Gad elmaleh cité dans l'affaire des comptes suisses

Gad Elmaleh, Jacques Dessange et Arlette Ricci, héritière de Nina Ricci, figurent sur la liste des nombreux Français ayant eu un compte dans la filialesuisse de HSBC, dont une partie plus importante sera publiée lundi 9 février. Ces trois personnalités illustrent les différents profils qu'a pu rencontrerl'administration fiscale lorsqu'elle a exploité le fichier.
Le nom de Gad Elmaleh est sans doute l'un des plus connus parmi les Français figurant sur la liste des clients de la banque. Le comédien n'a jamais répondu aux sollicitations du Monde, malgré de multiples relances.

Récemment vu dans une pub où il imaginait sa banque idéale, l'humoriste disposait à Genève d'un compte faiblement approvisionné – avec un peu plus de 80 000 euros entre 2006 et 2007. Selon nos informations, M. Elmaleh aurait régularisé sa situation auprès du fisc français.

http://www.lemonde.fr/economie/arti...isages-de-la-fraude-fiscale_4569764_3234.html
 

Panam

Bladinaute averti
Ça sert à rien d accumuler l argent suffit un compte bancaire !! Il faut donner 80% au fisc pour rafraîchir l économie locale ! Comme ça le pouvoir d achat des citoyens augmente et peuvent acheter davantage des DVD et spectacles ! Et ainsi de suite, l argent tourne et tout le monde est content !!
 
reuters
FISC - Selon «Le Monde» l'humoriste a caché au fisc français un compte en Suisse en 2006...

C'est un humoriste bien connu des Français, qui rêvait, dans une publicité « d'une banque qui ne le prendrait pas que pour un numéro de compte»...

Selon «Le Monde» qui révèle ce dimanche soir un vaste système de fraude international impliquant la Suisse et la banque HSBC, l'humoriste français Gad Elmaleh a caché un compte en Suisse en 2006. Un compte «faiblement approvisionné», selon le quotidien, à hauteur de 80 000 euros, qui a depuis été régularisé.

Deuxième groupe bancaire mondial

Autres personnalités citées par le quotidien: L'héritière de Nina Ricci, Arlette Ricci, qui aurait caché un compte approvisionné avec 18,7 millions d'euros, ou encore Jacques Dessange, fondateur de l'entreprise portant son nom, qui aurait eu un compte de 1,6 million d'euros entre 2006 et 2007, dans la filiale suisse de HSBC.

Ce vaste système d'évasion fiscale aurait été, selon le quotidien, encouragé par l'établissement britannique HSBC, deuxième groupe bancaire mondial, par l'intermédiaire de sa filiale suisse HSBC Private Bank. Environ 180,6 milliards d'euros auraient transité en Suisse entre 2005 et 2007, par les comptes HSBC de plus de 100.000 clients et de 20.000 sociétés offshore.
 
Reuters -
John Christensen a été un acteur de l’évasion fiscale. Il fut conseiller en optimisation fiscale sur l’Afrique puis principal conseiller économique de l’Ile de Jersey, un paradis fiscal majeur. Scandalisé par ce qu’il a vu, il a fondé en 2002 le réseau Tax Justice Network, qui réunit économistes et juristes, dont il est le directeur exécutif. Entretien alors que le Monde a révélé un système de fraude massif via la banque HSBC ayant concerné près de 100 000 personnes, 20 000 sociétés offshore pour un montant total de 180,6 milliards.

Quelle est la responsabilité des Etats dans le fait d’avoir laissé HSBC devenir un service d’évitement et d’évasion fiscal?
Les activités frauduleuses de HSBC sont connues depuis un bail, et cela n’a pas empêché des gouvernements de la laisser agir impunément. Ce que l’on découvre n’est pas un incident isolé. La banque a ainsi payé en décembre 2012 un montant record de 1,48 milliard d’euros aux autorités américaines pour mettre fin à des poursuites pour blanchiment d’argent de la drogue. Elle fait l’objet d’enquêtes de justice en France, en Belgique, en Argentine. Pas au Royaume-Uni.

