Bonne question.si Dieu est amour
alors quid de la haine? c'est une absence de Dieu?
ca rentre en contradiction avec ta phrase "Dieu est partout dans sa création" --> s'il est partout alors dans la haine aussi
tu devrais t'elever philosophiquement...surtout ne jamais affirmer positivement des choses sur Dieu "je sais"
Et là on voit la logique à complètement dissocier le créateur de la créature.
Des monothéistes pensent ce que tu dis : que la haine, ou plutôt le mal est une absence de Dieu.
Cela implique-t-il une association quand on dit que Dieu n'est pas absent ?
Mais même en islam moins mystique, je trouve que la logique s'arrête à un moment dans le sens où on connait Dieu et ses objectifs ?
Bouddha ne spéculait pas sur Dieu en effet, il a fondé une méthode de libération de la souffrance par le travail sur soi.
J'ai l'impression que le bouddhsime et le taoïsme reconnaissent un principe au delà du bien et du mal.
Pour le bouddhsime cela reste des catégorie de pensée liées à l'ego.
Le taoïsme reconnait un principe faitier qui s'exprimera, dans notre mode de connaissance, par un système dynamique de polarités complémentaires, s'engendrant l'une l'autre, avec toujours un peu de l'une dans l'autre.
Pour le bouddhisme, le bien est un moindre mal, on le fait consciemment, selon un principe rationnel du style dilemme du prisonnier, mais ce que je connais du bouddhisme, "faire le bien" reste une expression de l'ego. Moins malheureuses que d'autres mais le principe de libération n'est pas atteint.
Dans les religions, même monothéistes, il ne suffit pas de copier en apparence un comportement, le maquillage craquera.
Du travail intérieur viendra un comportement jugé par les autres comme bien, mais être quelqu'un de bien n'est pas l'objectif de celui qui accomplit ce travail.
Ou il l'est au départ, mais c'est une aspiration égotique qui disparaîtra sur le chemin.