Intervention de l’État quand cela marche, libération des initiatives privées quand c’est efficace.
Il y a 2 biais assez conséquents :
1> pourquoi donner priorité à l'Etat et pas à l'initiative privée ? C'est un coup à se retrouver avec un Etat obèse parce que, comme par hasard, "tout marche".
2> comment définir le "ça marche" étant donné qu'on n'a aucun étalon de ce que donnerait l'initiative privée française (et pour cause, on l'a savamment tuée par la force de l'Etat) ?
Il faut donc aller le plus possible vers une convergence des économies européennes. En ce sens, l’Europe est constitutive de l’identité du MoDem.
Quel est l'intérêt de faire converger les économies européennes ?
désir de sortir du champ marchand, et donc de ces règles strictes, les biens considérés comme supérieurs, c’est à dire l’éducation, la santé et la culture.
Et qu'est-ce que ça t'inspire ? Penses-tu que ce soit une bonne chose ?
Culturellement, la France n'est elle pas encline à l'étatisme puisque une Histoire intimement liée à sa royauté et aux privilèges.
Ce serait vrai si chacun avait une profonde connaissance de l'Histoire. Nous en sommes malheureusement loin.
Mais tu mets le doigt sur quelque chose d'important : les privilèges. Le socialisme ne prospère qu'en donnant l'illusion d"égaliser" tout en donnant quelques avantages sous forme de niches fiscales, d'allocations, etc. Ce qui donne cette "grande illusion à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépends de tout le monde".
Le libéralisme tâche de faire comprendre que le rôle d'un Etat n'est pas de gommer les inégalités. Ceux qui s'enrichissent et créent des richesses (sans capitalisme de connivence, sans mafia ou que sais-je encore) sont ceux qui ont su se placer au-dessus de la mêlée, par une intelligence, un courage ou une force supérieurs, bref du fait d'inégalités. Vouloir lisser les inégalités incite les meilleurs à en faire moins (pourquoi se fatiguer si c'est pour se voir privé d'une partie du fruit de son labeur ?), ce qui mène peu ou prou à l'appauvrissement généralisé.