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François Hollande: "Les Français musulmans ont les mêmes droits, les mêmes devoirs que tous les citoyens"

En visite à l'Institut du monde arabe de Paris, ce jeudi, François Hollande s'est adressé aux Français musulmans, "premières victimes du fanatisme", selon lui. Tout en rappelant les valeurs de la République, notamment la laïcité, il les a appelés à se sentir "protégés" et s'est montré ferme contre "les amalgames et les confusions".

L'Union des organisations islamiques de France (UOIF), réclamait un "geste fort vers les musulmans" de la part de François Hollande. C'est chose faite. Suite à l'annulation de dernière minute d'un sommet sur l'Ukraine, au Kazakhstan, le chef de l'Etat a saisi l'occasion de se rendre à l'ouverture d'un forum international, à l'Institut du monde arabe de Paris, ce jeudi matin, pour s'adresser aux Français musulmans.

En préambule de son discours, le président de la République a rappelé que "l’islam est compatible avec la démocratie" et que"les Français musulmans ont les mêmes droits, les mêmes devoirs que tous les citoyens". Eux qui sont les "premières victimes du fanatisme, du fondamentalisme et de l’intolérance", selon le chef de l'Etat, "doivent être protégés", alors que les actes islamophobes se multiplient suite à la vague d'attentats qui a frappé le pays.

"Nous devons refuser les amalgames et les confusions", a insisté à ce sujet François Hollande pour qui "les actes antimusulmans comme antisémites doivent être punis sévèrement". En appelant à la laïcité, qui "respecte toutes les religions", il a ainsi assuré que l'ordre républicain sera "exercé fermement face à ceux qui s’en prennent à tous les lieux de culte".

"L'islamisme radical s'est nourri de toutes les contradictions, de toutes les influences, de toutes les misères, de toutes les inégalités, de tous les conflits non réglés", a déploré le chef de l'Etat. Se voulant tout à la fois ferme et apaisant, il a tenu à rappeler que le monde arabe doit regarder la France comme un "pays ami". Mais un ami intransigeant, qui a aussi "des règles, des valeurs. Et parmi elles, il y en a une qui n’est pas négociable, c’est la liberté, c’est la démocratie".

Aux "menaces" qui veulent "séparer", il a opposé les "liens tissés dans les siècles passés et confortés par (les) échanges" entre la France et le monde arabe. "Nos sorts sont scellés", a-t-il sobrement résumé.

L'objectif du chef de l'Etat était de rappeler qu'il ne confond pas terrorisme et islam, tout en veillant à ne pas "communautariser le débat", souligne son entourage. Ainsi, aucun déplacement dans une mosquée n'est prévu. Pourquoi s'être rendu à la grande synagogue de Paris en début de semaine, dans ce cas? "Quatre juifs sont morts parce qu’ils étaient juifs. Si le président n’était pas allé à la synagogue, personne ne l’aurait compris", rappellent ses conseillers.


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