'obtient directement par la désintégration du radium 226. Si le radon est biologiquement inactif, car son atome ne peut pas se fixer dans l'organisme, il est toutefois porteur de risques pour les personnes exposées à de fortes concentrations. Le radon subit en effet une nouvelle désintégration qui libère des rayons alpha, connus pour être cancérigènes. Ainsi, malgré sa demi-vie assez courte (3,82 jours) ce gaz serait l'une des principales sources d'exposition à des rayonnements ionisants après l'exposition médicale, et l'une des causes de cancer du poumon, loin derrière le tabac.
Des recommandations pour la santé
En France, des recommandations sont émises pour limiter les risques pour la santé, dès le dépassement de 400 becquerels par mètre cube. La mise en œuvre de moyens simples permet de limiter l'accumulation du radon dans les habitations, notamment en aérant régulièrement le logement. En cas d'exposition plus importante (supérieure à 1.000 becquerels par mètre cube), il est alors recommandé de renforcer l'étanchéité des murs et des sols, qui peuvent laisser passer le radon par des fissures ou par diffusion dans des matériaux poreux.
http://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cancer-exposition-radon-danger-2644/
Désintégration de l'uranium et du radium
Le radon est issu de la chaîne de désintégration de l'uranium 238 présent dans certaines roches comme le granit ou les roches volcaniques (ou certains matériaux de construction), et s'obtient directement par la désintégration du radium 226. Si le radon est biologiquement inactif, car son atome ne peut pas se fixer dans l'organisme, il est toutefois porteur de risques pour les personnes exposées à de fortes concentrations. Le radon subit en effet une nouvelle désintégration qui libère des rayons alpha, connus pour être cancérigènes. Ainsi, malgré sa demi-vie assez courte (3,82 jours) ce gaz serait l'une des principales sources d'exposition à des rayonnements ionisants après l'exposition médicale, et l'une des causes de cancer du poumon, loin derrière le tabac.
Des recommandations pour la santé
En France, des recommandations sont émises pour limiter les risques pour la santé, dès le dépassement de 400 becquerels par mètre cube. La mise en œuvre de moyens simples permet de limiter l'accumulation du radon dans les habitations, notamment en aérant régulièrement le logement. En cas d'exposition plus importante (supérieure à 1.000 becquerels par mètre cube), il est alors recommandé de renforcer l'étanchéité des murs et des sols, qui peuvent laisser passer le radon par des fissures ou par diffusion dans des matériaux poreux.
http://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cancer-exposition-radon-danger-2644/