La birmanie massacre des musulmans. l'’europe soutient. les médias regardent ailleurs.

Une énième version de Sabra et Chatila

Les autorités de l'Etat de Rakhine participent depuis 2012 à une campagne de « nettoyage ethnique » contre la minorité musulmane dans cette région de l'ouest de la Birmanie, accuse lundi Human Rights Watch (HRW), qui parle de "crimes contre l'humanité". Les forces de sécurité ont contribué au désarmement des musulmans Rohingyas, qui tentaient de se défendre avec des armes de fortune, et elles sont restées passives, et ont dans certains cas participé, lorsque des bouddhistes se sont mis à tuer hommes, femmes et enfants en juin et en octobre 2012, affirme HRW, organisation de défense des droits de l'homme basée à New York.

« Alors que les forces de sécurité sont dans certains cas intervenues pour empêcher des violences et protéger la fuite de musulmans, plus fréquemment, elles sont restées à l'écart pendant les agressions ou ont directement soutenu les assaillants en commettant des meurtres et d'autres violations des droits de l'homme », écrit Human Rights Watch dans un rapport au sujet de ces violences de juin et octobre qui ont fait au moins 110 morts. (Reuters, L. 22 avril 2013, 08h52)
Comment, devant ces crimes, réagit « la communauté internationale » (on sait que la notion est exclusivement limitée à l’opinion publique occidentale, la plupart du temps sous-informée, valorisée pour mieux l’abrutir. Les autres peuples n’ont pas d’opinion. Et de toutes façons ils s’en fichent) ?

La réponse n’a pas tardée :

L'Union européenne a levé lundi toutes les sanctions prises contre la Birmanie, sauf l'embargo sur les armes, malgré un rapport de Human Rights Watch accusant les autorités de Rangoon de complicité dans le massacre de musulmans dans l'ouest du pays l'an dernier. La levée des sanctions, qui avaient déjà été suspendues par l'UE il y a un an, laisse le champ libre aux entreprises européennes soucieuses d'investir dans un pays riche en ressources naturelles. L'Union européenne entérine ainsi le processus de démocratisation en cours en Birmanie, depuis que la junte militaire a cédé le pouvoir en 2011. « En réponse aux changements intervenus et dans l'anticipation qu'ils vont se poursuivre, le Conseil a décidé de lever toutes les sanctions», indique un communiqué publié à l'issue d'un Conseil des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept à Luxembourg. (Reuters, L. 22 avril 2013, 21h22)

1.- La question (depuis longtemps) n’est plus : « Pourquoi les double-décimètre des droits de l’homme, de l’humanitarisme et de la démocratie soutiennent-ils des dictatures criminelles au moment même où elles prétendent les anéantir (en Libye, Syrie…) pour faire droit aux peuples souverains ? »
déja que les média et l'Europe ferme les yeux sur les chrétiens et athée persecuter dans le monde musulman et recois en grande pompe de dirigent d'etat ou le faite de changer de religion peut te couter la vie.:intello:
 
déja que les média et l'Europe ferme les yeux sur les chrétiens et athée persecuter dans le monde musulman et recois en grande pompe de dirigent d'etat ou le faite de changer de religion peut te couter la vie.:intello:

Rien ne sert de verser de l'huile sur le feu ... il ne s'agit pas de dire " c'est c'lui qui dit qui y'est " ...
 
de toute facon les religion monotheiste ce pose toujours en victime même quand il te mette la corde au coup parce que tu es infidele ou héretique.C'est de vrai croyance de schizophrène.:D
 
Aung San Suu Kyi réaffirme haut et fort son soutien aux minorités ethniques et religieuses victimes de violences en Birmanie, tels les musulmans et les Rohingyas

Aung San Suu Kyi l'avait déjà dit à plusieurs reprises en Birmanie, puis à Paris et à New-York. Mais pas assez distinctement, aux yeux de ses détracteurs. Alors elle l'a redit haut et fort à Tokyo, devant les caméras du monde entier, le 17 avril 2013. Oui, elle, la disciple de Gandhi, abhore et dénonce toutes violences interreligieuses et interethniques, d'où qu'elles viennent! Oui, elle apporte tout son soutien aux musulmans qui ont récemment fait l'objet de violences inacceptables et de discrimination de la part de certains bouddhistes extrémistes! Oui, elle estime urgent la mise en place d'un véritable état de droit afin que les membres de certaines minorités persécutées et apatrides comme les Rohingyas en Arakan, puissent avoir accès à la nationalité birmane! Oui, elle n'est pas une magicienne, car si elle en était une, tout problème aurait déjà disparu en Birmanie!

“Je parle tout le temps des minorités mais mes déclarations ne sont pas reprises” A ceux qui reprochaient à Aung San Suu Kyi son soi-disant “silence assourdissant”, elle a répondu: “Mais je parle tout le temps des minorités ethniques! Sans doute mes déclarations ne sont-elles pas assez “originales” pour plaire à tout le monde et être reprises!”

En effet, Aung San Suu Kyi fut une des premières à présenter ses condoléances et faire part de son émotion et de son infinie tristesse aux dignitaires musulmans en juin 2012, lors du début des violences interethniques qui eurent lieu en Arakhan et firent plus de 300 victimes.

Fin juin 2012, lors de sa venue à Paris, elle déclara, en réponse aux questions sur le douloureux problème de Rohingyas de plusieurs associations de défense des droits humains - dont France Aung San Suu Kyi -, qu'un véritable état de droit devait être instauré en Birmanie pour régler les problèmes des minorités apatrides et qu'elle se battait pour changer la Constitution, rédigée par l'ex-junte militaire et qui avait, entre autres, destitué les Rohingyas de leur nationalité birmane.

En septembre 2012, elle réitéra enfin ces mêmes propos à New York, en insistant sur l'immense tristesse qu'elle avait face à ces violences abominables qu'elle dénonçait de la façon la plus ferme.

“Les musulmans doivent aussi se sentir chez eux en Birmanie”
Ces derniers temps, la communauté musulmane de Birmanie, qui représente entre 4 et 10% de la population et qui a toujours vécu en bonne harmonie dans le pays (des quartiers entiers de Rangoun et de Mandalay sont musulmans) a été prise pour cible par de petits groupes bouddhistes racistes et violents, heureusement ultra minoritaires. Des violences s'en sont suivies qui ont fait 43 morts avant que le calme ne soit rétabli par l'armée et la police.

Face à ces violences, les hauts dignitaires birmans de toutes les religions (bouddhistes, musulmans et chrétiens) ont très vite appelé, main dans la main, au calme, au respect et à la réconciliation. Les militants du Parti d'Aung San Suu Kyi et de jeunes démocrates ont, quant à eux, mené campagne active - et continuent de la mener - dans tout le pays, avec affiches, autocollants et réunions d'information pour appeler à la paix et au respect de toutes et tous, quelles que soient sa race, sa religion ou son ethnie.


Je crois que ce petit bout de vraie femme a suffisamment donné... ceux qui osent la critiquer n'ont qu'à y aller et s'impliquer autrement qu'en la taillant via internet...
 
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