Israël vole des organes de Palestiniens décédés, selon l’Observatoire Euro-Med des Droits de l’Homme

Le groupe de défense des droits de l'homme Euro-Med Monitor a accusé Israël de confisquer des corps de Palestiniens décédés dans les installations médicales de Gaza en vue d'un éventuel prélèvement illégal d'organes.

Une révélation glaciale. L'Observatoire des droits de l'Homme Euro-Med a exprimé ses inquiétudes face à des allégations de vol d'organes vitaux sur des cadavres palestiniens, suite à des rapports de professionnels de la santé à Gaza après examen de certains corps rendus aux familles par Israël.
Selon l'ONG, les forces israéliennes auraient confisqué de nombreux cadavres dans plusieurs hôpitaux, dont al-Shifa et indonésien dans le nord de la bande de Gaza, ainsi que d'autres établissements dans le sud.

Les professionnels de la santé auraient constaté la disparition d'organes vitaux dont le foie, reins, cœurs, ce que l'Euro-Med Monitor considère comme une "preuve" potentielle de vol d'organes.Ils affirment, de plus qu'Israël aurait exhumé et saisi des cadavres d'une fosse commune creusée plus de dix jours auparavant dans la cour de l'hôpital al-Shifa.

Israël a catégoriquement rejeté les allégations de prélèvement d'organes sur des Palestiniens décédés sans le consentement des familles, qualifiant ces accusations d'"antisémites".

Israël, un des principaux centres mondiaux du commerce d'organes humains

Ces accusations ne sont pas nouvelles. Selon Euronews, dans son livre Over Their Dead Bodies, le médecin israélien Meira Weiss avait révélé que des organes ont été prélevés sur des Palestiniens décédés entre 1996 et 2002, qu'ils ont été utilisés pour la recherche médicale dans des universités israéliennes et qu'ils ont été transplantés dans le corps de patients israéliens.

En 2014, la télévision israélienne a obtenu des aveux de hauts fonctionnaires, indiquant que de la peau était prélevée sur des cadavres de Palestiniens et de travailleurs africains dans le but de traiter des Israéliens, notamment des soldats présentant des brûlures.

Le directeur de la banque israélienne de la peau révélait, dans l’enquête de la télévision isrélienne,que la réserve de "peau humaine" du pays atteignait 17 mètres carrés - un chiffre énorme comparé à la population d'Israël.

"Israël est considéré comme la plus grande plaque tournante du commerce mondial illégal d'organes humains", indique le rapport Euro-Med, faisant référence à une enquête de CNN datant de 2008 et qui a également montré qu'Israël se livrait à des vols d'organes sur les cadavres de Palestiniens.


L'organisation basée à Genève a également accusé Israël de conserver les corps à des températures glaciales (inférieures à 40 degrés Celsius), pour probablement dissimuler le vol d'organes. Euro-Med a déclaré qu'au moins 145 corps étaient conservés dans des morgues, environ 255 dans un "cimetière des numéros" secret près de la frontière jordanienne, tandis que 75 autres sont toujours portés disparus et n'ont pas été identifiés.

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En Israël, une ancienne histoire de prélèvement d'organe sans autorisation a été ressuscitée par la deuxième chaîne israélienne.

Dans une entrevue datant de dix ans, le Dr Yehuda Hiss, ancien chef du principal institut médico-légal, a révélé que des organes avaient été prélevés sur des corps, notamment de Palestiniens, au cours des années 1990 sans l'autorisation des familles des défunts.

L'entretien diffusé ce week-end avait été accordé en 2000 à Nancy Scheper-Hugues, une universitaire américaine.

Celle-ci a décidé de le rendre public à la suite d'un article d'un journal suédois laissant entendre que des soldats israéliens tuaient des Palestiniens pour faire commerce de leurs organes. Des allégations qu'Israël a vivement démenties.

Le Dr Yehuda Hiss précise que des cornées ont été prélevées sur des cadavres « de manière extrêmement informelle ». « Aucune autorisation n'était demandée à la famille », a-t-il affirmé.

Il raconte également la manière avec laquelle les médecins dissimulaient la disparition de la cornée. « Nous fermions les paupières avec de la colle » et « nous ne prenions pas de cornée quand nous savions que les familles ouvriraient les yeux », a-t-il affirmé.

D'après lui, des chirurgiens militaires avaient utilisé, dès 1987, de la peau prélevée sur des corps pour des greffes de brûlés. Le médecin affirme qu'il pensait à l'époque que les familles avaient donné leur accord
. Les prélèvements auraient cessé en 2000.


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Déjà en 2016


Un Israélien arrêté à Chypre pour suspicion de trafic d’organes​

Un suspect aurait vendu des organes sur le marché noir, effectué des greffes illégales et falsifié des documents​


Un Israélien a été arrêté à Chypre mardi. Il est suspecté de trafic d’organes, selon la radio israélienne.

L’homme de 77 ans est recherché en Israël pour avoir vendu des organes, effectué des greffes d’organes illégales et pour avoir falsifié des documents, rapporte la radio. Il a été arrêté dans la ville chypriote de Larnaca.

Un mandat d’arrêt international a été délivré à l’encontre de cet individu, ce qui a permis de l’interpeller.

La police chypriote a demandé aux autorités légales du pays de prolonger sa détention.
En 2014, Uzi Shmueli, un citoyen israélien et ancien footballeur professionnel a été arrêté à Chypre pour suspicion de trafic d’organes.

Shmueli dirigeait un réseau criminel qui entraînant des jeunes femmes israéliennes en difficulté, principalement originaires du sud du Pays.
Ils les envoyait en Turquie et payait 20 000 shekels (un peu moins de 5 000 €) en échange de leurs reins.
D’anciens rapports ont indiqué que les patients israéliens étaient prêts à payer jusqu’à 20 000 dollars pour un rein sur le marché noir. Dans cette affaire, on ne sait pas si les Israéliens sont les bénéficiaires des organes vendus par Shmueli ou par l’homme récemment arrêté.



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