Comment vivre heureux, longtemps et en bonne santé ? Ni la notoriété, ni l’argent ne sont les ingrédients de la recette miracle. Une étude du Harvard Study of Adult Development s’est intéressée à la question, examinant et suivant depuis 1938 les vies de 724 hommes, de leur adolescence jusqu’à leur vieillesse et leur mort. Environ 60 des 724 hommes sont encore vivants aujourd’hui et, bien qu’étant nonagénaires, participent toujours à l’étude.
Qu’ils soient en 1938 étudiants en deuxième d’année d’Harvard ou résidents des quartiers pauvres de Boston, toute leur vie a été passée au crible année après année. Outre des entretiens avec eux et leur famille, les chercheurs se sont également procurés leurs dossiers médicaux ou encore des scans de leurs cerveaux.
“Ce n’est pas le nombre d’amis que vous avez qui compte”
Dans un TED Talk vu plus de 7 millions de fois, Dr. Robert Waldinger, le directeur de l’étude, présentait en novembre dernier les résultats de ces recherches. Digne d’une sagesse ancestrale, la recette du bonheur est d’une simplicité confondante. Selon Harvard, il “suffit” de nouer des relations proches et sur lesquelles nous pouvons compter. “Les personnes qui sont le plus proches de leurs famille, amis ou communauté sont plus heureuses et en meilleure santé”, argue le directeur de l’étude. A contrario, en couple ou célibataire, “expérimenter la solitude est toxique. C’est triste, car plus d’un Américain sur cinq déclare se sentir seul”.
Avoir une sociabilité intense n’est pas synonyme de bonheur. D’après le docteur, il vaut mieux avoir des relations proches qui se comptent sur les doigts de la main, tant qu’elles sont dignes de confiance.
“Vivre au milieu du conflit est très mauvais pour la santé, assure-t-il. Par exemple, les mariages très conflictuels et sans affection s’avèrent être malsains, peut-être même plus que le divorce. Ce n’est pas le niveau de cholestérol qui prédit la manière dont nous allons vieillir, mais la qualité de nos relations. Dans notre étude, les personnes qui étaient les plus satisfaites dans leurs relations à 50 ans étaient celles en meilleure santé à 80 ans.”
Qu’ils soient en 1938 étudiants en deuxième d’année d’Harvard ou résidents des quartiers pauvres de Boston, toute leur vie a été passée au crible année après année. Outre des entretiens avec eux et leur famille, les chercheurs se sont également procurés leurs dossiers médicaux ou encore des scans de leurs cerveaux.
“Ce n’est pas le nombre d’amis que vous avez qui compte”
Dans un TED Talk vu plus de 7 millions de fois, Dr. Robert Waldinger, le directeur de l’étude, présentait en novembre dernier les résultats de ces recherches. Digne d’une sagesse ancestrale, la recette du bonheur est d’une simplicité confondante. Selon Harvard, il “suffit” de nouer des relations proches et sur lesquelles nous pouvons compter. “Les personnes qui sont le plus proches de leurs famille, amis ou communauté sont plus heureuses et en meilleure santé”, argue le directeur de l’étude. A contrario, en couple ou célibataire, “expérimenter la solitude est toxique. C’est triste, car plus d’un Américain sur cinq déclare se sentir seul”.
Avoir une sociabilité intense n’est pas synonyme de bonheur. D’après le docteur, il vaut mieux avoir des relations proches qui se comptent sur les doigts de la main, tant qu’elles sont dignes de confiance.
“Vivre au milieu du conflit est très mauvais pour la santé, assure-t-il. Par exemple, les mariages très conflictuels et sans affection s’avèrent être malsains, peut-être même plus que le divorce. Ce n’est pas le niveau de cholestérol qui prédit la manière dont nous allons vieillir, mais la qualité de nos relations. Dans notre étude, les personnes qui étaient les plus satisfaites dans leurs relations à 50 ans étaient celles en meilleure santé à 80 ans.”