France municipales : la déroute se confirme pour le ps

La droite humilie la gauche aux municiples 2014 en France
Une abstention toujours forte, de nouvelles mairies Front national, de grandes villes perdues par le PS : le second tour des élections municipales semble confirmer les tendances du premier. Libération synthétise ici les principaux enseignements du scrutin, et les mettra à jour tout au long de la soirée.

UNE CLAQUE POUR LA GAUCHE

Après un premier tour déjà difficile, le PS aura du mal à minimiser sa défaite. La gauche cède plusieurs villes importantes à la droite ou au centre, comme Reims, Saint-Etienne, Pau, Angers, Belfort, Narbonne, Roubaix, Tourcoing, La-Roche-sur-Yon, Brive-la-Gaillarde, dans la Corrèze chère au chef de l’Etat. Toulouse devrait basculer, à 51% contre 49% au sortant Pierre Cohen, ainsi que Caen et Laval, comme le craignait Solférino... qui n'avait sans doute pas prévu la défaite de Bernard Poignant, un proche de François Hollande, à Quimper (Finistère), et la perte de Tours et de Limoges arrimée à gauche depuis 1912.

La majorité ne trouve que quelques motifs de consolation à Avignon (Vaucluse), remporté à la faveur d’une triangulaire, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et surtout à Paris qui reste rose − NKM est sèchement battue dans le XIVe, qu’elle devait impérativement gagner pour faire basculer la capitale. Une «victoire éclatante» dans un «contexte dramatique pour la gauche», reconnaît le directeur de campagne d’Anne Hidalgo, Jean-Louis Missika.

Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro, la droite obtiendrait en moyenne 45% des voix dans les communes de 1.000 habitants au moins où se déroulait un second tour, et la gauche 43% des suffrages. Le FN obtiendrait ensuite 7% des suffrages et les «divers» 5%.

L’UMP n’a pas tardé à pavoiser, son patron, Jean-François Copé, revendiquant l’étiquette de«premier parti de France». Mais est-ce un triomphe du parti de droite ou une bérézina de la gauche ? Si Brice Hortefeux (UMP), un fidèle de Nicolas Sarkozy, a salué dimanche le «rôle essentiel» de Copé dans les victoires des candidats de l’opposition, un autre proche de l’ancien président, Henri Guaino, diagnostique«un profond rejet et une profonde colère dans le pays».

«La sanction est particulièrement sévère. Les Français n’ont pas vu les résultats des efforts qu’on leur avait demandés», a jugé Ségolène Royal, pressentie pour un poste ministériel, qui réclame une baisse d’impôts. Le Front de gauche, qui, allié aux écologistes, a largement battu les socialistes à Grenoble, réclame un «changement de cap» et dénonce «le désastre» du «virage à droite».

LE FN EMPORTE DÉJÀ DIX MAIRIES

Dès l’annonce des premiers résultats, la patronne du FN, Marine Le Pen a célébré une «nouvelle étape pour le FN» et prédit «peut-être 1 200 conseillers municipaux». De fait, le record du Front national, qui détenait quatre mairies en 1997 (Orange, Marignane, Toulon dès 1995 et Vitrolles en 1997), est largement battu.

Le parti d’extrême droite fait d’ores et déjà tomber dix mairies : Fréjus (Var) et Béziers (Hérault), ses principaux espoirs de victoire, mais aussi le septième secteur de Marseille qui s'est offert à Stéphane Ravier, Le Luc (Var), Le Pontet (Vaucluse), Beaucaire (Gard) gagné par Julien Sanchez, Villers-Cotterêts (Aisne), Hayange (Moselle) et Cogolin (Var), en plus d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) ravi par Steeve Briois dès le premier tour. Le jeune cadre du FN David Rachline, 26 ans, et l’ex-patron de Reporters sans frontières Robert Ménard emportent tous deux très largement leur triangulaire respective à Fréjus et Béziers.

En revanche, le Front national ne conquiert ni Perpignan (Pyrénées-orientales), où se présentait Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen, ni Forbach (Moselle), visé par le numéro 2 du FN, Florian Philippot. Et Gilbert Collard a reconnu sa défaite à Saint Gilles (Gard). Légèrement en tête du premier tour à Avignon (Vaucluse), Philippe Lottiaux (FN) s’incline aussi face au PS, et Valérie Laupies chute à Tarascon (Bouches-du-Rhône).

