Plusieurs associations françaises se sont élevées contre les conditions dadoption des enfants haïtiens par la France. SOS Haïti enfants a déploré le fait que cette initiative nait pas été prise plus tôt. Tandis que Terre des hommes a souligné que la majorité de ces enfants ne bénéficiait pas de jugement dadoption. Près de 200 enfants haïtiens sont arrivés à Paris entre mercredi et jeudi pour être adoptés par des familles françaises.
Les conditions dadoption denfants Haïtiens suscitent des critiques en France. vendredi, 84 enfants ont été accueillis par des familles françaises à laéroport de Roissy Charles de Gaulle. Mercredi, ils étaient 113. Alors que cet évènement devait constituer un heureux dénouement, des associations telles que SOS Haiti enfants adoptés et Terre dasile ont vivement critiqué le processus dadoption. « Ces enfants ont peut-être encore leur famille et nont pas été préparés à quitter leur pays », a souligné Terre des hommes jeudi. Elle rappelle également que « ladoption internationale nest pas une solution durgence ». Paris a riposté en affirmant que ces enfants arrivent en toute sécurité juridique », en vertu de laccélération des procédures dadoption dans le cadre dun accord bilatéral. Lurgence de « sauver ces enfants du choléra » avait aussi été mise en avant. Mais Terre des hommes estime que cet argument dissimule en fait « une action très égoïste ». « Quen est-il des 200 000 à 300 000 enfants qui ne bénéficient pas de la même attention ? », demande lONG.
Une mesure trop tardive
Le collectif SOS Haiti enfants adoptés a aussi fait entendre sa voix. Au lendemain de lannonce par le Quay dOrsay de lenvoi de deux avions en Haïti, le 18 décembre, Mme Emmanuelle Guerry, présidente de lorganisation, a rappelé sur Europe 1 que « cette évacuation on la demandait depuis le lendemain du séisme » qui a frappé lîle le 12 janvier. Or selon elle, M. Kouchner a préféré, au moment du séisme, arguer de la sécurité juridique des enfants, plutôt que de leur sécurité tout court ». Avec larrivée de Mme Alliot-Marie au ministère des Affaires étrangères, « il en a été tout à fait autrement, on la salue, on la remercie », a-t-elle poursuivie. Mr Kouchner qui avait a plusieurs reprises mis en garde contre le trafic denfants na pas souhaité rentrer dans une « polémique désastreuse ». Il a affirmé dimanche avoir agi dans le respect des procédures en rappelant que depuis le séisme, environ 700 enfants adoptés étaient arrivés en France. Dautres attendent toujours dêtre adoptés, alors que lépidémie de Choléra survenue à la mi-octobre a déjà fait plus de 2000 morts.
http://www.afrik.com/article21579.html
Les conditions dadoption denfants Haïtiens suscitent des critiques en France. vendredi, 84 enfants ont été accueillis par des familles françaises à laéroport de Roissy Charles de Gaulle. Mercredi, ils étaient 113. Alors que cet évènement devait constituer un heureux dénouement, des associations telles que SOS Haiti enfants adoptés et Terre dasile ont vivement critiqué le processus dadoption. « Ces enfants ont peut-être encore leur famille et nont pas été préparés à quitter leur pays », a souligné Terre des hommes jeudi. Elle rappelle également que « ladoption internationale nest pas une solution durgence ». Paris a riposté en affirmant que ces enfants arrivent en toute sécurité juridique », en vertu de laccélération des procédures dadoption dans le cadre dun accord bilatéral. Lurgence de « sauver ces enfants du choléra » avait aussi été mise en avant. Mais Terre des hommes estime que cet argument dissimule en fait « une action très égoïste ». « Quen est-il des 200 000 à 300 000 enfants qui ne bénéficient pas de la même attention ? », demande lONG.
Une mesure trop tardive
Le collectif SOS Haiti enfants adoptés a aussi fait entendre sa voix. Au lendemain de lannonce par le Quay dOrsay de lenvoi de deux avions en Haïti, le 18 décembre, Mme Emmanuelle Guerry, présidente de lorganisation, a rappelé sur Europe 1 que « cette évacuation on la demandait depuis le lendemain du séisme » qui a frappé lîle le 12 janvier. Or selon elle, M. Kouchner a préféré, au moment du séisme, arguer de la sécurité juridique des enfants, plutôt que de leur sécurité tout court ». Avec larrivée de Mme Alliot-Marie au ministère des Affaires étrangères, « il en a été tout à fait autrement, on la salue, on la remercie », a-t-elle poursuivie. Mr Kouchner qui avait a plusieurs reprises mis en garde contre le trafic denfants na pas souhaité rentrer dans une « polémique désastreuse ». Il a affirmé dimanche avoir agi dans le respect des procédures en rappelant que depuis le séisme, environ 700 enfants adoptés étaient arrivés en France. Dautres attendent toujours dêtre adoptés, alors que lépidémie de Choléra survenue à la mi-octobre a déjà fait plus de 2000 morts.
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