Faut -il interdire la fessée ?

Selon vous, la loi française devrait-elle interdire totalement les châtiments corporels aux enfants

  • oui

    Votes: 7 20.6%
  • non

    Votes: 24 70.6%
  • pas d'avis sur la question

    Votes: 3 8.8%

  • Total des votants
    34
On corrige et on redresse ce qui doit l'être...après un enfant avec qui tu appliques le langage verbal et qu'il n'a plus aucun effet une bonne claque recadre tout de suite les choses et chacun retrouve sa place pendant un temps...

Que des parents aient abusé j'en ai connu aussi...faut trouver le juste milieu...être parent ça s'apprend sur le tas en fait...éduquer un enfant c'est pas un pédo-psy qui peut te transmettre ça ni un livre de recettes...chaque parent est unique et chaque enfant aussi et on apprend à communiquer ensemble et on communique parfois différemment avec chacun de nos enfants...y'a pas de recettes miracles...ni telle éducation est meilleure que telle...

Le chantage affectif je peux te dire que j'ai testé avec l'une et ça n'a pas marché du tout...quand tu es face à une rebellion puissance 1000 tu essaies toi en tant que parent déjà de garder la tête hors de l'eau...pas simple...

J'ai connu comme tout parents les ouragans, les tsunamis, les tremblements de terre et les raz de marrée : nous y avons survécus tant bien que mal .

Mais avec du recul : je dirais plus BIEN que MAL ;)
 
Un enfant à cet âge n'a pas à être devant une TV donc la punition TV ça sert à rien en gros...après tu puniras de portable du net...mais ça servira à rien non plus...les enfants passent par dessus les privations ou ne se sentent même plus privés en fait...bon courage pour la suite...
tu connais des enfants de 5 ans qui ne regardent pas l'âne trotro, sam le pompier etc ... ? :bizarre: Bref ...
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
As salam,

Oui, mais le chantage affectif dans mon cas n'est pas de l'ordre de la privation mais de la sanction : il y a une nuance ( celle de la durée et de la mise en place de cette sanction ).

Elle est brêve, mais les mots touchent où ça fait mal ( c'est le coeur que je maltraîte pas leur coprs :D )

ça fait sans doute sadique : mais faut bien choisir à un moment le type de châtiment quand les mots "doux" n'ont plus d'impacte sur leur cerveaux.
Cherche pas midi à quatorze heure, c'est de la maltraitance.

J'ai connu comme tout parents les ouragans, les tsunamis, les tremblements de terre et les raz de marrée : nous y avons survécus tant bien que mal .

Mais avec du recul : je dirais plus BIEN que MAL ;)
Ta femme à du faire le travail à ta place.
Est ce que tu as pris des claques adolescent ?
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
La France critiquée pour la fessée | Métro

PARIS – Une importante organisation européenne de défense des droits de la personne a sévèrement critiqué mercredi la France, qui selon elle doit faire plus pour lutter contre la fessée et les autres châtiments corporels infligés aux enfants.

Les 47 membres du Conseil de l’Europe estiment que la France contrevient à la Charte européenne des droits sociaux puisque le droit français «ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise» pour empêcher parents et intervenants d’utiliser le châtiment corporel contre les enfants.

Cette décision a été rendue suit à une plainte logée en 2013 par une organisation non gouvernementale anglaise, l’Association pour la protection des enfants (Approach), contre sept pays. Chypre a depuis interdit toute forme de châtiment corporel et des décisions sont attendues dans le dossier des cinq autres pays.

La plainte formulée par Approach contre la France il y a deux ans stipulait que certaines formes de châtiment corporel sont tolérées à la maison, à l’école ou à la garderie puisqu’ils font partie du «droit de correction» prévu par la loi française.

Ces châtiments incluent différents coups portés avec la main ou le pied.
Une loi érigeant une limite entre ce qu'on peut qualifier d'actes à visée éducative par un quelconque contact physique et des sévices, atteintes, à l'intégrité d'un enfant?
Dans l'absolu ce serait bien mais inapplicable, que ce soit dans la vérification de son respect ou même son énonciation. Ce n'est pas à l'état de décider de l'éducation administrée dans un foyer, chaque famille n'est pas identique

Pour en revenir à ta question, clairement je suis contre une loi anti fessée
J'ai été éduqué assez fermement si je puis dire, je ne m'en plains pas. Je ne pense pas que je serais le même sans cette éducation. Si jamais j'ai des enfants, je ne bannirais certes pas de simple acte comme une fessée (même si j'aime pas le principe). Je n'estime pas cela comme de la violence, bien sûr à moins que les tapes ont pour but de causer de la douleur.