UNE PARTICIPATION TOUJOURS FAIBLE

A première vue, la désertion des urnes semble s’être accentuée ce dimanche. Comme au premier tour, la participation a baissé par rapport aux municipales de 2008. A 17 heures, elle s’élevait à 53,36%, contre 54,45% il y a six ans. Selon les instituts de sondage Ifop et CSA, le taux final d’abstention pourrait être de 38,5%, contre 34,8% en 2008. S’il se confirmait, ce chiffre constituerait un record pour un scrutin municipal
Ces comparaisons doivent cependant être relativisées, puisque les villes en jeu ce dimanche ne sont pas les mêmes que lors du premier tour, ni qu’il y a huit ans. Seule une comparaison ville par ville permet donc de prendre la mesure du phénomène. Selon le directeur général de l’institut Opinion Way, Bruno Jeanbart, on constate bien une baisse de l’abstention par rapport au premier tour
liberation
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
On l'a vu dans ma ville , les gens qui avaient voté " PS " au premier tour
ne sont même pas revenus au second tour, on a encore plus d'abstension
que au premier tour pour rajouter à ça.

Les gens iront après se plaindre d'avoir le même maire depuis 30 ans,
il va rester 6 ans de plus, toujours le même " UMP ", on a presque 50%
d'abstention, une honte pour la démocratie, on entends les gens dire que
ils ne sont pas allés voter contre parce que rien ne change, il y a un
manque cruel de logique dans leurs idées, pour qu'il y ai changement
il faudrait déjà qu'ils votent, le maire ne va pas partir tout seul.:rolleyes:

Moi j'ai été voter, j'ai pris un max de médocs, j'ai pris ma canne, j'ai
été voter, j'ai marché péniblement sur cette longue distance mais j'y
suis allé, eux ? non, ils sont restés chez eux à se plaindre.

Comme disait ma mère, " les français ça gueulle dans leur cuisine,
mais ils ne font rien d'autre ".:rolleyes:
 
Les gens iront après se plaindre d'avoir le même maire depuis 30 ans,
il va rester 6 ans de plus, toujours le même " UMP ", on a presque 50%
d'abstention, une honte pour la démocratie, on entends les gens dire que
ils ne sont pas allés voter contre parce que rien ne change, il y a un
manque cruel de logique dans leurs idées, pour qu'il y ai changement
il faudrait déjà qu'ils votent, le maire ne va pas partir tout seul.:rolleyes:

Il n'existe plus aucun confiance ni pour lke Ps in pour l'Ump
Les gens sont perdus et la démocratie est entrain d'échouer lamentablement en France
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Il n'existe plus aucun confiance ni pour lke Ps in pour l'Ump
Les gens sont perdus et la démocratie est entrain d'échouer lamentablement en France

Ils ont oublié les principes de la " démocratie ", ils ont oublié que c'était eux
qui décidaient du gouvernement local, départemental, régional, national et
européen.

Il faudrait mettre des " cours de démocratie " aux gens.
 
La droite humilie la gauche aux municiples 2014 en France
Une abstention toujours forte, de nouvelles mairies Front national, de grandes villes perdues par le PS : le second tour des élections municipales semble confirmer les tendances du premier. Libération synthétise ici les principaux enseignements du scrutin, et les mettra à jour tout au long de la soirée.

UNE CLAQUE POUR LA GAUCHE

Après un premier tour déjà difficile, le PS aura du mal à minimiser sa défaite. La gauche cède plusieurs villes importantes à la droite ou au centre, comme Reims, Saint-Etienne, Pau, Angers, Belfort, Narbonne, Roubaix, Tourcoing, La-Roche-sur-Yon, Brive-la-Gaillarde, dans la Corrèze chère au chef de l’Etat. Toulouse devrait basculer, à 51% contre 49% au sortant Pierre Cohen, ainsi que Caen et Laval, comme le craignait Solférino... qui n'avait sans doute pas prévu la défaite de Bernard Poignant, un proche de François Hollande, à Quimper (Finistère), et la perte de Tours et de Limoges arrimée à gauche depuis 1912.

