« je n’avais plus le droit de parler avec mes collègues, ensuite ils m’ont supprimé ma pause pipi »

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Faire ses courses en ligne, pour une livraison rapide, c’est bien pratique. Sauf que, dans les rayons des entrepôts, une autre course se déroule, pour préparer au plus vite les produits achetés. Découvrez les coulisses des hypermarchés connectés, grâce aux témoignages étonnants de deux employés de l’enseigne Chronodrive de l’agglomération toulousaine, une chaîne de cybermarchés lancée en 2004 par le groupe Auchan. Rebecca et Julien, 20 ans, étudiants en médecine à Toulouse, en quête d’un revenu pour payer leurs études, y racontent leur marathon permanent au service du client sous la pression des managers.


Rebecca : On avait besoin d’un peu d’argent, on ne trouvait pas de boulot ailleurs. Chez Chronodrive, c’était facile. J’ai postulé par Internet. À l’entretien d’embauche, ils nous ont dit qu’il fallait être disponible le samedi, avoir de l’énergie, le sens du relationnel. On te propose un CDI d’office et tu choisis le nombre d’heures que tu veux. J’ai pris dix heures par semaine. Les employés sont tous très jeunes, il y a beaucoup d’étudiants.

Le premier jour, les responsables de secteur étaient sympathiques, c’était très « On forme une grande famille ». Ils se présentent par leur prénom, on se tutoie tous. Ils te rassurent : « On sait que vous n’allez pas être rapide, ne vous inquiétez pas, faites à votre rythme. »

J’ai découvert mon lieu de travail, un grand hangar avec des alignements d’étagères numérotées et des niveaux, numérotés également. Une sorte de supermarché sans clients. Moi, je travaillais au frais, à trois degrés. Ils nous ont donné un bonnet et des gants. Il faisait froid, j’étais un peu surprise. Après je me suis mieux habillée.

« La montre-écran au poignet, ça leur permet de t’identifier »

Le matin, tu mets ta montre-écran à ton poignet, une sorte de petit ordinateur. Tu fais ton code. Ça leur permet de t’identifier, c’est comme si tu pointais. Là, la première commande s’affiche, avec le nombre d’articles. Tu ne connais pas la nature des articles que tu vas chercher. Juste un chiffre qui correspond à un emplacement. Tu as un numéro pour le rayon, un autre pour l’étagère, un autre pour le niveau. Tu mets trois ou quatre articles par sac dans une caisse en plastique puis dans un chariot roulant. Ça peut être très lourd.

L’objectif, c’est d’aller le plus vite possible, pour que le client ait ses courses dans son coffre rapidement. Le lendemain, tu as ton classement sur un grand tableau : ton nom, ton prénom et ton score. Les trois premiers classés sont surlignés d’une couleur, les trois derniers d’une autre couleur. C’est un score de productivité, calculé selon le nombre d’articles scannés en une minute et le nombre de commandes par jour.

Au début ils te disent : « Tu fais les commandes comme tu peux. » Ensuite tu comprends qu’il faut courir si tu ne veux pas te faire engueuler. Dès que tu ne cours pas, le chef te voit. Il est à un angle de mur derrière une vitre, dans un bureau, et il crie dans son micro : « Rebecca je te vois, tu cours pas, là. Dépêche-toi ! » Il n’y a pas d’horloge, et j’ai même eu droit à des remarques uniquement parce que je regardais ma montre ! Les ordres t’arrivent par un haut-parleur dans le frigo géant. Tous les autres l’entendent.

J’ai commencé à me faire punir.

On ne m’avait pas dit que ce serait aussi physique. Même après plusieurs jours, je suis restée dans les dernières. J’ai commencé à me faire punir. Je n’avais plus le droit de parler avec mes collègues. Et puis ensuite ils m’ont supprimé ma pause pipi. Et pour moi c’est difficile de ne pas aller aux toilettes pendant trois heures ! Ma punition c’était aussi la mise en rayons. Il fallait mettre des cartons remplis de boîtes de conserve sur les étagères. On était quatre à le faire avec un seul escabeau. À la fin je ne faisais que ça. Physiquement c’était très dur. Quand on n’est pas bon, on n’a pas le choix. Mais entre nuls on s’entraide, parfois des collègues me filaient un coup de main.