HSBC a été fondée dans le sillage de la victoire britannique contre la Chine dans les guerres de l’opium. Et elle a toujours gardé des liens forts avec Londres… La preuve: son ex-président, Stephen Green, a rejoint de janvier 2011 à décembre 2013 le gouvernement Cameron comme ministre du Commerce et des Investissements alors qu’il était directement responsable des activités d’évasion fiscale massive de la banque à Genève que l’on dénonce désormais. Le lien entre les pouvoirs financier et politique n’a jamais été aussi étroit. Et certains anciens banquiers au pouvoir aujourd’hui dans des pays les plus éminents ne cachent pas qu’ils font aujourd’hui du «world management» au service d’intérêts privés et tentent de limiter au maximum tout effort de régulation bancaire et fiscale global. Résultat, aucun gouvernement n’a pris au sérieux la lutte contre l’évasion.
 
En même temps, il serait illusoire de penser que toute personne ou presque qui gagne au-delà d'une certaine somme, ne fera rien pour en garder un maximum…

Tu as déjà plus qu'il ne faut pour vivre, tu sais pas payer ton dû espèce d'enfoiré.

Le pire c qu'ils pensent mériter cet argent. Genre nous on bosse bcp pour avoir cet argent.
 

Mohammad

hein + hein = euh
VIB
Ce qui me surprend avec cette histoire est qu'aucun article ne parle d'acteur franco-marocain, en général dès qu'il y a une *****, les origines refont surfaces .

Cela étant dit, je n'ai pas trop compris son délire, à sa place, si j'avais de l'argent à cacher, ce n'est pas 80000 euros qu'on aurait retrouvé sur mon compte :D. Ou alors il a juste voulu faire cela pour le fun, histoire de ne pas passer pour un bouffon auprès des potes :desole:.

Il faut tout de même lui accorder le fait qu'on ne connait son nom que parce qu'il a eu l'honnêteté de se régulariser.
 
Facile de le critiquer, mais qui à sa place ne chercherait pas à minimiser l'imposition sur son patrimoine ou ses revenus en échappant au fisc français...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
<<Environ 180,6 milliards d'euros auraient transité en Suisse entre 2005 et 2007, par les comptes HSBC de plus de 100.000 clients et de 20.000 sociétés offshore.>>

c'est surtout les réseaux mafieux qu'il faudrait examiner de plus près (drogue, passeurs, filles, etc...)
et les financements du terrorisme !!!!

Gad n' est qu' une goutte d'eau

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La filiale suisse de la banque HSBC était lundi au centre d'un vaste scandale après que plusieurs journaux eurent assuré qu'elle avait aidé certains de ses clients,

notamment de riches industriels et des personnalités politiques, à cacher des milliards de dollars pour leur éviter de payer des impôts.

Cette enquête internationale, baptisée SwissLeaks, et à laquelle ont collaboré plus de 150 journalistes de 60 nationalités, a été réalisée sur la base des fichiers de la banque HSBC Suisse, dont le siège est à Genève, et volés en 2007 par l'ancien informaticien franco-italien Hervé Falciani.

Le journal français Le Monde a eu accès, par un informateur secret en janvier 2014, à des centaines de milliers de données à déchiffrer, fournissant des informations
sur plus de 106 000 clients
originaires d'environ 200 pays de la filiale suisse de HSBC.

Le journal a mis les informations à la disposition du Consortium des journalistes d'investigation (ICIJ) à Washington, qui les a partagées avec plus de 50 autres médias internationaux, dont le Guardian au Royaume-Uni ou la Süddeutsche Zeitung en Allemagne.

