Gambie

mam80

la rose et le réséda
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Le Sénégal et le Nigeria menacent d'intervenir militairement en Gambie si le président Jammeh ne se retire pas

Le chef d'état-major de l'armée gambienne a assuré mercredi que ses hommes ne se battraient pas si des troupes africaines intervenaient dans le pays, comme elles ont menacé de le faire en cas d'échec des efforts diplomatiques pour convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir.

Parmi les pays ayant déployé des soldats, figurent le Nigeria, poids lourd régional, et le Sénégal, unique voisin terrestre de la Gambie.

"Nous n'allons pas nous impliquer militairement. Ceci est une dispute politique", a déclaré Ousman Badjie à des ressortissants étrangers dans une secteur touristique près de Banjul, selon des témoins.

"Je ne vais pas impliquer mes soldats dans un combat stupide. J'aime mes hommes", a-t-il ajouté, posant pour des selfies, vêtu d'un treillis, d'un t-shirt vert et coiffé d'un béret.

"S'ils entrent, nous ferons comme ça", a-t-il ajouté, faisant le geste de reddition.

Plus tôt, le porte-parole de l'armée sénégalaise, le colonel Abdou Ndiaye a déclaré que "l'ultimatum prend fin à minuit"mercredi, à l'expiration du mandat de M. Jammeh.

"Si la solution politique échoue, nous allons engager" les opérations en Gambie, a ajouté le colonel Ndiaye, confirmant des mouvements de soldats sénégalais vers les frontières entre les deux pays.

Le chef d'état-major gambien Ousman Badjie avait apporté son soutien au président élu Adama Barrow, avant finalement de se prononcer en faveur de Yahya Jammeh, qui refuse de céder son fauteuil

nouvel obs

mam
 

Southpaw

Rebel without a Cause
https://nyti.ms/2jDUggV

En plus I'll va passer une belle vie au Maroc lui et sa famille.
Le roi lui a garanti un exile au Maroc pour resoudre LA situation en Gambie.
Pourquoi pas donner exile politique a Mogabe de Zimbabwe aussi.
Tous les dictateurs d'afrique Marhba bikom to Morocco.
Pffff...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Gambie: l’opération militaire suspendue pour une ultime médiation

Après avoir franchi la frontière gambienne ce jeudi 19 janvier, les troupes ouest-africaines ont suspendu leur intervention pour une dernière tentative de médiation avec Yahya Jammeh qui sera menée ce vendredi par le président guinéen Alpha Condé.

Une dernière tentative de médiation avec Yahya Jammeh va être menée ce vendredi, a annoncé le président de la Commission de la Cédéao Marcel Alain de Souza lors d’une conférence de presse à Dakar. « Le professeur Alpha Condé de la Guinée a été sollicité en dernier ressort pour faire encore un geste. Il se rendra en Gambie, accompagné d'une mission de la Cédéao et des Nations unies. »

Après son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, c’est donc cette fois le président guinéen qui va tenter de convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir. « Si à midi, il n'accepte pas de quitter le pays sous la bannière du professeur Alpha Condé, a prévenu Marcel Alain de Souza, les troupes vont passer à l'intervention militaire proprement dite. »


« L'objectif est de le déloger », a rappelé le président de la Commission de la Cédéao, insitant néanmoins sur l'importance de « privilégier le dialogue jusqu'au dernier moment, avant qu'en dernier ressort, l'opération militaire ne commence. »

Positionnées le long de la frontière depuis la veille, les troupes ouest-africaines sont entrées en Gambie dans l’après-midi ce jeudi. « Il y a un contingent du Nigeria avec des moyens terrestres, navals et aériens, un contingent sénégalais, un contingent ghanéen, un contingent togolais, malien, et des personnels de l’état-major de la force en attente de la Cédéao », a détaillé à RFI le porte-parole de l'armée sénégalaise, le colonel Abdoul Ndiaye.

Le Conseil de sécurité des Nations unies venait à l’unanimité d’accorder son soutien aux initiatives menées par la Cédéao pour obliger Yahya Jammeh, dont le mandat était officiellement terminé depuis mercredi minuit, à quitter le pouvoir. Et côté gambien, le chef de l'armée a déjà prévenu qu'il n'entrainerait pas ses hommes dans un « combat stupide ».

Heurts en Casamance

Coïncidence ou pas, des heurts ont été signalés vers Diaboudior et Toukara, près de la frontière sud de la Gambie, au moment même où le commandement de la force d'attente de la Cédéao a annoncé la présence de ses hommes sur le sol gambien. Ces affrontements ont opposé un détachement de l'armée sénégalaise et des éléments des forces démocratiques de Casamance (MFDC), alliées au président Jammeh.

L'opération militaire ouest-africaine a été lancée alors qu’à Dakar, le président élu Adama Barrow a prêté serment depuis l’ambassade de Gambie au Sénégal. Dans sa première allocution, il a prôné le rassemblement et promis que son pays allait rejoindre le concert des démocraties. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres l’a appelé un peu plus tard pour lui signifier son soutien.

Joie à Banjul

L’investiture d’Adama Barrow a été accueillie par des scènes de liesse. A Dakar, mais aussi à Banjul, où des groupes de manifestants sont descendus dans les rues pour laisser éclater leur joie, sans que les militaires positionnés dans la ville n’interviennent. « J'ai regardé l'investiture à la télé et j'ai été aussitôt dans la rue pour laisser éclater ma joie. Les gens étaient joyeux et sortaient dans la rue pour le montrer après qu'il ait prêté serment comme nouveau président de la Gambie », témoigne Daniel, un habitant de la capitale gambienne.

