tu exageres un peu et tu melanges tout
la constitution est claire et a bien defini les roles du roi et les autres institutions du pays
le roi ne peut pas prendre des decisions comme ca tout seul comme bon lui semble c est apres deliberations avec les autres institutions du pays
la declaration de guerre par exemple est prise au niveau du conseil des ministres et du conseil de la securite nationale qui est compose par les ministres les miliraires les prisidents du parlement .... et bien sur presider par le roi
et dans le domaine religieux apres l avis du conseil des oulemas
Je n'ai pas exagéré. J'ai juste mis le doigt sur la gravité de tes dires... c'est toi qui a dit "On a notre commandant des croyants endossé par un conseil de ulémas. C'est à eux de décider s'il faut condamner ou pas les non-pratiquants. C'est notre wali el amr".
D'après tes dires, ça se voit clair que cette condamnation des non-pratiquants est un droit que tu offres à l'émir des croyants et son conseil des ulémas. S'ils appellent à l'emprisonnement voire l'assassinat des non-pratiquants, toi, tu ne vas jamais s'opposer à leur volonté et dénoncer cette loi barbare.
Que je sache a ce jour Sa majesté Mohamed VI n'est pas un Tyran
et puis moi de toute facon je suis un feodale.LOL
Tant que tu fais partis des partisans du système, certes, tu ne vas pas voir dans Mohammed VI un tyran. Mais si tu deviens un jour un antimonarchiste et surtout si tu deviens un jour non-musulman, en lisant notre code pénal, tu vas changer d'avis sur ce système et ce roi que tu vois en rose.
Au Maroc, l'antimonarchiste doit pratiquer la taqiya comme les chiites. Il ne doit pas exprimer publiquement sa pensée et ses opinions. Il est condamné à rester passif toute sa vie s'il veut rester à l'abri des foudres de notre système judiciaire.
Si l'antimonarchiste s'active et donne naissance à un mouvement pacifique qui milite pour l'abolition de la monarchie, il sera puni d'un emprisonnement d'un mois à trois ans. Il pourra même être interdit de séjour pendant cinq ans au moins et dix ans au plus (cf. les articles 305 et 306 du code pénal).
Quant au non-musulman, le pauvre, s'il rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, il va être puni de l'emprisonnement d'un mois à six mois (cf. l'article 222 du code pénal). Le pauvre s'il se prononce sur l'islam et fait l'éloge de l'athéisme, le christianisme, etc., il va être puni d'un emprisonnement de six mois à trois ans (cf. l'article 220 du code pénal).