Le hijab continue de prendre de lampleur au Maroc.Il est devenu un moyen efficace pour attirer les regards sur un corps doté dune élégance affirmée.
Le «hijab fashion», un style qui a pu se creuser une place sur la scène vestimentaire. Des nouvelles lignes de vêtements font du «hijab» une mode reliant entre le sacré et le profane. Les foulards ont abandonné leur fadeur pour embrasser la vivacité des couleurs et lallégresse des accessoires. Désormais les boutiques pour femmes voilées sont sorties de lombre et ont connu une expansion incontournable sur tout le territoire. Ces magasins disposent de tout ce dont une femme voilée a besoin : Echarpes, «abayat» et prêt-à-porter spécifique aux voilées. «Lidée douvrir un magasin dédié aux mohtajibates nous est venue après avoir constaté que la femme voilée avait du mal à se trouver un habit adéquat à son profil pieux. Au début notre clientèle était déterminée. Actuellement nous remarquons un changement surprenant», affirme Haja Khadija, propriétaire dune boutique de prêt-à-porter. Lhabit de la femme voilée sest modernisé.
De nos jours, la mohtajiba peut toujours garder son profil religieux tout en étant à la mode. Jeans moulants, chemisettes, t-shirts, jupes de toutes les coupes et les longueurs peuvent trouver place dans leurs garde-robes. «La femme voilée, par son adoption de ce nouveau style vestimentaire, exprime son désir dêtre libre et à laise dans son corps», explique Haja Khadija. Ce désir a poussé les créateurs à exploiter de nouvelles pistes pour cette catégorie de femmes. Nouvelles coupes, nouvelles juxtapositions de couleurs et de pièces ont réussi à charmer les «Fashions victimes» voilées. Par ces créations, la tendance saffirme ainsi : foulard sur la tête mais lapparence reste coquine. «En tant que fille voilée, le port de ces vêtements me donne de plus en plus confiance en moi. Je me sens jeune, épanouie et dynamique. Je vis mon âge en réconciliation avec mes convictions», indique Madiha, étudiante. Selon les voilées modernes, le «hijab shop» est un marché flamboyant, rayonnant et débordant dénergie contrairement aux modèles antérieurs qui attribuaient une touche blafarde sur leur porteuse.
À contempler la multiplicité darticles exposés dans les différents étalages, la distinction se fait rapidement. Cette mode a mis davantage laccent sur le port du foulard-élément indispensable du sujet. Plus la peine de porter des foulards longs qui vous couvrent les épaules, ni den mettre un seul sur la tête. Les techniques ont changé. Lusage de deux écharpes, de préférence de tons dégradés, fait de vous une femme «In». Pour les attacher, il suffit de les coller autour du cou ou bien de cacher les cheveux sans être obligée de vous couvrir le cou. Une première nest-ce pas? Il yen a dautres. Pour mettre en valeur son voile, vous pouvez y coller des broches de tous les motifs, comme vous avez lultime choix de lorner par une tresse ou bien une petite fleur du même tissu porté. Comment faire? Les vendeuses de ce genre dhabit initient les porteuses de voile, en particulier les nouvelles, à des coiffes plus modernes et flexibles. «Nous recevons chaque jour des filles qui viennent demander les nouveautés concernant le port du voile.Nous sommes chargés de les apprendre comment utiliser les écharpes selon les circonstances», note Meriem, conseillère dans une boutique décharpe. Les circonstances imposent la façon de porter son foulard. Pour le sport ou le bureau, la coiffe doit être dune simplicité et discrétion déterminée. Pour les mariages et soirées, mesdames, vous êtes autorisées à porter des colliers «ras de cou» et même des boucles à oreilles visibles. «Avec cette nouvelle tendance, la voilée ne se privera plus des accessoires autrefois cachés par les longs écharpes et les cols roulés. Actuellement, elle peut célébrer son mariage comme nimporte quelle mariée et même porter une mini jupe à condition de mettre des colons opaques ou des pantalons larges», ajoute-t-elle dun ton plaisant.
Les nouvelles murs ont ébranlé en quelque sorte la dimension religieuse de cet habit.Certaines personnes critiquent fermement le côté excentrique de cette mode. «Des habits superposés et une coiffe dégagée pour une fille qui prône la pudeur! cela est aberrant», dénonce Mohamed. Monsieur, lhabit ne fait pas le moine. Cette mode est devenue universelle et très concevable dans les pays du Golfe les plus conservateurs. Pour linstant, il faut faire avec en attendant la tendance à venir.
