Un agent hospitalier niçois a été condamné à 20 ans de réclusion, ce vendredi, à Nice (Alpes-Maritimes), pour les viols ou les agressions sexuelles de trois enfants, révèle Nice Matin. Parmi les victimes de Georges C., 60 ans, figure un garçonnet qu'il avait acheté 2.000 euros au Maroc pour en faire son esclave sexuel. Le sexagénaire pédophile, interpellé en 2010, avait été remis en liberté après onze mois de détention et comparaissait libre devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes. Il a été à nouveau arrêté à l'audience, à l'énoncé du verdict puis emmené en détention
Domicilié à Contes, il a rebaptisé Clément cet enfant qu'il avait acheté en 2010 à l'âge de 14 mois. Il l'a présenté comme son fils cadet, né d'une prétendue liaison furtive en Espagne. Il s'agit en réalité d'un orphelin acheté à une prostituée marocaine. « II a effectué une reconnaissance en paternité sur place. Au moment de la transcription de l'acte de naissance, les services du Consulat ont noté des incohérences. Mais faute de preuves, Georges C. a pu ramener l'enfant chez lui en toute impunité» , explique dans Nice Matin Me Sandrine Setton, avocate de la Fondation Pelican, partie civile.
Dénoncé par un internaute marocain
C'est un internaute marocain avec qui il échangeait des mails sur ses déviances qui l'a dénoncé auprès des gendarmes. Ces derniers, après enquête, ont pu révéler les terribles agissements de celui qui apparaissait comme un père de famille tranquille. Les recherches ont permis par ailleurs d'identifier deux autres jeunes victimes. Les agressions les plus anciennes remontaient aux années 80. A son interpellation et incarcération, le 19 août 2010, son ordinateur renfermait 340 images pédo-pornographique.
L'enfant marocain, retiré au bout de quatre mois des griffes de son bourreau, a aussitôt été confié aux services sociaux. Il a aujourd'hui 4 ans et vit dans une famille d'accueil. George C. a toujours affirmé être le père biologique de Clément mais a refusé systématiquement les analyses génétiques.
Les réquisitions de l'avocat général Olivier Minguella ont été implacables. Le magistrat a requis la peine maximale : vingt ans de réclusion. A l'énoncé du verdict, Georges C. n'a pas réagi. Il devrait faire appel de sa condamnation.
Domicilié à Contes, il a rebaptisé Clément cet enfant qu'il avait acheté en 2010 à l'âge de 14 mois. Il l'a présenté comme son fils cadet, né d'une prétendue liaison furtive en Espagne. Il s'agit en réalité d'un orphelin acheté à une prostituée marocaine. « II a effectué une reconnaissance en paternité sur place. Au moment de la transcription de l'acte de naissance, les services du Consulat ont noté des incohérences. Mais faute de preuves, Georges C. a pu ramener l'enfant chez lui en toute impunité» , explique dans Nice Matin Me Sandrine Setton, avocate de la Fondation Pelican, partie civile.
Dénoncé par un internaute marocain
C'est un internaute marocain avec qui il échangeait des mails sur ses déviances qui l'a dénoncé auprès des gendarmes. Ces derniers, après enquête, ont pu révéler les terribles agissements de celui qui apparaissait comme un père de famille tranquille. Les recherches ont permis par ailleurs d'identifier deux autres jeunes victimes. Les agressions les plus anciennes remontaient aux années 80. A son interpellation et incarcération, le 19 août 2010, son ordinateur renfermait 340 images pédo-pornographique.
L'enfant marocain, retiré au bout de quatre mois des griffes de son bourreau, a aussitôt été confié aux services sociaux. Il a aujourd'hui 4 ans et vit dans une famille d'accueil. George C. a toujours affirmé être le père biologique de Clément mais a refusé systématiquement les analyses génétiques.
Les réquisitions de l'avocat général Olivier Minguella ont été implacables. Le magistrat a requis la peine maximale : vingt ans de réclusion. A l'énoncé du verdict, Georges C. n'a pas réagi. Il devrait faire appel de sa condamnation.