La majorité ne trouve que quelques motifs de consolation à Avignon (Vaucluse), remporté à la faveur d’une triangulaire, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et surtout à Paris qui reste rose − NKM est sèchement battue dans le XIVe, qu’elle devait impérativement gagner pour faire basculer la capitale. Une «victoire éclatante» dans un «contexte dramatique pour la gauche», reconnaît le directeur de campagne d’Anne Hidalgo, Jean-Louis Missika.

Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro, la droite obtiendrait en moyenne 45% des voix dans les communes de 1.000 habitants au moins où se déroulait un second tour, et la gauche 43% des suffrages. Le FN obtiendrait ensuite 7% des suffrages et les «divers» 5%.

L’UMP n’a pas tardé à pavoiser, son patron, Jean-François Copé, revendiquant l’étiquette de«premier parti de France». Mais est-ce un triomphe du parti de droite ou une bérézina de la gauche ? Si Brice Hortefeux (UMP), un fidèle de Nicolas Sarkozy, a salué dimanche le «rôle essentiel» de Copé dans les victoires des candidats de l’opposition, un autre proche de l’ancien président, Henri Guaino, diagnostique«un profond rejet et une profonde colère dans le pays».

«La sanction est particulièrement sévère. Les Français n’ont pas vu les résultats des efforts qu’on leur avait demandés», a jugé Ségolène Royal, pressentie pour un poste ministériel, qui réclame une baisse d’impôts. Le Front de gauche, qui, allié aux écologistes, a largement battu les socialistes à Grenoble, réclame un «changement de cap» et dénonce «le désastre» du «virage à droite».

LE FN EMPORTE DÉJÀ DIX MAIRIES

Dès l’annonce des premiers résultats, la patronne du FN, Marine Le Pen a célébré une «nouvelle étape pour le FN» et prédit «peut-être 1 200 conseillers municipaux». De fait, le record du Front national, qui détenait quatre mairies en 1997 (Orange, Marignane, Toulon dès 1995 et Vitrolles en 1997), est largement battu.

Le parti d’extrême droite fait d’ores et déjà tomber dix mairies : Fréjus (Var) et Béziers (Hérault), ses principaux espoirs de victoire, mais aussi le septième secteur de Marseille qui s'est offert à Stéphane Ravier, Le Luc (Var), Le Pontet (Vaucluse), Beaucaire (Gard) gagné par Julien Sanchez, Villers-Cotterêts (Aisne), Hayange (Moselle) et Cogolin (Var), en plus d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) ravi par Steeve Briois dès le premier tour. Le jeune cadre du FN David Rachline, 26 ans, et l’ex-patron de Reporters sans frontières Robert Ménard emportent tous deux très largement leur triangulaire respective à Fréjus et Béziers.

En revanche, le Front national ne conquiert ni Perpignan (Pyrénées-orientales), où se présentait Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen, ni Forbach (Moselle), visé par le numéro 2 du FN, Florian Philippot. Et Gilbert Collard a reconnu sa défaite à Saint Gilles (Gard). Légèrement en tête du premier tour à Avignon (Vaucluse), Philippe Lottiaux (FN) s’incline aussi face au PS, et Valérie Laupies chute à Tarascon (Bouches-du-Rhône).

UNE PARTICIPATION TOUJOURS FAIBLE

A première vue, la désertion des urnes semble s’être accentuée ce dimanche. Comme au premier tour, la participation a baissé par rapport aux municipales de 2008. A 17 heures, elle s’élevait à 53,36%, contre 54,45% il y a six ans. Selon les instituts de sondage Ifop et CSA, le taux final d’abstention pourrait être de 38,5%, contre 34,8% en 2008. S’il se confirmait, ce chiffre constituerait un record pour un scrutin municipal
Ces comparaisons doivent cependant être relativisées, puisque les villes en jeu ce dimanche ne sont pas les mêmes que lors du premier tour, ni qu’il y a huit ans. Seule une comparaison ville par ville permet donc de prendre la mesure du phénomène. Selon le directeur général de l’institut Opinion Way, Bruno Jeanbart, on constate bien une baisse de l’abstention par rapport au premier tour
liberation
Même dans le 93 . Mais l'ump ne fera pas mieux même si il y a un tout petit peu de résistance .
 
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