tizniti
Soyons sérieux .
Selon l'indice translationum ,12 663 livres étrangers ont été traduits vers l’arabe seulement depuis 1979. Le comble est que l’arabe est classé bien après le coréen (20ème rang), le catalan (25) ou l’estonien (21).
Pourquoi n’avons-nous pas plus de livres étrangers traduits vers l’arabe ? « C’est la fermeture de l’arabe littéraire sur le religieux qui bloque l’acquisition du savoir en langue arabe », répond Mohamed Benrabah, écrivain et linguiste dans son ouvrage intitulé Devenir langue dominante mondiale, un défi pour l’arabe. « Contrairement à l’allemand, idiome qui n’a pas de liens religieux, l’arabe reste une langue enrobée dans sa gangue religieuse qui empêche toute tentative de réforme (… Certains parmi les plus farouches défenseurs du maintien du classique à l’école insistent sur son unicité issue du lien du Coran », ajoute-t-il.
Pour Mohamed Benrabah, il est important pour les pays, d’une manière générale, de traduire des livres vers une langue étrangère car c’est une manière non seulement de transmettre un savoir mais également d’avoir accès au savoir produit par d’autres pays et de créer des liens culturels. « Ce sont souvent les nations à la pointe dans les domaines scientifiques qui traduisent le plus – une façon de maintenir leur avance en diversifiant leurs sources d’information et en préservant leur propre idiome contre la pénétration d’autres langues », précise-t-il.
Hormis la religion, à quoi sert encore la langue arabe ? et que répondez- vous à ceux qui déclarent que l’obésité religieuse est un frein au progrès scientifique, économique, politique et social.
Le lien vers l'article : Pourquoi n’y-a-t-il pas plus de livres traduits en arabe dans le monde ?
Pourquoi n’avons-nous pas plus de livres étrangers traduits vers l’arabe ? « C’est la fermeture de l’arabe littéraire sur le religieux qui bloque l’acquisition du savoir en langue arabe », répond Mohamed Benrabah, écrivain et linguiste dans son ouvrage intitulé Devenir langue dominante mondiale, un défi pour l’arabe. « Contrairement à l’allemand, idiome qui n’a pas de liens religieux, l’arabe reste une langue enrobée dans sa gangue religieuse qui empêche toute tentative de réforme (… Certains parmi les plus farouches défenseurs du maintien du classique à l’école insistent sur son unicité issue du lien du Coran », ajoute-t-il.
Pour Mohamed Benrabah, il est important pour les pays, d’une manière générale, de traduire des livres vers une langue étrangère car c’est une manière non seulement de transmettre un savoir mais également d’avoir accès au savoir produit par d’autres pays et de créer des liens culturels. « Ce sont souvent les nations à la pointe dans les domaines scientifiques qui traduisent le plus – une façon de maintenir leur avance en diversifiant leurs sources d’information et en préservant leur propre idiome contre la pénétration d’autres langues », précise-t-il.
Hormis la religion, à quoi sert encore la langue arabe ? et que répondez- vous à ceux qui déclarent que l’obésité religieuse est un frein au progrès scientifique, économique, politique et social.
Le lien vers l'article : Pourquoi n’y-a-t-il pas plus de livres traduits en arabe dans le monde ?