Pirouettete
杜妮娅
Ca ca reste à discuter, ça dépend de ce qu'on veut dire par "ouverture" (par ma propre expérience, qui vaut ce qu'elle vaut, un étudiant chinois reste plus pluri-disciplinaire, plus curieux scientifiquement et académiquement qu'un étudiant marocain), mais pour revenir à la jeunesse occidentale, quelques éléments peuvent s'y révéler brillants, sans aucun doute, n'empêche que la grand majorité vit dans l'ignorance la plus totale du grand héritage humaniste et culturel sur lequel elle dort désormais. Un marocain a au moins une excuse :langue: il sort d'une civilisation assoupie depuis six siècles, et doit en un laps de temps restreint absorber une quantité importante de connaissances, de notions et un corpus philosophiques et culturel impressionnant, presque toujours d'origine étrangère, ce qui rend la tâche encore plus ardue. Fais un tour dans un lycée français de province, demande combien d'entre eux ont déjà lu un livre de Balzac, Hugo ou Proust, qui ne sont leurs aînés que de quelques générations, tu seras effaré par le résultat.
Sur ce, je m'arrête pour de bon, sakatate sahrazad 3ani lkalami lmouba7 :langouste:
Je ne sais pas quels étudiants chinois tu as côtoyé, mais j'ai vu leur université, leurs activités, leurs professeurs, et eux mêmes... Et... hé bien... on n'a pas grand chose à leur envier. Ce sont de purs bosseurs, très disciplinés, mais leur système, de ce que j'en ai vu, et je l'ai vu de près, n'est pas un modèle d'ouverture pour moi.
Après peut être que tu es tombé sur les "mutants" du système, comme ton excellence, par rapport au système marocain :langue:
Pour la jeunesse occidentale, disons que je n'ai pas fait le tour des lycées. Je ne connais qu'une frange non représentative de la jeunesse française, qui est celle des écoles de commerce. Il reste néanmoins, que école de commerce française comparée à école de commerce marocaine, l'ouverture n'est certes pas la même..