Après l'effet d'une fessée, d'une gifle dépendent de leur utilisation: plus sera rare ces actions, plus leur effet sera visible selon la gravité de la "bêtise"

M'enfin je dis ça mais je ne sais pas comment je serais en tant que père :intello:
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
J'avais pensé à ton avatar en voyant cette image sur le Huffington Post
Ah ah ah! Tu as appelé l'image Godless...! :D
Eh oui, je suis un caméléon... Spécialiste du camouflage... Fait gaffe... je suis sur ton épaule droite et tu ne me vois même pas...
D'ailleurs c'est moi qui avait soufflé de manière subliminale à ton père de t'en coller une... :p
 
Ah ah ah! Tu as appelé l'image Godless...!
Eh oui, je suis un caméléon... Spécialiste du camouflage... Fait gaffe... je suis sur ton épaule droite et tu ne me vois même pas...
D'ailleurs c'est moi qui avait soufflé de manière subliminale à ton père de t'en coller une... :p

En.foiré va :fou:

( Le pire, c'est que j'ai regardé sur mon épaule droite !!! )
 
Quand la fessée est venue, tout ce que vous préconisez était déjà en place .
L'action corrective a été la fessée :)
Le dialogue est venu ensuite : quand un petit copain t'embête et qu'il ne veut pas s'arrêter , que tu lui as dit gentiment 10 fois que se passe t'il ?
Depuis ils ont compris que tout dialogue devait avoir une fin. L'action correctrice est très rare.
Il est très difficile de vouloir plaquer des shemas tout fait sur les enfants, ceux de ma sœur ont toujours fini par obéir pour ne pas fâcher papa et maman, les miens c'est différent , des anges chez les autres ( hyper sociable), des teignes chez moi.
Quand un enfant est dans la toute puissance, il est parfois difficile de borner celle ci par un dialogue non borné .

PS : tout les enfants n'ont pas 2 de tension, les miens seraient plutôt du genre hyperactif ( dixit les profs ) comme la ritaline c'est pas mon truc...
Je préfère une fessée .
Les chiens font pas des chats
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Je ne sais pas si la fessée a un effet ou un but éducatif : c'est avant tout une violence, un châtiment corporel.

je n'ai pas donné de fessées mais j'étais plus dans le chantage affectif ( c'est tout aussi douloureux j'en conviens )
Le chantage affectif c'est terrible. J'ai complètement oublié les fessées de mon père, mais le chantage affectif de ma mère je m'en souviens encore, et voyez où ça mène :D
Je serai vous je flipperai un peu .
 
Salem

Je n'irais pas jusque l'interdire. C'est aux parents de ne pas en faire en usage, sauf cas extrêmes.
Je sais que mes parents n'ont jamais levé le petit doigt sur leurs enfants. Un simple regard autoritaire nous suffisait pour nous calmer. Et j'espère donner la même éducation a mes enfants.
Une fois que tu "tapes" l'enfant,même légèrement. Il se peut qu'il ne ressente ni peur, ni crainte, ni autorité.
Au final, il n'y aura plus respect dans les deux sens.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
:D heuuuu, sans doute !
pas de claques, des vases, des louches, des "chlekah", des fourchettes qui volent et j'en passe ;) ( ma maman était une passionnée )
Une seule claque : celle de mon père ( 1 et 1 seule )
Salam Windmill,
C'était pareil chez moi, on se serait cru dans un film de poltergeist, tellement les objets volaient à la maison.
Une période c'était quasiment une tre7a quotidienne (plus que mérité) avec feu mon père. J'étais du genre très turbulent.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Pourquoi le Conseil constitutionnel a censuré la mesure contre la fessée

e refus des violences corporelles envers les enfants ne figurera pas dans la loi Egalité et citoyenneté : le Conseil constitutionnel a censuré cette disposition jeudi 26 janvier. Les Sages seraient-ils des adeptes de la fessée ? C'est en réalité une question de forme qui les a conduits à cette censure.

La disposition, qui excluait "tout recours aux violences corporelles", ne présentait "pas de lien" avec le projet de loi initial, selon la décision des Sages. Une quarantaine d'articles de la loi ont été censurés pour vices de procédure législative.

Contestée par les sénateurs Les Républicains, la disposition sur les violences corporelles des parents sur les enfants était jugée par ses partisans comme étant fondamentale contre la maltraitance, bien qu'elle soit symbolique et ne constituait pas une interdiction en tant que telle.

L'article complétait la définition de l'autorité parentale dans le Code civil, en excluant "tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles". Il s'agissait d'une règle civile dénuée de toute portée pénale, et qui avait vocation à être lue aux couples au moment du mariage.

Parmi les partisans de l'inscription de ce refus, des organisations comme l'Observatoire de la violence éducative ordinaire ou la Fondation pour l'enfance. Pour eux, l'objectif de la loi était "symbolique, pour favoriser une prise de conscience".

Le médecin Gilles Lazimi, coordinateur des campagnes contre ces "violences éducatives ordinaires" à la Fondation pour l'enfance, a exprimé sa "révolte" :

"J'en veux terriblement aux sénateurs qui ont déposé cette saisine. Ils sont menés par la droite la plus réactionnaire et conservatrice, qui n'a cure des droits des enfants."
"Les coups n'aident pas à grandir", expliquait le médecin au micro de RTL en mars 2015. Il rappelait l'impact psychologique de ces violences.

nouvelobs

mam
 
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