Jean-Luc, SDF, est décédé il y a une semaine à Namur. Les services sociaux lui ont refusé l’accès à l’abri de nuit. La raison ? Le quinquagénaire avait épuisé son quota de nuitées… L’homme a donc passé la nuit dans la rue, devant l’abri. Mais le froid a eu raison de lui. Jean-Luc serait mort d’hypothermie.
Jean-Luc a dû dormir devant l’abri de nuit qui l’avait rejeté. Une nuit qui lui a été fatale.
Ce sont des faits qui scandalisent le monde social namurois. Sur les réseaux sociaux, les citoyens se déchaînent. « Scandaleux », « honteux ». Même le président de la maison Croix-Rouge à Jambes, Gérald Riboux, se dit « révolté. »
La triste scène s’est déroulée il y a une semaine à Namur, la nuit du vendredi 6 au samedi 7 mars. Ce soir-là, Jean-Luc, la cinquantaine, se rend à l’abri de nuit. À la rue, l’homme fréquente les services sociaux namurois depuis plusieurs mois. Il espère une nouvelle fois pouvoir passer la nuit au chaud. Car il ne faut pas s’y tromper : si les dernières journées ont été ensoleillées, les températures en soirée chutent radicalement.
Un quota de nuitées
Mais à son arrivée sur place, on lui refuse l’accès. Non pas que l’abri est complet, mais parce que Jean-Luc a épuisé son quota de nuitées ! En dehors des mois de décembre à février où ils sont accueillis en permanence, les sans-abri namurois ne peuvent passer que 45 nuits par an à l’abri de nuit. Et apparemment, pas une de plus… Des exceptions existent durant les nuits les plus glaciales de novembre et mars (à partir de -5º), mais ce n’était, semble-t-il, pas le cas ce soir-là.
Du coup, Jean-Luc a dû passer la nuit dans la rue. Il est resté devant l’abri de nuit qui venait de lui fermer la porte au nez. Mais le froid était mordant. Et lui a été fatal. Le pauvre homme serait mort d’hypothermie.
« Il est décédé à l’hôpital, et pas devant l’abri de nuit », précise toutefois Stéphanie Scailquin (cdH), échevine de la Cohésion sociale, qui se dit attristée par la situation.
Namur: Jean-Luc, refusé à l'abri de nuit parce qu'il avait épuisé son quota de nuitées, est mort de froid - lameuse.be
Jean-Luc a dû dormir devant l’abri de nuit qui l’avait rejeté. Une nuit qui lui a été fatale.
Ce sont des faits qui scandalisent le monde social namurois. Sur les réseaux sociaux, les citoyens se déchaînent. « Scandaleux », « honteux ». Même le président de la maison Croix-Rouge à Jambes, Gérald Riboux, se dit « révolté. »
La triste scène s’est déroulée il y a une semaine à Namur, la nuit du vendredi 6 au samedi 7 mars. Ce soir-là, Jean-Luc, la cinquantaine, se rend à l’abri de nuit. À la rue, l’homme fréquente les services sociaux namurois depuis plusieurs mois. Il espère une nouvelle fois pouvoir passer la nuit au chaud. Car il ne faut pas s’y tromper : si les dernières journées ont été ensoleillées, les températures en soirée chutent radicalement.
Un quota de nuitées
Mais à son arrivée sur place, on lui refuse l’accès. Non pas que l’abri est complet, mais parce que Jean-Luc a épuisé son quota de nuitées ! En dehors des mois de décembre à février où ils sont accueillis en permanence, les sans-abri namurois ne peuvent passer que 45 nuits par an à l’abri de nuit. Et apparemment, pas une de plus… Des exceptions existent durant les nuits les plus glaciales de novembre et mars (à partir de -5º), mais ce n’était, semble-t-il, pas le cas ce soir-là.
Du coup, Jean-Luc a dû passer la nuit dans la rue. Il est resté devant l’abri de nuit qui venait de lui fermer la porte au nez. Mais le froid était mordant. Et lui a été fatal. Le pauvre homme serait mort d’hypothermie.
« Il est décédé à l’hôpital, et pas devant l’abri de nuit », précise toutefois Stéphanie Scailquin (cdH), échevine de la Cohésion sociale, qui se dit attristée par la situation.
Namur: Jean-Luc, refusé à l'abri de nuit parce qu'il avait épuisé son quota de nuitées, est mort de froid - lameuse.be