moi je ne parle pas d'echange entre nation je parle de mode de production et de consommation impliqués par notre systeme : il dit qu'il n'y a pas de morale dans l'eocnomie, la techniqu et la science
Alors que TOUS les debats actuels le contredisent
Je trouve que nous faisons beaucoup de détours et de hors-sujet par rapport au topic initial.
Mais bon, continuons, c'est intéressant.
Intrinsèquement non, je défends qu'il n'y a pas de morale dans la technique.
Et je dis bien: intrinsèquement. Car je pense que ce point a été incompris.
Est-ce que les mathématiques sont morales ? Est-ce que la biologie est morale ?
Tu donnes toi-même un exemple: l'argent doit rester un moyen et non une finalité.
Donc tu conçois bien que la monnaie comme technique d'échange est amorale et donc tu perçois bien le danger de mettre cet ordre technique avant l'ordre moral: c'est le renversement des valeurs morales, c'est l'inapplication de l'éthique. Utiliser les découvertes en génétique (amoral) pour faire des organismes génétiquement modifiés (moral ?/ immoral?): c'est un débat éthique.
Les débats actuels auxquels tu fais référence, sont peut-être des débats éthiques qui visent à orienter la technique vers des impératifs moraux plus élevés. (cf. la bioéthique dont tu parles)
Pour en revenir au capitalisme, puisqu'il s'agit de la reformulation du libéralisme dans la bouche de chacun, je pense qu'il ne s'agit que d'une technique et qu'elle ne porte pas de moralité en soi. On parle de quoi au juste ? D'un moyen de production capitaliste ? Au contraire d'un moyen de production communiste. Je ne vais pas faire d'étude comparative des deux, mais en tant que systèmes économiques l'un et l'autre sont juste amoraux: ils sont des techniques économiques. Même si, on en conviendra, l'emploi de ces techniques a débouché sur des résultats extrêmement différents.
Pour en revenir à l'islam comme dernier rempart au capitalisme, car on partait de là, (il était écrit libéralisme, mais il fallait comprendre capitalisme économique), je pense qu'il s'agit d'une part d'un trouble d'appréciation et mon exemple de l'Arabie Saoudite le montre: il s'agit bien d'un pays islamique et capitaliste.
D'autre part cela revient à mélanger l'ordre technique et l'ordre divin (non pas qu'il n'y ait aucune inférence entre les deux par le biais de l'éthique, de la morale de la juridiction), et donc à présenter l'Islam comme une solution technique, une alternative au capitalisme.
Est-ce bien raisonnable ?
La morale n'est pas une politique. La religion n'est pas une pratique économique. Le premier danger est de supplanter la morale par la technique, le second est bien d'ignorer ô combien l'homme a besoin d'eau et de pain, d'un minimum de matériel pour vivre.