France - Algérie : les excités |

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À Paris comme Alger, des personnalités politiques militent pour que la guerre des mémoires se poursuivent.

De puissants lobbys politiques entretiennent la guerre des mémoires. À Paris, on se souvient des députés qui ont voté en février 2005 l'amendement sur « le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ». À Alger, en février 2010, des parlementaires emmenés notamment par Moussa Abdi ont voulu répliquer en criminalisant le colonialisme.
En France, ces lobbys se recrutent dans les milieux de l'extrême droite et de la droite populaire. Exemple avec Christian Estrosi, le député-maire de Nice. Le 20 octobre, il a conclu une intervention devant ses administrés par un « Vive l'Algérie française ! ». Autres groupes de pression : les associations de rapatriés, d'anciens combattants et de harkis qui entretiennent la « nostalgérie ». Ils ont certainement apprécié le bras d'honneur de Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, adressé aux Algériens qui demandent la repentance de la France.

"Famille révolutionnaire"

De l'autre côté de Mare Nostrum, Khaled Bounedjma, ex-patron de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine, s'est chargé de répondre à Longuet. La « famille révolutionnaire », réunissant les partis politiques et les mouvements associatifs qui font de « la repentance de la France » un fonds de commerce, occupe l'espace. Plusieurs organisations (Fondation du 8 mai 1945, Mechaal Chahid ou flambeau du martyr, Organisation nationale des moudjahidine...) développent un discours jetant l'opprobre sur toute initiative visant à introduire une dose de pragmatisme dans les relations avec l'ancienne puissance coloniale. Malheur à celui qui envisage l'avenir en occultant le passé. Il tombe dans le déshonneur et est immédiatement accusé d'être un vil militant du mythique « Hizb França », le parti de la France.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2710P026_034.xml3/
 
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À Paris comme Alger, des personnalités politiques militent pour que la guerre des mémoires se poursuivent.

De puissants lobbys politiques entretiennent la guerre des mémoires. À Paris, on se souvient des députés qui ont voté en février 2005 l'amendement sur « le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ». À Alger, en février 2010, des parlementaires emmenés notamment par Moussa Abdi ont voulu répliquer en criminalisant le colonialisme.
En France, ces lobbys se recrutent dans les milieux de l'extrême droite et de la droite populaire. Exemple avec Christian Estrosi, le député-maire de Nice. Le 20 octobre, il a conclu une intervention devant ses administrés par un « Vive l'Algérie française ! ». Autres groupes de pression : les associations de rapatriés, d'anciens combattants et de harkis qui entretiennent la « nostalgérie ». Ils ont certainement apprécié le bras d'honneur de Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, adressé aux Algériens qui demandent la repentance de la France.

"Famille révolutionnaire"

De l'autre côté de Mare Nostrum, Khaled Bounedjma, ex-patron de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine, s'est chargé de répondre à Longuet. La « famille révolutionnaire », réunissant les partis politiques et les mouvements associatifs qui font de « la repentance de la France » un fonds de commerce, occupe l'espace. Plusieurs organisations (Fondation du 8 mai 1945, Mechaal Chahid ou flambeau du martyr, Organisation nationale des moudjahidine...) développent un discours jetant l'opprobre sur toute initiative visant à introduire une dose de pragmatisme dans les relations avec l'ancienne puissance coloniale. Malheur à celui qui envisage l'avenir en occultant le passé. Il tombe dans le déshonneur et est immédiatement accusé d'être un vil militant du mythique « Hizb França », le parti de la France.

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encore que du cote français se sont toujours les meme et que le rital Estrosi viens s'ajouter a la liste, le plus marrant c'est du cote de la famille revolutionaire qui s'agrandit d'annee en annee et qui a de plus en plus de mal a se partager la cagnotte reservee au anciens moudjahidines beaucoup plus nombreux en 2012 qu'en 1962 .....
 
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