Par : Mounir Siraj
Le «hijab fashion», un style qui a pu se creuser une place sur la scène vestimentaire. Des nouvelles lignes de vêtements font du «hijab» une mode reliant entre le sacré et le profane. Les foulards ont abandonné leur fadeur pour embrasser la vivacité des couleurs et lallégresse des accessoires. Désormais les boutiques pour femmes voilées sont sorties de lombre et ont connu une expansion incontournable sur tout le territoire. Ces magasins disposent de tout ce dont une femme voilée a besoin : Echarpes, «abayat» et prêt-à-porter spécifique aux voilées. «Lidée douvrir un magasin dédié aux mohtajibates nous est venue après avoir constaté que la femme voilée avait du mal à se trouver un habit adéquat à son profil pieux. Au début notre clientèle était déterminée. Actuellement nous remarquons un changement surprenant», affirme Haja Khadija, propriétaire dune boutique de prêt-à-porter. Lhabit de la femme voilée sest modernisé.
De nos jours, la mohtajiba peut toujours garder son profil religieux tout en étant à la mode. Jeans moulants, chemisettes, t-shirts, jupes de toutes les coupes et les longueurs peuvent trouver place dans leurs garde-robes. «La femme voilée, par son adoption de ce nouveau style vestimentaire, exprime son désir dêtre libre et à laise dans son corps», explique Haja Khadija. Ce désir a poussé les créateurs à exploiter de nouvelles pistes pour cette catégorie de femmes. Nouvelles coupes, nouvelles juxtapositions de couleurs et de pièces ont réussi à charmer les «Fashions victimes» voilées. Par ces créations, la tendance saffirme ainsi : foulard sur la tête mais lapparence reste coquine. «En tant que fille voilée, le port de ces vêtements me donne de plus en plus confiance en moi. Je me sens jeune, épanouie et dynamique. Je vis mon âge en réconciliation avec mes convictions», indique Madiha, étudiante. Selon les voilées modernes, le «hijab shop» est un marché flamboyant, rayonnant et débordant dénergie contrairement aux modèles antérieurs qui attribuaient une touche blafarde sur leur porteuse.
À contempler la multiplicité darticles exposés dans les différents étalages, la distinction se fait rapidement. Cette mode a mis davantage laccent sur le port du foulard-élément indispensable du sujet. Plus la peine de porter des foulards longs qui vous couvrent les épaules, ni den mettre un seul sur la tête. Les techniques ont changé. Lusage de deux écharpes, de préférence de tons dégradés, fait de vous une femme «In». Pour les attacher, il suffit de les coller autour du cou ou bien de cacher les cheveux sans être obligée de vous couvrir le cou. Une première nest-ce pas? Il yen a dautres. Pour mettre en valeur son voile, vous pouvez y coller des broches de tous les motifs, comme vous avez lultime choix de lorner par une tresse ou bien une petite fleur du même tissu porté. Comment faire? Les vendeuses de ce genre dhabit initient les porteuses de voile, en particulier les nouvelles, à des coiffes plus modernes et flexibles. «Nous recevons chaque jour des filles qui viennent demander les nouveautés concernant le port du voile.Nous sommes chargés de les apprendre comment utiliser les écharpes selon les circonstances», note Meriem, conseillère dans une boutique décharpe. Les circonstances imposent la façon de porter son foulard. Pour le sport ou le bureau, la coiffe doit être dune simplicité et discrétion déterminée. Pour les mariages et soirées, mesdames, vous êtes autorisées à porter des colliers «ras de cou» et même des boucles à oreilles visibles. «Avec cette nouvelle tendance, la voilée ne se privera plus des accessoires autrefois cachés par les longs écharpes et les cols roulés. Actuellement, elle peut célébrer son mariage comme nimporte quelle mariée et même porter une mini jupe à condition de mettre des colons opaques ou des pantalons larges», ajoute-t-elle dun ton plaisant.
Les nouvelles murs ont ébranlé en quelque sorte la dimension religieuse de cet habit.Certaines personnes critiquent fermement le côté excentrique de cette mode. «Des habits superposés et une coiffe dégagée pour une fille qui prône la pudeur! cela est aberrant», dénonce Mohamed. Monsieur, lhabit ne fait pas le moine. Cette mode est devenue universelle et très concevable dans les pays du Golfe les plus conservateurs. Pour linstant, il faut faire avec en attendant la tendance à venir.
Par : Mounir Siraj