Consacrée à la prolifération du phénomène dans nos hôpitaux publics et dans les cliniques privées, une étude de lInstance centrale de prévention de la corruption révèle la prévalence des pots-de-vin.
Les pots-de-vin dans les hôpitaux et les cliniques sont devenus monnaie courante voire une culture ancrée. Pour se faire soigner, le citoyen est contraint de payer son droit de passage à tous les niveaux : accès à létablissement, consultation chez le médecin, délivrance de certificat, analyses, médicaments , la corruption est omniprésente dans le secteur de la santé. Cest ce qui ressort de létude réalisée par lInstance centrale de prévention de la corruption (ICPC). Le phénomène prend une dimension préoccupante dans les grandes agglomérations comme Casablanca, Rabat et Marrakech.
« La corruption sévit beaucoup plus dans les établissements sanitaires étatiques que privés », soulignent les auteurs du rapport. Selon ces derniers, la petite corruption est devenue la règle, les dessous-de-table sont en effet exigés à tous les niveaux. Le montant varie entre 20 et 200 DH. Le personnel médical et administratif perçoivent ainsi des commissions, pour accorder la priorité ou un meilleur traitement aux patients les plus généreux.
Le patient, victime ou complice ?
Cependant, les professionnels de la santé renvoient la balle au citoyen, qui selon eux, « est lélément déclencheur de tout acte de corruption. Il serait complice de la majorité des pratiques de la corruption ». Le rapport de lICPC souligne que dans 23% des cas de corruption, le citoyen est initiateur. Alors que 25% des personnes interrogées disent que cest le personnel qui a exigé de manière directe le pot-de-vin, 30% affirment que la demande de bakchich a été implicite. Le patient est-il complice ou victime ? Difficile de trancher. Face à des personnes avides, pas dhésitation à faire: il faut dénoncer. Mais la tâche nest pas aussi simple quelle en a lair.
http://www.lesoir-echos.com/2011/09/29/hopitaux -corruption-a-tous-les-etages/
Les pots-de-vin dans les hôpitaux et les cliniques sont devenus monnaie courante voire une culture ancrée. Pour se faire soigner, le citoyen est contraint de payer son droit de passage à tous les niveaux : accès à létablissement, consultation chez le médecin, délivrance de certificat, analyses, médicaments , la corruption est omniprésente dans le secteur de la santé. Cest ce qui ressort de létude réalisée par lInstance centrale de prévention de la corruption (ICPC). Le phénomène prend une dimension préoccupante dans les grandes agglomérations comme Casablanca, Rabat et Marrakech.
« La corruption sévit beaucoup plus dans les établissements sanitaires étatiques que privés », soulignent les auteurs du rapport. Selon ces derniers, la petite corruption est devenue la règle, les dessous-de-table sont en effet exigés à tous les niveaux. Le montant varie entre 20 et 200 DH. Le personnel médical et administratif perçoivent ainsi des commissions, pour accorder la priorité ou un meilleur traitement aux patients les plus généreux.
Le patient, victime ou complice ?
Cependant, les professionnels de la santé renvoient la balle au citoyen, qui selon eux, « est lélément déclencheur de tout acte de corruption. Il serait complice de la majorité des pratiques de la corruption ». Le rapport de lICPC souligne que dans 23% des cas de corruption, le citoyen est initiateur. Alors que 25% des personnes interrogées disent que cest le personnel qui a exigé de manière directe le pot-de-vin, 30% affirment que la demande de bakchich a été implicite. Le patient est-il complice ou victime ? Difficile de trancher. Face à des personnes avides, pas dhésitation à faire: il faut dénoncer. Mais la tâche nest pas aussi simple quelle en a lair.
http://www.lesoir-echos.com/2011/09/29/hopitaux -corruption-a-tous-les-etages/