François Hollande : Une audience pour Mohammed VI et un coup de fil à Bouteflika
Une audience pour Mohamed VI et un coup de fil à Bouteflika. Le président français François Hollande a réaffirmé jeudi 25 mai son attachement à l'amitié ancienne et à la force des liens de la France avec le Maroc et l'Algérie, en recevant le roi Mohammed VI à l'Elysée et en s'entretenant au téléphone avec son homologue Abdelaziz Bouteflika.
C'est pratiquement dans les mêmes termes que la présidence française a décrit dans deux communiqués distincts diffusés presque simultanément « l'attachement à l'amitié » unissant ces pays d'Afrique du nord avec la France et leur volonté de « construire un espace euro-méditerranéen ».
François Hollande a assuré Mohammed VI, en visite privée en France, de « son attachement à l'amitié entre la France et le Maroc », à l'occasion de leur première rencontre depuis la prise de fonction du socialiste français le 15 mai.
Il « a salué le processus de réforme démocratique, économique et sociale en cours dans le royaume à l'initiative » du roi, soulignant que « la France se tient au côté du Maroc dans la voie qu'il a choisie de modernisation économique et d'approfondissement de l'Etat de droit ».
Le Maroc est l'allié le plus proche de la France en Afrique du Nord. Le pouvoir de l'ex-président Nicolas Sarkozy avait notamment apporté ces derniers mois un soutien appuyé aux réformes politiques engagées par Mohammed VI dans le contexte des « printemps arabes ».
Les islamistes du parti Justice et développement ont remporté fin novembre 2011 les législatives anticipées et son responsable Abdelilah Benkirane a été désigné en janvier Premier ministre par le roi.
Paris appuie le plan d'autonomie marocain...
La semaine dernière, la France a réitéré « son appui au plan d'autonomie marocain (au Sahara occidental), qui est la seule proposition réaliste aujourd'hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d'une solution dans le cadre des Nations Unies ».
Cette déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero intervenait alors que Rabat venait de retirer sa confiance à Christopher Ross, accusant l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental de mener un travail « partial et déséquilibré », quelques semaines après un rapport des Nations unies critique vis à vis des autorités marocaines.
Paris avait toutefois appelé « à un règlement rapide du différend » qui oppose Rabat à Christopher Ross.
Le rapport de l'ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat, accusées notamment de compliquer le travail des Casques bleus de la Mission de l'ONU (Minurso) au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, soutenu par Alger.
De ce dossier, il n'a officiellement pas été question lors de l'entretien téléphonique entre M. Hollande et le président algérien, qui a eu lieu mercredi et a été annoncé jeudi soir.
M. Hollande a fait part à M. Bouteflika « de sa volonté de développer encore les nombreux liens existant entre la France et l'Algérie » et de renforcer le « partenariat d'exception » entre les deux pays.
Les deux présidents sont convenus par ailleurs « de se rencontrer dans les meilleurs délais », selon l'Elysée.
Une audience pour Mohamed VI et un coup de fil à Bouteflika. Le président français François Hollande a réaffirmé jeudi 25 mai son attachement à l'amitié ancienne et à la force des liens de la France avec le Maroc et l'Algérie, en recevant le roi Mohammed VI à l'Elysée et en s'entretenant au téléphone avec son homologue Abdelaziz Bouteflika.
C'est pratiquement dans les mêmes termes que la présidence française a décrit dans deux communiqués distincts diffusés presque simultanément « l'attachement à l'amitié » unissant ces pays d'Afrique du nord avec la France et leur volonté de « construire un espace euro-méditerranéen ».
François Hollande a assuré Mohammed VI, en visite privée en France, de « son attachement à l'amitié entre la France et le Maroc », à l'occasion de leur première rencontre depuis la prise de fonction du socialiste français le 15 mai.
Il « a salué le processus de réforme démocratique, économique et sociale en cours dans le royaume à l'initiative » du roi, soulignant que « la France se tient au côté du Maroc dans la voie qu'il a choisie de modernisation économique et d'approfondissement de l'Etat de droit ».
Le Maroc est l'allié le plus proche de la France en Afrique du Nord. Le pouvoir de l'ex-président Nicolas Sarkozy avait notamment apporté ces derniers mois un soutien appuyé aux réformes politiques engagées par Mohammed VI dans le contexte des « printemps arabes ».
Les islamistes du parti Justice et développement ont remporté fin novembre 2011 les législatives anticipées et son responsable Abdelilah Benkirane a été désigné en janvier Premier ministre par le roi.
Paris appuie le plan d'autonomie marocain...
La semaine dernière, la France a réitéré « son appui au plan d'autonomie marocain (au Sahara occidental), qui est la seule proposition réaliste aujourd'hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d'une solution dans le cadre des Nations Unies ».
Cette déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero intervenait alors que Rabat venait de retirer sa confiance à Christopher Ross, accusant l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental de mener un travail « partial et déséquilibré », quelques semaines après un rapport des Nations unies critique vis à vis des autorités marocaines.
Paris avait toutefois appelé « à un règlement rapide du différend » qui oppose Rabat à Christopher Ross.
Le rapport de l'ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat, accusées notamment de compliquer le travail des Casques bleus de la Mission de l'ONU (Minurso) au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, soutenu par Alger.
De ce dossier, il n'a officiellement pas été question lors de l'entretien téléphonique entre M. Hollande et le président algérien, qui a eu lieu mercredi et a été annoncé jeudi soir.
M. Hollande a fait part à M. Bouteflika « de sa volonté de développer encore les nombreux liens existant entre la France et l'Algérie » et de renforcer le « partenariat d'exception » entre les deux pays.
Les deux présidents sont convenus par ailleurs « de se rencontrer dans les meilleurs délais », selon l'Elysée.