Netanyahou : « Libérer Shalit sans mettre les citoyens en danger »
[Mardi 22/12/2009 21:14]
Le Premier ministre sest entretenu mardi soir pendant une heure et demie avec trois représentants des associations regroupant des parents dont les enfants ont été assassinés par des terroristes concernés par laccord avec le Hamas. A lissue de la rencontre, Binyamin Netanyahou a déclaré : « Jai à lesprit deux points importants : la volonté de libérer un prisonnier et celle de protéger les citoyens israéliens de toute attaque à lavenir. »
« Jai écouté attentivement vos terribles histoires personnelles et jai noté tous les points importants que vous avez évoqués. Cette rencontre avec vous est importante pour moi sur le plan personnel et sur le plan national », a souligné le Premier ministre.
Youssi Tsour, qui a perdu son fils Assaf dans lattentat perpétré dans lautobus numéro 37 à Haïfa en 2003, a déclaré que la rencontre avait été « difficile et sérieuse ». « Nous avons limpression que rien nest encore fait. Nous avons insisté sur le fait que la transaction est dangereuse et quil y a dautres alternatives », a affirmé Tsour.
Netanyahou a rencontré les représentants de lassociation Almagor étant donné que les discussions sur léchange de terroristes du Hamas contre le soldat Guilad Shalit, qui ont atteint un stade bien avancé, provoquent une opposition grandissante.
« Nous sommes convaincus que la campagne menée contre la transaction et les dangers qui y sont liés a de plus en plus deffet sur le public. Les gens comprennent la portée de cet échange. Le Premier ministre nous a donné le temps nécessaire pour nous exprimer. Il nous a écoutés et soutenus », a ajouté Tsour.
Mais il y a également des familles qui sont pour léchange de prisonniers palestiniens, malgré tous les dangers encourus. Esther Waxman, la mère du soldat Nahshon Waxman, enlevé et assassiné par une cellule du Hamas en 1994, a appelé lundi à libérer Shalit à nimporte quel prix. « En tant que citoyenne israélienne, jai conscience du risque que représente la libération de ces assassins aux mains souillées par le sang de nos proches. Mais Shalit est le fils de tout le peuple dIsraël. Cela pourrait être nimporte quel autre soldat. Nous avons le devoir moral de le ramener », a-t-elle déclaré.
par Yael Ancri
[Mardi 22/12/2009 21:14]
Le Premier ministre sest entretenu mardi soir pendant une heure et demie avec trois représentants des associations regroupant des parents dont les enfants ont été assassinés par des terroristes concernés par laccord avec le Hamas. A lissue de la rencontre, Binyamin Netanyahou a déclaré : « Jai à lesprit deux points importants : la volonté de libérer un prisonnier et celle de protéger les citoyens israéliens de toute attaque à lavenir. »
« Jai écouté attentivement vos terribles histoires personnelles et jai noté tous les points importants que vous avez évoqués. Cette rencontre avec vous est importante pour moi sur le plan personnel et sur le plan national », a souligné le Premier ministre.
Youssi Tsour, qui a perdu son fils Assaf dans lattentat perpétré dans lautobus numéro 37 à Haïfa en 2003, a déclaré que la rencontre avait été « difficile et sérieuse ». « Nous avons limpression que rien nest encore fait. Nous avons insisté sur le fait que la transaction est dangereuse et quil y a dautres alternatives », a affirmé Tsour.
Netanyahou a rencontré les représentants de lassociation Almagor étant donné que les discussions sur léchange de terroristes du Hamas contre le soldat Guilad Shalit, qui ont atteint un stade bien avancé, provoquent une opposition grandissante.
« Nous sommes convaincus que la campagne menée contre la transaction et les dangers qui y sont liés a de plus en plus deffet sur le public. Les gens comprennent la portée de cet échange. Le Premier ministre nous a donné le temps nécessaire pour nous exprimer. Il nous a écoutés et soutenus », a ajouté Tsour.
Mais il y a également des familles qui sont pour léchange de prisonniers palestiniens, malgré tous les dangers encourus. Esther Waxman, la mère du soldat Nahshon Waxman, enlevé et assassiné par une cellule du Hamas en 1994, a appelé lundi à libérer Shalit à nimporte quel prix. « En tant que citoyenne israélienne, jai conscience du risque que représente la libération de ces assassins aux mains souillées par le sang de nos proches. Mais Shalit est le fils de tout le peuple dIsraël. Cela pourrait être nimporte quel autre soldat. Nous avons le devoir moral de le ramener », a-t-elle déclaré.
par Yael Ancri