Julien : Au début j’étais à fond. C’est quand même admirable : les marchandises sont tellement bien classées. On m’a dit que le score de productivité minimum, c’était 200. Sans courir, on les faisait pas. « Dépêchez-vous, à Bordeaux ils courent », on nous répétait. L’obsession, c’était de passer devant ce magasin et que notre centre à Basso Cambo devienne troisième de France. Mais une fois que tout le monde eut atteint les 200, ça ne suffisait plus. Là tu commences à avoir la boule au ventre quand tu vas au boulot. Dès que tu as atteint un objectif, on t’en donne un nouveau. Quand tu sais que tu auras toujours un nouvel objectif, c’est démotivant, tu n’as plus envie de l’atteindre. Les chefs de secteur sont aussi en compétition entre eux. Ils nous disaient : « Vous comprenez, si vous ne travaillez pas, c’est moi qui ne vais pas atteindre mes objectifs. »

« Le surgelé, c’est pour les rebelles. »

Il y a différentes sonneries. Quand une commande attend depuis plus de trois minutes, ça sonne dans l’entrepôt. Et puis il y a la « cavalerie » : ça paraît ludique mais ça ne l’est pas du tout. C’est quand il y a plus de trois clients à l’accueil dont la commande n’est pas encore prise. Il faut décrocher de son poste pour aller s’occuper d’eux. Mais attention, interdit de courir quand on livre, « ça stresse le client ».
Je travaillais de 5 h 30 à 8 h 30 du matin. Tu as trois minutes de pause par heure.

Moi, j’avais un contrat de douze heures réparti sur quatre ou cinq jours. Je gagnais 350 euros. Mais je faisais tout le temps des heures supplémentaires. T’as pas vraiment le choix. Ils préfèrent les contrats à temps partiel, comme ça ils comptabilisent tes heures supplémentaires en heures « complémentaires ». Elles sont payées en heures normales… Lorsque j’ai refusé, ils sont devenus désagréables : « Sympa pour samedi ! On était vraiment dans la *****. » Tu peux aussi te retrouver au surgelé, à -18 degrés, sans gants. Le surgelé, c’est pour les rebelles. Tu prends les produits à la sortie du camion, tu places les produits tout au fond, les mains dans la glace. Ça fait mal.

Une fois par mois, le magasin est ouvert aux clients. Là, il ne faut plus courir, il faut sourire. Les haut placés viennent travailler avec nous, ils prennent les caddies. Il y a une super ambiance, les chefs sont sympas, ils rigolent.

Interdite d’aller aux toilettes..........................


http://www.bastamag.net/Entretien-avec-deux-ex-preparateurs-de-commandes-chez-Chronodrive
 
oui mais bon ça change rien pour nous au quotidien en ce qui concerne les pmi/pme de - 50 personnes, on a pas de syndicats, pas de CE bien souvent et le patron fait ce qu'il veut...dans les grandes entreprises le langage est différent...et les syndicats cèdent facilement aux patrons...

L'esclavage existe bel et bien. Voilà pourquoi ils font tout pour supprimer les syndicats
 
bienvenue dans le monde du travail!

Ben ouai, nos belle pommes bien emballées, c'est la même choses, emballées par des gens qui n'ont pas de pose pipi :)
 
[…]

Le premier jour, les responsables de secteur étaient sympathiques, c’était très « On forme une grande famille ». Ils se présentent par leur prénom, on se tutoie tous. Ils te rassurent : « On sait que vous n’allez pas être rapide, ne vous inquiétez pas, faites à votre rythme. »

[…]
Rien que ça, pas besoin d’aller plus loin, c’est la signature des paniers de crabes et des presses citrons. Ambiance pourrie et harcèlement au final …
 
L'esclavage existe bel et bien. Voilà pourquoi ils font tout pour supprimer les syndicats
Non, les syndicats s’en moquent et ils ne servent à rien, raison pour laquelle même quand il y a des syndicats, les gens ne sont pas syndiqués. Les syndicats ne sont utiles qu’aux niches à privilèges.

Pour améliorer les conditions de travail, il faudrait augmenter les prix, et le consommateur moyen fuirait, et donc plus de clients et donc plus de travail. C’est la loi imposée par le consommateur moyen : c’est ça ou le chômage. Le consommateur moyen répète ce qu’il a fait avec les importations de Chine (et d’autres pays moins chers), excepté que maintenant, ça se passe directement intramuros. Et ça ne va pas s’arranger, parce qu’il existe chez le consommateur moyen, en plus d’une tendance à vouloir toujours moins cher, une tendance de plus en plus net à vouloir consommer gratuitement ; pour le consommateur moyen, il est même de plus en plus souvent immoral d’exiger un salaire contre un travail.
 
Dernière édition:
Il devrait avoir une prime pour chaque nouvelle objectif réussi, il le mérite, et ça les motiveraient. Automatiquement ça fera de la productivité, donc plus de marge. Ça va même permettre au employés qui ont leurs prime d'etre de meilleur consommateurs.
 