Concrètement, selon Le Monde, entre le 9 novembre 2006 et le 31 mars 2007, quelque 180,6 milliards d'euros ont transité sur des comptes de la banque HSBC à Genève, dissimulés, entre autres, derrière des structures offshore au Panama et dans les îles Vierges britanniques. De nombreuses personnalités sont impliquées, explique Le Monde, qui juxtapose des profils illustrant les différents visages des clients.


Des Libanais impliqués
Parmi ceux-ci se trouvent des Libanais : 2 998 clients enregistrés auprès de HSBC, dont 46% possèdent un passeport libanais ou détiennent la nationalité libanaise, peut-on lire sur le site du Consortium des journalistes d'investigation (ICIJ).

En terme d'avoirs totaux par pays, le Liban est en 12e position avec un total d'avoir de 4,82 milliards de dollars, selon Le Monde. En tête de ce classement, l'on trouve la Suisse, le Royaume Uni et le Venezuela.


Parmi les personnalités libanaises figurant dans les fichiers on trouve notamment :

- L'ancien ministre Élias el-Murr qui dirige la "Fondation d'Interpol pour un monde plus sûr".

Sur le site du Consortium des journalistes d'investigation (ICIJ), il est indiqué que M. Murr disposait, en 2004, d'un compte à la HSBC via une compagnie appelée Callorford Investments Limited. En 2006-2007, 42 millions de dollars étaient sur ce compte, note l'ICIJ. Sur le site, il est indiqué qu'un porte-parole du M. Murr a souligné que les avoirs de la famille Murr étaient connus, et que cette famille dispose d'un compte en Suisse depuis bien avant la naissance d’Élias el-Murr. Le porte-parole souligne aussi que le compte n'a jamais été lié au rôle politique de M. Murr. "Il n'est pas illégal ou suspicieux qu'un ressortissant libanais ouvre un compte où qu'il le souhaite".

Le quotidien suisse Le Temps évoque, sans le nommer, "un ministre libanais" qui "devait se sentir comme chez lui à la HSBC Private Bank. Il faut dire qu'en plus d'occuper des fonctions stratégiques au sein du gouvernement, il est aussi entrepreneur à succès. La somme de ses comptes genevois avoisinerait les 42 millions de dollars". Le quotidien suisse poursuit : "Le compte en question n'était pas lié à ses fonctions politiques. Son groupe familial est actif dans la construction, l'immobilier, l'ingénierie et l'aviation. Au Liban, affaires et politiques sont intimement liées."

-Mohammad Safadi, député de Tripoli et ancien ministre des Finances. Selon le Monde, M. Safadi dispose d'un compte doté de 75 millions de dollars.

- Edmond Safra, le célèbre banquier israélite libanais naturalisé brésilien et décédé en 1999 à Monaco.

Sur le site du ICIJ, il est précisé que M. Safra était lié à sept comptes à la HSBC, pour un total de 5,3 millions de dollars. Le nom de son épouse Lily était également rattaché à plusieurs comptes. Un porte-parole de Mme Safra a indiqué que "les comptes de Mme Safra ou de la fondation Edmond J. Safra ont été ouvert pour des motifs normaux et légaux visant à la gestion des affaires commerciales et de la famille".

- Le politicien et industriel Georges Frem, fondateur du groupe industriel Indevco. Cet ancien ministre (dans trois gouvernements) et ancien député du Kesrouan est décédé en 2006. Il est indiqué, sur le site du ICIJ, que M. Frem avait utilisé son passeport diplomatique pour ouvrir un compte à la HSBC dont il est devenu le client en 2001. Il était lié à deux comptes clients. Un des comptes était doté de 3,37 millions de dollars.

Hervé Falciani et le Liban
Le pivot de l'affaire HSBC est un informaticien, Hervé Falciani, un ex-employé de la filiale suisse de la banque britannique, désormais visé par un mandat d'arrêt international lancé par la Suisse pour violation de son secret bancaire. Le "cauchemar vivant de la banque HSBC Private Bank", indique Le Monde qui dresse son long portrait, dont il ressort qu'il existait des liens entre Falciani et le Liban.

