Extrait de la Fatwa du CSO:
Le rite malékite s'est orienté vers ce qui est généralement admis, à savoir que la femme n'est pas habilitée à diriger la prière tel que l'enseignent les propos des imams du rite, toutes époques confondues.
L'on peut, à cet égard, citer Cheikh Abou Mohamed Abdellah Ibn Abou Zeid Al Kairaouani qui dit : «la femme ne doit pas diriger la prière -qu'elle soit obligatoire ou surérogatoire- des hommes ou des femmes», Al Hafed Ibn Abdelbar : «la femme n'est pas habilitée à diriger la prière», l'imam Al Maziri : «l'imamat de la femme est nul chez nous, quiconque prie derrière elle est tenu de refaire sa prière, même si le temps qui lui est imparti est dépassé», cheikh Khalil : «une prière dirigée par une femme est nulle» ou encore ses propos dans l'ouvrage de la voie la plus proche au rite malékite : «L'Islam et la condition de l'imamat qui doit être dirigée par une personne de sexe masculin. De ce fait, la prière est nulle derrière une femme» .
En considérant que la prière ne peut être dirigée par une femme, les adeptes du rite malékite ne font que se référer à la conduite des gens d'Al Madina. Si la femme était autorisée à diriger la prière des femmes, cela aurait conduit inéluctablement à leur isolement, et n'auraient, de ce fait, plus besoin d'être associées aux hommes dans les mosquées où la possibilité leur est donnée de suivre la prédication et de participer aux oeuvres pies.
...Que la femme ne dirige pas la prière n'enlève rien à sa valeur, ni à sa place. Il y va plutôt d'une décision fondée sur d'autres obligations, dont certaines ont été susmentionnées.
Notes:
[1]- « Al 'Urf Annâshir fî adillati wa sharhi matni Ibn 'âshir » : auteur : Al-Mukhtâr Ibn Al-'arabi Moumin A-Shangîtî : édition : dâr ibn hazm : (en arabe): page 247.
Et « Fiqh Ahmed Ibn A-sseddîq Al ghumârî (étude comparative) » auteur : Abî Muhammad Al-hasan Ibn Ali Al-kattânî Al-atharî, édition, Muhammad 'Ali Bîdûn, Dâr Al-kutub al-'ilmiyya : Beyrouth Liban.: page 147.
https://www.doctrine-malikite.fr/forum/Imama-de-la-femme_m44296.html
Le rite malékite s'est orienté vers ce qui est généralement admis, à savoir que la femme n'est pas habilitée à diriger la prière tel que l'enseignent les propos des imams du rite, toutes époques confondues.
L'on peut, à cet égard, citer Cheikh Abou Mohamed Abdellah Ibn Abou Zeid Al Kairaouani qui dit : «la femme ne doit pas diriger la prière -qu'elle soit obligatoire ou surérogatoire- des hommes ou des femmes», Al Hafed Ibn Abdelbar : «la femme n'est pas habilitée à diriger la prière», l'imam Al Maziri : «l'imamat de la femme est nul chez nous, quiconque prie derrière elle est tenu de refaire sa prière, même si le temps qui lui est imparti est dépassé», cheikh Khalil : «une prière dirigée par une femme est nulle» ou encore ses propos dans l'ouvrage de la voie la plus proche au rite malékite : «L'Islam et la condition de l'imamat qui doit être dirigée par une personne de sexe masculin. De ce fait, la prière est nulle derrière une femme» .
En considérant que la prière ne peut être dirigée par une femme, les adeptes du rite malékite ne font que se référer à la conduite des gens d'Al Madina. Si la femme était autorisée à diriger la prière des femmes, cela aurait conduit inéluctablement à leur isolement, et n'auraient, de ce fait, plus besoin d'être associées aux hommes dans les mosquées où la possibilité leur est donnée de suivre la prédication et de participer aux oeuvres pies.
...Que la femme ne dirige pas la prière n'enlève rien à sa valeur, ni à sa place. Il y va plutôt d'une décision fondée sur d'autres obligations, dont certaines ont été susmentionnées.
Notes:
[1]- « Al 'Urf Annâshir fî adillati wa sharhi matni Ibn 'âshir » : auteur : Al-Mukhtâr Ibn Al-'arabi Moumin A-Shangîtî : édition : dâr ibn hazm : (en arabe): page 247.
Et « Fiqh Ahmed Ibn A-sseddîq Al ghumârî (étude comparative) » auteur : Abî Muhammad Al-hasan Ibn Ali Al-kattânî Al-atharî, édition, Muhammad 'Ali Bîdûn, Dâr Al-kutub al-'ilmiyya : Beyrouth Liban.: page 147.
https://www.doctrine-malikite.fr/forum/Imama-de-la-femme_m44296.html