Il devrait avoir une prime pour chaque nouvelle objectif réussi, il le mérite, et ça les motiveraient. Automatiquement ça fera de la productivité, donc plus de marge. Ça va même permettre au employés avec leurs prime d'etre de meilleur consommateurs.
Oui, mais il faut le payer. Et quand le consommateur moyen fait une recherche pour un produit XYZ sur Internet par exemple, sa requête est typiquement « XYZ moins cher », voir même parfois « XYZ gratuit », comme le prouve les suggestion de recherche de Google, qui sont basées sur les requêtes les plus fréquentes des internautes (qui sont les consommateurs).
 
.....je ne comprends pas ces clients qui font leur courses de la sorte! Et qu'on vienne pas me dire que c'est pratique ou qu'ils n'ont pas le temps.....dans la vie faut prendre le temps!



D'abord les caisses sans caissière où on scan....puis le délire de commande internet puis on se fait livrer ou on récupère le colis.....le monde va finir droit dans le mur tellement l'humain cherche la rapidité....Tout, tout de suite.....


Et aprés on s'étonne que les gens vivent moins bien?
 
Oui, mais il faut le payer. Et quand le consommateur moyen fait une recherche pour un produit XYZ sur Internet par exemple, sa requête est typiquement « XYZ moins cher », voir même parfois « XYZ gratuit », comme le prouve les suggestion de recherche de Google, qui sont basées sur les requêtes les plus fréquentes des internautes (qui sont les consommateurs).

Oui, mais si les employés sont plus performant, plus rapide, automatiquement le taux de satisfaction des clients sera plus élevé, ce qui va bouster les ventes, donc beaucoup plus de marge qui vont rentrer dans le mois, donc de quoi donner une prime.

Exemple: produit XYZ

PAHT = 4 euro
Marge = 5 euro
PVHT = 4 + 5 = 9 euro
PVTTC = 9 x 1,55 (taux de TVA alimentaire) = 13 euro 95

Bref l'entreprise va vendre 100 XYZ à 13 euro 95 dans un mois, elle va avoir une marge de 500 euro.

Dans le deuxième mois l'equipe était motivé, plus performante, les clients était beaucoup plus satisfaits, donc beaucoup plus de fidelisation ce sont créés, les ventes ont était triplés.

Marge du mois = 1500 euro.

Y a largement de quoi donner la prime.
 
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.....je ne comprends pas ces clients qui font leur courses de la sorte! Et qu'on vienne pas me dire que c'est pratique ou qu'ils n'ont pas le temps.....dans la vie faut prendre le temps!



D'abord les caisses sans caissière où on scan....puis le délire de commande internet puis on se fait livrer ou on récupère le colis.....le monde va finir droit dans le mur tellement l'humain cherche la rapidité....Tout, tout de suite.....


Et aprés on s'étonne que les gens vivent moins bien?
Les commandes sur Internet, parfois il n’y a pas le choix. Par exemple il y a une semaine, j’ai commandé sur Internet, le numéro hors‑série d’un magazine que je n’ai trouvé nul part dans ma ville, même après avoir fait tous les buralistes.

Parfois, ça peut s’expliquer par la rationalisation, là c’est une économie naturelle.

Le problème c’est quand le cout de la vente à distance est artificiellement baissé, et c’est justement le cas ici. Un faible salaire horaire pour un travail pas trop pressent, ça serait acceptable (et c’est d’ailleurs pour ça que la loi sur le salaire minimum est un nom‑sens économique), mais là il y a beaucoup de pression est un salaire faible.

Le consommateur devrait accepter soit de payer plus cher sa livraison (mais il la veut le plus souvent pas cher ou même gratuite), soit accepter d’attendre le délais qu’il faut pour qu’un distributeur proche dispose de ce qu’il cherche, voir même accepter de changer son choix si ce qu’il cherche ne sera peut‑être jamais disponible près de chez lui ou dans trop longtemps.
 
Les commandes sur Internet, parfois il n’y a pas le choix. Par exemple il y a une semaine, j’ai commandé sur Internet, le numéro hors‑série d’un magazine que je n’ai trouvé nul part dans ma ville, même après avoir fait tous les buralistes.

Parfois, ça peut s’expliquer par la rationalisation, là c’est une économie naturelle.

Le problème c’est quand le cout de la vente à distance est artificiellement baissé, et c’est justement le cas ici. Un faible salaire horaire pour un travail pas trop pressent, ça serait acceptable (et c’est d’ailleurs pour ça que la loi sur le salaire minimum est un nom‑sens économique), mais là il y a beaucoup de pression est un salaire faible.

Le consommateur devrait accepter soit de payer plus cher sa livraison (mais il la veut le plus souvent pas cher ou même gratuite), soit accepter d’attendre le délais qu’il faut pour qu’un distributeur proche dispose de ce qu’il cherche, voir même accepter de changer son choix si ce qu’il cherche ne sera peut‑être jamais disponible près de chez lui ou dans trop longtemps.

Serais tu mort si tu n'avais pas ce fameux magasine ?