Informaticien de bon niveau, cet ancien croupier, marié deux fois et joueur de poker patenté, a été débauché le 14 mars 2006 par HSBC PB Genève auprès de la succursale monégasque du géant bancaire britannique.

Ses relations avec le Liban passent par la gent féminine, dont l'homme semblait particulièrement friand.

Parmi ses conquêtes, note Le Monde, l'une de ses collègues, la Franco-Libanaise Georgina Mikhael, "une jolie brune menue, aux longs cheveux, aux yeux d'un profond marron, 31 ans, séduite en décembre 2006, elle aussi au détour des tables de poker".


Il apparaît, au terme de l'enquête du Monde, que c'est Georgina Mikhael qui a dénoncé son amant, le 22 décembre 2008, auprès des autorités suisses. "Peu de temps après le début de notre relation, Hervé Falciani m'a dit qu'il possédait une base de données qu'il voulait monnayer, afin de disposer d'argent à donner à son épouse dans le cadre du divorce qu'il envisageait", a déclaré la Franco-Libanaise. "Il m'a menacé de faire du mal à moi et à ma famille si je parlais à quelqu'un de l'histoire des données", a-t-elle ajouté.

Selon Le Monde, Georgina Mikhael aurait toutefois aussi été mêlée au projet de Falciani. "Leurs échanges sur Skype, saisis dans le cadre de l'enquête, confirment cette vision des événements : +T'as pêché ?+, demande en mars 2007 la jeune femme, qui se fait appeler Palomino, du nom de ces chevaux qu'elle affectionne. Elle demande en fait à son complice s'il a fait de nouvelles trouvailles informatiques. +Trois mois d'update pour address, person+, répond Falciani. +Et tu ne t'es pas [fait] chopé ?+, interroge Mikhael. /Manque pour l'instant accounts [montants]+, dit l'informaticien. /Il faut faire attention baby/, conclut la Franco-Libanaise", peut-on lire dans Le Monde.

Selon le quotidien français, le couple caressait l'idée de mettre de côté un joli pactole, grâce au travail souterrain de Falciani. Pour ce faire, les deux amants passent par le Liban, début février 2008, "Pour vendre les listings aux banques locales", assure Georgina Mikhael, dont les propos sont rapportés par Le Monde. C'est au Liban que Falciani trouve son nom d'emprunt : Ruben al-Chidiac. Auprès des banques contactées à Beyrouth, il se fait passer pour un responsable commercial d'une société qui n'existe pas.

"La banque intéressée devait payer un montant que j'ignore pour l'achat de la banque de données", indique Georgina Mikhael en décembre 2008. Il est question, selon elle, d'une somme de 1.000 dollars par nom révélé.

Le Monde précise que ces déclarations sont confortées par des banquiers libanais contactés par le couple à Beyrouth : Jacques Aouad, de BNP Paribas Beyrouth, Samira Harb, pour la banque Audi, Georges Tabet, pour la banque BlomInvest. "Tous ces banquiers témoignent devant la justice suisse, racontent les pérégrinations du duo Falciani-Mikhael, et jurent, méfiants, ne pas avoir donné suite à leurs sollicitations".

"Le 20 mars 2008, l'Association suisse des banquiers est prévenue du périple libanais, une enquête judiciaire est ouverte le 29 mai", note encore Le Monde. A partir de là, les téléphones de Georgina Mikhael sont placés sur écoute. "L'affaire va s'emballer quand la justice apprend, le 17 décembre 2008, que Georgina Mikhael s'apprête à quitter la Suisse. Elle est arrêtée le 22 décembre, et dénonce immédiatement son complice, Hervé Falciani. Leurs bureaux sont perquisitionnés. L'informaticien est convoqué pour le lendemain, 23 décembre, à 9h30. Lourde erreur. La justice suisse ne reverra plus jamais Falciani", peut-on encore lire.

Pour mémoire
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L'Orient-Le Jour


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