A l'heure actuelle, « La plupart des gens sont rentrés chez eux maintenant... Banjul est calme et sereine », rapporte Daniel, un habitant de la capitale. Les célébrations improvisées sont terminées, mais il y a encore « une sorte de gaité », confie-t-il. « Moi je suis heureux, je suis content, je suis excité parce que c'est une nouvelle Gambie désormais. Tout va changer. »

Rfi
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Premières dames en Gambie : Quelle first lady pour adama barrow?

Elles nous ont apparu belles et radieuses comme dans un songe, et pourtant elles sont réelles et mieux premières dames de Adama Barrow. On a connu un président par accident ou encore un président noir aux Etats-Unis, mais jamais encore les palais presidentiels ne nous ont habitués à un scénario du genre un président pour deux femmes.

Adama Barrow, polygame s’est révélé a la face du monde à Dakar en étant de manière officielle le nouveau président de la Gambie. A la cérémonie d’investiture deux belles femmes étaient présentes avec des tenues identiques.

La première Sarjo Ballow et la deuxième Gambar. Suffisant pour que beaucoup de personnes se demandent qui sera la First lady ?

En général, quand l’opinion publique braque son regard sur la vie des premières Dames du continent, elle s’intéresse plus à l’aspect bling-bling, c’est à dire au clinquant, à leur beauté, vêtements, sac et chaussures.

Aujourd’hui en Gambie on attend de voir qui sera la nouvelle remplaçante de Madame Zeineb Yahya Jammeh au palais présidentiel Gambien...

http://www.dakaractu.com/Premieres-dames-en-Gambie-Quelle-first-lady-pour-adama-barrow_a125411.html
 

Drianke

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Gambie: Yahya Jammeh déclare à la télévision d’Etat qu’il va quitter le pouvoir
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Gambie: Yahya Jammeh déclare à la télévision d’Etat qu’il va quitter le pouvoir
« J'ai décidé de renoncer au rôle de dirigeant. »
La GRTS, donc. Que des employées d'un hôtel haut de gamme au bar de la réception. Jammeh parle souvent vers 22 heures, après la prière. Rien. À minuit non plus. Vers 1 heure, des étudiants récitent des versets du Coran sur fond d'esplanade des Mosquées, à Jérusalem, puis de ciel étoilé avec demi-lune. Soudain, un bandeau : « Le Pr Dr Alhaji Yahya Jammeh va s'adresser à la nation. » Il apparaît enfin, vêtu de son habituel boubou blanc, lisant le discours qui a alimenté les spéculations de l'après-midi. « Toutes ces années, je les ai employées à mettre l'intérêt supérieur de la nation, la Gambie, au-dessus des intérêts partisans… Il n'est pas nécessaire qu'une seule goutte de sang soit versée. J'ai décidé de renoncer au rôle de dirigeant. » Aucun détail sur son départ ni ses conditions. Des employés de l'hôtel, plantés devant la télévision, fuse un discret « C'est fini ! » Personne n'est sûr d'y croire. Bayo, vigile de nuit, intervient : « Moi, j'ai servi dans l'armée 9 ans et je peux vous le dire, ce type est un combattant, il peut changer d'avis. Regardez ce qu'il a fait pour l'élection de Barrow. » À la télévision, les journalistes qui ont accédé au palais présidentiel posent quelques questions à Jammeh, il répond qu'Allah parfois teste votre foi. Chambas hoche la tête avec conviction, Alpha Condé regarde au loin. « Tant que je ne l'aurai pas vu dans l'avion, je n'y croirai pas », insiste Bayo. Cela pourrait être demain. « C'est plus un deal qu'un accord, mais on n'a pas tous les détails, reconnaît un diplomate. Jammeh a trois jours pour partir, on n'en sait pas plus. » Lorsque l'émission se termine, il est trop tard pour sortir dans la rue. Il faudra attendre demain ou, mieux, la cérémonie dans le stade, quand Barrow rentrera. Jammeh a encore ruiné la fête pour les Gambiens. Pour la dernière fois en 22 ans

lepoint

mam
 

Drianke

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Contributeur
Le 15 janvier le fils du nouveau président Adama Barrow est mort suite à une attaque de 4 pittbuls ..il n'avait que 8 ans...allah y rahmou...
 

Drianke

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REVELATIONS D’IBRAHIMA SENE DU PIT- «Le lobby Gay voulait la peau de Jammeh »
January 25, 2017 - Accueil

Ibrahima Sène, du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), diagnostique la crise politique qui prévaut en Gambie. Pour lui, l’ex président gambien était sur plusieurs fronts et sa chute était inévitable.

« Jammeh n’était pas seulement en contentieux avec son peuple, mais il l’était aussi avec les USA, où le lobby Gay veut sa peau pour avoir interdit l’homosexualité qui y est passible de peine de mort, avec la Grande Bretagne, pour avoir quitté le Commonwealth, avec l’Union Européenne, pour avoir refusé de signer les APE, et avec notre pays, pour son rôle dans la rébellion en Casamance», a-t-il révélé. Sur l’implication des présidents mauritanien et guinéen dans la crise, Ibrahima Sène se demande qu’en serait-il si Condé et Abdoul Aziz n’avaient pas décidé de s’impliquer in extrémis dans la recherche d’une solution politique, conformément à la Résolution de l’ONU ? ‘’Cette intervention auprès de Jammeh n’a-t-elle pas obligé la CEDEAO à stopper son intervention ? Les deux ultimatums de la CEDEAO, de 16 h et de 18h, ont-ils été suivis d’effet’’, s’interroge-t-il. Avant de renchérir : ‘’Je crois qu’il faut savoir raison garder et être juste. Les négociateurs officiels de la CEDEAO avaient jeté l’éponge, ouvrant la voie à une intervention armée, immédiatement mise en œuvre et heureusement stoppée par Condé et AZIZ.’’

Ibrahima Khalil DIEME
 
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