Un texte lu sur un forum à partager
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Salâm,
Je souhaiterai revenir sur une notion galvaudée et utilisée abusivement sans en comprendre ni la portée et encore moins les conséquences. Cette notion, cest le djihâd. En effet, combien de fois navez-vous pas ouvert votre journal sans y voir un grand titre reprenant ce terme ? Limage du djihâd dans lesprit de loccidental de base est celle dune activité terrifiante visant à faire régner le chaos. Cest cette image là que les médias véhiculent avec lapprobation de lintelligentsia qui sert de couverture aux pouvoirs en place.
Pour comprendre ce concept coranique, il faut linscrire dans sa textualité. Nous avions tenté il y a quelques temps sur ce forum de dégager certaines spécificités de la civilisation islamique. Nous y avions relevé que le pluralisme des valeurs tel quil est entendu par les néolibéraux est un concept propre au cadre occidental. La pluralité dépouillée de tout dogmatisme est un fait que personne ne peut contester et accède au rang de droit que chaque communauté est en mesure de réclamer. Chaque communauté a ses caractéristiques qui constituent son identité, on pourra peut-être y revenir plus tard, sil plait à notre Seigneur.
Prenons juste le temps de préciser que la communauté musulmane doit recourir à une éthique coranique pour partager ses valeurs avec les autres communautés. Cette éthique nous lavons nommée éthique de reconnaissance. Nous avons tiré cela du verset 13 de sûrate al-Hujurât. La communauté musulmane invite le reste de lhumanité à partager les valeurs les plus efficaces en matière déchange mutuel, chaque communauté tire le meilleur de lautre sans perdre ses repères. Cette éthique, aussi précieux soit son statut, n'en demeure pas moins sujette à quelques défaillances.
La première défaillance qui la menace, cest la sclérose des valeurs auxquelles une communauté adhère. Cette sclérose apparaît lorsque cette communauté se suffit des valeurs quelle a pu produire et appliquer. Cette restriction lempêche daccéder à des valeurs éthiques meilleures. Son éthique se sclérose autour dun certain nombre de principes ce qui la prive dévoluer vers des dispositions plus performantes.
La seconde défaillance est la séparation des valeurs de leurs racines véritables. Quand cette sclérose éthique dure dans le temps, la communauté coupe alors ses liens avec les valeurs pratiques qui constituaient son activité. Cette séparation conduit à couper court avec les racines des valeurs que porte la communauté en question. Lesprit des valeurs actuelles que tente lOccident de promouvoir en est une parfaite illustration. Lidée de fraternité ou de liberté sont profondément religieuses, elles ont été coupées de leur racines pour être laïcisées, comme suggérait Kant.
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Salâm,
Je souhaiterai revenir sur une notion galvaudée et utilisée abusivement sans en comprendre ni la portée et encore moins les conséquences. Cette notion, cest le djihâd. En effet, combien de fois navez-vous pas ouvert votre journal sans y voir un grand titre reprenant ce terme ? Limage du djihâd dans lesprit de loccidental de base est celle dune activité terrifiante visant à faire régner le chaos. Cest cette image là que les médias véhiculent avec lapprobation de lintelligentsia qui sert de couverture aux pouvoirs en place.
Pour comprendre ce concept coranique, il faut linscrire dans sa textualité. Nous avions tenté il y a quelques temps sur ce forum de dégager certaines spécificités de la civilisation islamique. Nous y avions relevé que le pluralisme des valeurs tel quil est entendu par les néolibéraux est un concept propre au cadre occidental. La pluralité dépouillée de tout dogmatisme est un fait que personne ne peut contester et accède au rang de droit que chaque communauté est en mesure de réclamer. Chaque communauté a ses caractéristiques qui constituent son identité, on pourra peut-être y revenir plus tard, sil plait à notre Seigneur.
Prenons juste le temps de préciser que la communauté musulmane doit recourir à une éthique coranique pour partager ses valeurs avec les autres communautés. Cette éthique nous lavons nommée éthique de reconnaissance. Nous avons tiré cela du verset 13 de sûrate al-Hujurât. La communauté musulmane invite le reste de lhumanité à partager les valeurs les plus efficaces en matière déchange mutuel, chaque communauté tire le meilleur de lautre sans perdre ses repères. Cette éthique, aussi précieux soit son statut, n'en demeure pas moins sujette à quelques défaillances.
La première défaillance qui la menace, cest la sclérose des valeurs auxquelles une communauté adhère. Cette sclérose apparaît lorsque cette communauté se suffit des valeurs quelle a pu produire et appliquer. Cette restriction lempêche daccéder à des valeurs éthiques meilleures. Son éthique se sclérose autour dun certain nombre de principes ce qui la prive dévoluer vers des dispositions plus performantes.
La seconde défaillance est la séparation des valeurs de leurs racines véritables. Quand cette sclérose éthique dure dans le temps, la communauté coupe alors ses liens avec les valeurs pratiques qui constituaient son activité. Cette séparation conduit à couper court avec les racines des valeurs que porte la communauté en question. Lesprit des valeurs actuelles que tente lOccident de promouvoir en est une parfaite illustration. Lidée de fraternité ou de liberté sont profondément religieuses, elles ont été coupées de leur racines pour être laïcisées, comme suggérait Kant.