Autant que je trouve que le net peut être un bon outils....autant je n'adhère pas à ces achats en lignes....qui pousse les gens à vouloir tt, tt de suite et à la surconsommation!


Enfin soit.....suis trop vieille dans ma tête lol
 
Serais tu mort si tu n'avais pas ce fameux magasine ?
Si tu te passe de tout ce qui ne tue pas, tu vie comme à la préhistoire ;) .

C’est un courrier postale reçu après une semaine, c’est à dire plus long que le délais normal du courrier. Tu trouverais des abus dans le courrier postale (dont on devrait pouvoir se passer, on en mourrait pas, d’après toi :p ) sûrement avant de trouver des abus dans ces expéditions qui existent depuis des décennies (les abonnements aux magazines reçus par la poste existaient déjà dans les années 1960, il me semble).


Autant que je trouve que le net peut être un bon outils....autant je n'adhère pas à ces achats en lignes....qui pousse les gens à vouloir tt, tt de suite et à la surconsommation!
Ça dépend de quelle consommation on parle. Avant, on avait les achats par catalogue, par exemple pour les vêtements, l’électronique et des choses comme ça, des colis pas trop lourds et pas trop encombrant, typiquement, une à deux fois par an. C’était assez naturel que ces catalogue se retrouvent sur le Net et que ces commandes se fassent aussi depuis le Net.

Là, dans le cas de l’article, c’est de la grande distribution, des achats hebdomadaires ou même journaliers, qui sont faits par le Net, en promettant souvent de retrouver presque les prix habituels. C’est autre chose. Si c’était un luxe occasionnel, et que le prix était en conséquence, ça irait, mais ce n’est pas le cas, et c’est là qu’est le problème.

Quoique là aussi, ça dépend encore d’autres caractéristiques, mais le principal problème, est toujours de ne pas vouloir en payer le prix.
 
Si tu te passe de tout ce qui ne tue pas, tu vie comme à la préhistoire ;) .

C’est un courrier postale reçu après une semaine, c’est à dire plus long que le délais normal du courrier. Tu trouverais des abus dans le courrier postale (dont on devrait pouvoir se passer, on en mourrait pas, d’après toi :p ) sûrement avant de trouver des abus dans ces expéditions qui existent depuis des décennies (les abonnements aux magazines reçus par la poste existaient déjà dans les années 1960, il me semble).



Ça dépend de quel consommation on parle. Avant, on avait les achats par catalogue, par exemple pour les vêtements, l’électronique et des choses comme ça, des colis pas trop lourds et pas trop encombrant, typiquement, une à deux fois par an. C’était assez naturel que ces catalogue se retrouvent sur le Net et que ces commandes se fassent aussi depuis le Net.

Là, dans le cas de l’article, c’est de la grande distribution, des achats hebdomadaires ou même journaliers, qui sont faits par le Net, en promettant souvent de retrouver presque les prix habituels. C’est autre chose. Si c’était un luxe occasionnel, et que le prix était en conséquence, ça irait, mais ce n’est pas le cas, et c’est là qu’est le problème.

Je ne commande rien ni par web et jamais utilisé les catalogues!

Si je veux quelque chose, je me déplace....si j'ai pas le temps, je patiente jusqu'à ce que je prennes le temps lol


À cause du mode de consommation des gens.....il y a de l'abus ailleurs!


Je refuse de me laissrr haper par ce monde!
 
Moi je parle et j'vais en pause y a quoi!? :D

Il y a un contrat non ? Normalement ta même pas le droit de courrire il me semble .... Mais marché Vite plutôt.

Faut pas faire trop... Faut être régulier et technique surtout..parce que la seule choses qu'ils se prendront à la fin c'est un arrêt maladie et ils seront remplacé... C'est tout.

Un gars m'a dit , quand un shlag de chef t'engueule ça doit rentrer par une oreille et sortir par l'autre, mais attrape le avec la loi.

Au pire des cas, y a toujours moyen de leur faire une dingueurie.
 
Dernière édition:
Oui, mais si les employés sont plus performant, plus rapide, automatiquement le taux de satisfaction des clients sera plus élevé, ce qui va bouster les ventes, donc beaucoup plus de marge qui vont rentrer dans le mois, donc de quoi donner une prime.

Je suis allergique à ce genre d'approche . Je pense que les employés devraient apprendre à s'affirmer et à en demander parce que eux aussi doivent être satisfaits . Je trouve ça dommage qu'autant de jeunes tombent dans le piège du temps partiel à la chaîne qui ne suffira même pas à financer une vie d'étudiant. Faute est au gouvernement qui semble jouer de sa complicité avec les patrons pour leur offrir ces jeunes esclaves malléables plutôt que d'ouvrir à ces derniers un droit à de modestes bourses d'étude.
 
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